Ford Serie E 2009 – 2013

Ford Série E (2008-2013)

LUC-OLIVIER CHAMBERLAND

La Série E de Ford, autrement connue sous le nom d’Econoline, est l’une des preuves vivantes que le segment des fourgons commerciaux a été à l’abandon depuis des décennies. Heureusement, notre vénérable boîte à outils en est à ses ultimes tours de roues.

Il y a deux raisons pour chercher à se procurer un tel produit. Nous sommes dans les affaires ou nous avons l’une des dernières familles de 10 enfants. Pour les personnes ayant ce type de besoins, Ford propose la Série E. Elle suggère une collection de moteurs Triton, de longueurs de caisse, de carrosseries et de configurations intérieures, le choix est vaste.

En matière de motorisations, on s’adresse à des bêtes de travail dont la désuétude se frappe à la modernité. Le plus fréquent est le V8 de 4,6 litres de 225 chevaux sur l’E-150 avec son couple de 286 livres-pieds. Pour plus de puissance aux roues, on se dirige vers l’E-350 et le V8 de 5,4 litres qui offre le même nombre de chevaux mais, cette fois, 350 livres-pieds.

Pour les grosses tâches, on prend le V10 de 6,8 litres qui propose 305 chevaux et un impressionnante couple de 420 livres-pieds. Enfin, le V8 de 6 litres turbodiesel complète le tableau avec 235 chevaux et 440 livres-pieds (2007-2011).

Bien que la Série E soit une travaillante acharnée, il faut savoir que son décalage technologique en fait un fourgon dont le comportement frise le danger public. La tenue de route s’apparente à une valse sur un plancher de « Jell-O ».

Livrée depuis des siècles, elle permet une abondance des composants mécaniques et un entretien facile. De plus, sa fiabilité n’est pas mauvaise. Même si le prix de revente est très bas, on doit rigoureusement inspecter le véhicule. Sa vocation d’outil fait qu’il n’a probablement pas été traité avec des gants blancs.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3,5/5

Valeur de revente : 2/5

À SURVEILLER

Système électrique, freins, assemblage et

finition, peinture.

RAPPELS

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