Honda Odyssey 2011

Honda Odyssey

La fin d’une génération

Intro 

Depuis 2005, la Honda Odyssey de troisième génération a dominé son marché de façon outrageuse. Pour 2011, Honda va remplacer par un nouveau modèle qui, si on se fie au prototype présenté dans cette page, devrait encore une fois hausser la barre d’un cran. Entre-temps, Honda continue d’être, à mon avis, la référence en matière de fourgonnette.

Carrosserie

Les lignes de l’Odyssey actuelle se veulent plutôt anonymes, mais je l’aime comme ça ! À la fin de la journée, on sort d’une fourgonnette, pas d’une voiture sport. Pas besoin d’épater la galerie ! Elle passe inaperçue, peut-être, elle n’est pas laide pour autant. Massive, sans aucun doute, mais pas laide. Les grandes portes coulissantes de chaque côté permettent un accès facile aux occupants des deuxième et troisième banquettes, et le seuil du coffre se révèle assez bas pour permettre de charger aisément la cargaison. Ces portes et le hayon peuvent s’ouvrir à l’aide d’une télécommande aussi pratique que parfois frustrante. Quant à la partie avant de la voiture, ses liens de parenté avec la famille Honda sont indéniables. La calandre, par exemple, nous rappelle celle de l’Accord.

Habitacle

Être au volant de l’Odyssey, c’est comme passer du temps dans son salon. Le confort est irréprochable. À l’avant, bien assis dans les fauteuils, les coudes bien posés sur les accoudoirs, on peut adopter une position de conduite intuitive. Le tableau de bord intègre un très grand nombre de commandes qui sont d’accès facile et d’utilisation conviviale. Tous les matériaux transpirent la qualité. La deuxième rangée de sièges est divisée en trois : deux sièges de taille normale et un plus petit, au milieu, qui contient un espace de rangement sous le coussin. Malheureusement, ces sièges ne se replient pas dans le plancher et peuvent causer quelques maux de tête au moment de les retirer. La situation n’est pas plus évidente quant vient le temps de les remettre en place. Au moins, la troisième banquette se trouve divisée 60/40 et se replie du bout des doigts dans le fond de l’Odyssey. Moyennant des frais supplémentaires, on peut équiper l’Odyssey jusqu’aux dents : système de navigation d’utilisation conviviale, cuir, une très bonne chaîne audio de luxe, un système de divertissement arrière avec écran de 9 pouces, écouteurs sans fil, ambianceur, et j’en passe. Qui dit fourgonnette dit sécurité. Et à ce sujet, Honda ne lésine pas sur les moyens : ABS, EBD, ACE et des coussins gonflables partout dans l’habitacle.

Mécanique

Un seul moteur, soit le V6 de 3,5 litres de 24 soupapes. Les modèles EX-L et Touring ont droit à une version i-VTEC, donc à un couple de 5 livres-pieds supplémentaires, et à un litre de carburant en moins par tranche de 100 kilomètres. Sinon, toutes les Odyssey partagent la même boîte de vitesses automatique à 5 rapports.

Comportement

L’Odyssey est aussi douce qu’athlétique. Les performances de son V6 sont linéaires et amplement suffisantes pour déplacer avec vigueur les 2000 kilos du véhicule. La boîte de vitesses, équipée du système Grade Logic Control, choisit toujours les bons rapports ou à peu près. La direction se fait légère et précise, et la tenue de route, impressionnante. Si papa, une fois seul, décide de se défouler sur une route en lacets, l’Odyssey est capable de prendre virage après virage sans gâcher la fête avec du roulement et du tangage excessif. Un mot pour les freins : excellents. Là où l’Odyssey fait mal au cœur, c’est à la pompe. Avec son réservoir de 80 litres, elle peut soutirer près de 100 $ le plein.

Conclusion

J’ai hâte d’avoir des enfants. J’aurai ainsi une bonne raison d’acheter une Odyssey. Je suis curieux de voir ce que la prochaine génération offrira. Quelque chose en moi aime le côté sobre du modèle actuel. Chose certaine, l’Odyssey est l’une des meilleures, sinon la meilleure fourgonnette sur le marché à l’heure actuelle.

+

L’habitacle pour mille et une raisons

Performances

Confort

Aspect pratique

–

Trop sobre pour certains

Un peu chère

Consommation