Hyundai Tiburon 2007

Hyundai Tiburon

Sportive de salon

C’est avec nostalgie que j’ai pris le volant de la plus récente version de la Hyundai Tiburon. Nostalgie parce que cette sportive originaire de Corée subira pour 2007 quelques changements. Il faudra cependant attendre en 2007 avant de prendre en main le nouveau modèle. Il m’a fallu me contenter des informations provenant du salon de Guangzhou ou Shangai, en Chine, pour apercevoir la nouvelle silhouette de la voiture.

Carrosserie

On parle ici de quelques retouches dont les plus flagrantes s’opèrent sur la face avant, qui perd au passage un peu de sa carrure. Les lignes sont plus classiques et le pare-choc moins agressif. A l’arrière les modifications sont moindres, les deux sorties d’échappement sont à présent ovales et chromées. La vraie surprise arrivera autour de l’été 2007 quand Hyundai nous présentera une version décapotable. Quand je l’ai vue la première fois, cela m’a fait penser à mon voisin qui vit avec une casquette sur la tête 24 heures par jour. La première que je l’ai vu sans son casque, c’est à peine si je l’ai reconnu. C’était lui, mais sous un autre jour, comme la Tiburon décapotable, un look différent, mais dans une robe très semblable.

Habitacle

L’intérieur est celui d’une pure sportive : la position de conduite de base est correcte et profite d’ajustements de siège manuels seulement. Ils permettent quand même de gtrouver une position de conduite confortable, si notre taille n’est pas au-dessus de la moyenne. Le volant n’est ajustable qu’en hauteur et pas de manière télescopique, dommage, c’est un détail fort apprécié dans les voitures sports. Le tableau de bord est sympathique et répond bien au style sportif. Si l’espace pour les passagers à l’avant est assez généreux pour une voiture de cette catégorie, les malheureux qui vont prendre place à l’arrière auront une tout autre opinion. Si jamais vous ne voulez plus que votre belle mère vous adresse la parole, invitez- la à prendre place à l’arrière. Elle est assurée de se frapper la tête sur la lunette arrière et de ne plus jamais vous pardonner. Parmi les grands défauts de ce petit coupé sportif, l’insonorisation est à améliorer et le bruit des pneus et du moteur sont un peu envahissant.

Moteur

Les changements de 2007 sont d’abord esthétiques puisqu’on retrouve encore un bloc 2.0l de 138 chevaux couplé à une boite manuelle à cinq rapports, et un de 2.7l V6 de 172 chevaux associé à une boite à six rapports. Ces chiffres, qui ont un peu bougé depuis l’année dernière, ne sont que la répétition de ce que l’on retrouve déjà dans les versions de base et Tuscani de la Tiburon. Même son de cloche du côté du châssis qui n’a pas été modifié d’une once. Les dessinateurs coréens n’ont fait que redessiner la coquille, sans donner un peu plus de tempérament sportif au véhicule, ce qui est bien dommage et devrait lui nuire face à la concurrence qui devient de plus en plus puissante, et de plus en plus performante.

Comportement

Heureusement, sur la route, la Tiburon n’est pas vilaine. Comme pilote, j’ai tendance à vouloir pousser toutes les voitures à leur limite et à ma grande surprise, les limites de la Tiburon sont plus loin que je ne le pensais. Il n’est pas question d’embarquer la coréenne sur un circuit mais malgré tout, elle se laisse conduire sur les routes et procure des sensations de intéressantes. La direction est sensible, et permet aux pilotes en herbe de bien pouvoir mener leur bolide sur la route. Le freinage aurait cependant avantage à être revu, et à fournir un peu plus de puissance quand, pour les besoins d’une courbe abrupte, il faut sauter sur les freins avec insistance.

Conclusion

Elle est certainement sympathique, et un peu sportive. Toutefois, la Tiburon aura besoin de plus que de simples changements de carrosserie pour redevenir le coupé sport qu’elle était à ses débuts.

Forces :

Direction précise

Habitacle est spacieux

Style réussi

Faiblesses :

L’espace arrière est réduit

Le freinage n’est pas assez efficace

Le moteur pourrait être plus puissant