45 895$ à 68 795$
GMC Yukon/Yukon XL/Yukon Denali
Le véhicule de Georges W. B.
Introduction
Après des décennies de dormance, GM s’est tirée doucement d’un profond sommeil pour rattraper le temps perdu : ses véhicules moyenâgeux devaient subir une transformation beauté. Totale. La berline Malibu est un bel exemple d’une transformation réussie. Du côté des grands utilitaires, le Yukon a lui aussi pris du galon.
Carrosserie
Le véhicule en impose par son gabarit, mais il n’affiche pas d’éléments de carrosserie aussi clinquants que ceux du Cadillac Escalade. Élément intéressant, l’assemblage des panneaux de carrosserie est plus rigoureux que par le passé.
Habitacle
Une fois qu’il a grimpé à bord, le conducteur s’installe dans son confortable fauteuil. Le dégagement pour la tête et les jambes est généreux, mais le volant n’est pas télescopique. La visibilité est adéquate, sauf à l’arrière. L’étroitesse de l’ouverture des portes complique l’accès aux places arrière. La troisième rangée de siège est d’accès difficile en plus d’être inconfortable. De plus, impossible de la faire disparaître sous le plancher. De bons muscles sont également nécessaires pour retirer chacune des lourdes sections. Et une fois en place, la banquette pénalise le volume de chargement. Pas très brillant tout cela.
Mécanique
Le catalogue de moteurs qui propulsent le Yukon est exhaustif. J’irai à l’essentiel. Le solide et valeureux V8 de 5,3 litres de 320 chevaux constitue un compromis judicieux : il accélère avec entrain et fournit de bonnes reprises au moment de dépasser.
Ce moteur est doté du système de désactivation des cylindres qui, pour fonctionner, nécessite la réunion de plusieurs conditions gagnantes : dosage délicat de l’accélérateur, route parfaitement plate et vent arrière. La consommation moyenne de carburant atteint malgré tout 16 litres aux 100 kilomètres. L’efficace boîte de vitesses automatique à 4 rapports fonctionne en douceur. Autre choix intéressant, le moteur de 6 litres. Et, pourquoi pas la version hybride qui diminue la consommation de 25 %.
Comportement
Le Yukon procure un excellent confort sur l’autoroute. La suspension Autoride, en option, ajoute de la douceur de roulement sur les inégalités de la route. Le dosage de la direction est équilibré. Ne cherchez toutefois ni l’agilité, ni les sensations de la route, ni les aptitudes sportives du véhicule. C’est un gros engin civilisé. Au volant, il s’en dégage une rassurante impression de robustesse.
Conclusion
Ce véhicule, symbole d’une Amérique puissante, a vu ses ventes fondre avec un prix du carburant à la hausse. Si cette flambée se poursuit, son avenir est compromis.
Forces
Choix de moteurs, de configurations, d’options
Amélioration de la qualité de l’assemblage
Confort de roulement
Allure masculine
Capacité de remorquage
Faiblesses
Consommation de carburant
Encombrement
Utilité de la banquette de troisième rangée
Fiche d'identité
versions sle, slt, denali, hybride
roues motrices arrière, 4
portières 4
première génération 1970
génération actuelle 2007
construction janesville, wisconsin, é.-u.,arlington, texas, é.-u.
sacs gonflables 6 (frontaux, latéraux avant et arrière)
concurrence chevrolet tahoe/suburban, ford expedition, nissan armada, toyota sequoia
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 2300 à 2500 $
40 ans 1200 à 1400 $
60 ans 1000 à 1200 $
collision frontale 5/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l?an dernier
au québec yukon 205 yukon xl 138
au canada yukon 2197 yukon xl 1218
dépréciation (2 ans) 40,3%
rappels (2003 à 2008) 11
cote de fiabilité 2/5
garantie générale 3 ans/60 000 km
garantie motopropulseur 5 ans/160 000 km
perforation 6 ans/160 000 km
assistance routière 3 ans/60 000 km
nombre de concessionnaires
au québec 71
au canada 259
nouveauté 2009 transmission: automatique à 6 rapports, connectivité bluetooth, consommation d?essence amélioré(5,3 l.)
Transport et préparation
1250$