Ford Ranger 2019

Ford Ranger

Le grand retour

Il n’est pas rare, dans l’industrie automobile, de voir des modèles disparaître pour revenir quelques années plus tard. Ce genre d’exercice suscite toujours de l’intérêt, mais dans le cas qui nous concerne ici, multipliez ce facteur par 10. Le Ranger a été, pour Ford, une grosse affaire en Amérique du Nord et même si le produit qui nous quittait à la fin de 2011 était plus que désuet, il n’a jamais été remplacé. Le faux pas est maintenant corrigé.

Tour du propriétaire

Toujours produit ailleurs dans le monde, le Ranger qui nous est destiné est quand même tout neuf et a été dessiné pour le marché nord-américain. Le Ranger sera livrable en versions XL, XLT et Lariat. Deux ensembles esthétiques pourront être ajoutés, soit Chrome et Sport, sans compter le groupe hors route FX Off-Road. Quant aux cabines, il y aura les traditionnelles configurations, allongée et double. Parmi les éléments intéressants, on note que la grille et le parebrise ont été pensés pour améliorer l’aérodynamisme et réduire les bruits de vents, respectivement. À l’arrière, le hayon, qui porte en gros les lettres Ranger, a été conçu pour être apte à recevoir des charges, augmentant du coup la capacité de la caisse. Attendez-vous à voir aussi apparaître une éventuelle version Raptor du Ranger; l’expérience avec le F-150 a simplement été trop payante à tous les points de vue.

Vie à bord

L’habitacle du Ranger pourra accueillir cinq personnes. À l’avant, la console centrale du tableau de bord reçoit un écran tactile de huit pouces qui inclut, bonne nouvelle, le système SYNC 3, compatible avec les applications les plus populaires capables de la connectivité Wi-Fi 4G LTE. L’instrumentation située devant le conducteur comporte quant à elle deux écrans relayant des informations sur les performances du véhicule, la navigation et les détails relatifs à tout ce qui touche l’audio. À ce propos, une chaîne signée Bang & Olufsen spécialement configurée pour la cabine du Ranger sera livrable; c’est du sérieux.

Technique

Lorsqu’il est question d’une camionnette, ce qui intéresse les acheteurs, c’est ce qui se passe sur les plans mécanique et structurel. Commençons par mentionner que l’architecture de ce Ranger met à profit de l’acier à haute résistance. À ce propos, Ford ne peut se permettre un faux pas; son représentant devra, dès le départ, affronter des rivaux établis dans le segment. Sous le capot, on retrouvera le 4-cylindres EcoBoost de 2,3 litres, un bloc que l’on connaît déjà, mais qui profitera de modifications pour servir le Ranger. En outre, il reçoit un vilebrequin et une bielle en acier forgé, de même qu’un arbre à cames dont la synchronisation avec l’arbre moteur se fera par chaîne. La nouvelle boîte de vitesses automatique à 10 rapports de Ford lui a été réservée pour ses débuts. Enfin, mentionnons que beaucoup d’importance a été accordée à la version hors route FX4. Cette dernière sera équipée d’amortisseurs réglés pour la rouler sur la Lune, de pneus tout-terrain et de plaques de protection sous le véhicule. Cette variante sera aussi gâtée, de série, du Terrain Management System, un dispositif semblable à celui que l’on trouve sur le F-150 Raptor. Il propose quatre modes différents de conduite qui sont capables de s’adapter automatiquement au type de terrain qu’il détecte, ajustant du coup la réponse de l’accélérateur et des rapports de la transmission. Enfin, un régulateur de vitesse conçu pour les excursions hors route sera en mesure de prendre le contrôle à votre place.

Au volant

Le lancement du Ranger aura lieu un peu plus tard cette année. C’est donc l’an prochain que nous serons en mesure de vous communiquer nos impressions de conduite. Chose certaine, à la lumière de la quincaillerie avancée, cette dernière devrait être intéressante.

Conclusion

Ford frappe un grand coup avec le retour du Ranger, mais elle prend un grand risque aussi, car elle n’a pas droit à l’erreur. Les joueurs dans le segment sont compétents et pour aller les ébranler, le ramage devra suivre le plumage.