Infiniti G37 2010 – 2011, Infiniti Q50 2014 – 2015

Infiniti G37/Q50

Daniel Rufiange

Le segment des berlines de luxe d’entrée de gamme est d’une importance majeure pour les constructeurs qui y évoluent. Avec des ténors comme la Mercedes-Benz de Classe C, l’Audi A4 et la BMW de Série 3, on peut facilement comprendre pourquoi. Connaître du succès dans ce créneau garantit que l’image que l’on souhaite projeter profitera d’un rayonnement inestimable.

Voilà pourquoi des joueurs comme Lexus et Infiniti, de même que quantité de produits provenant de marques de luxe américaines comme Cadillac et Lincoln, ont toujours tenté d’y faire une percée significative. Avec sa G, introduite en 2003, Infiniti y a fait une avance intéressante, même si les dernières années ont été moins probantes.

Jusqu’en 2013, on fait référence aux modèles G. C’était avant qu’Infiniti rebaptise l’entièreté de sa gamme en utilisant la lettre Q. Dans le cas qui nous intéresse, cette décision a coïncidé avec la refonte du produit pour 2014. Ainsi, la Q50 représente la troisième génération du modèle, la G, la deuxième.

Chaque année, il est possible de trouver un V6 de 3,7 litres sous le capot, un moteur titré, performant et fiable. En 2012, on a tenté l’expérience avec un 4-cylindres de 2,5 litres (G25), un modèle à découvrir. Depuis 2014, une version hybride est offerte et elle utilise un V6 de 3,5 litres. En prime, à travers les années, les variantes ont abondé. Vous trouverez des G (ou des Q50) à traction, avec la motricité intégrale, des coupés et des déclinaisons décoiffées.

Dans ce dernier cas, soyez certain de réaliser un essai routier important avant de céder. Le comportement de cette voiture déçoit. Lourde et handicapée par un châssis qui ne réagit pas toujours bien, sa conduite est moins séduisante que sa ligne. En revanche, le pilotage d’une version coupée ou d’une berline aura l’effet inverse. Franchement, une voiture à découvrir.

En matière de fiabilité, c’est nickel. Seuls les freins sont à surveiller. Puis on s’en voudrait de ne pas vous en faire part. La boîte automatique pèche par paresse lorsqu’on pousse ce véhicule. À ce titre, la boîte manuelle sert mieux ce bolide pour ceux à la recherche de performance.

Données essentielles :

Indice de fiabilité : 3,5/5

Valeur de revente : 3,5/5

À surveiller :

Freins, chaîne audio.

Rappels (7) :

• Le seuil de la fonction auto-recul des fenêtres électriques pourrait être plus élevé que la spécification de conception. (Coupé 2011-2012)
• Le carter de la boîte de vitesses pourrait avoir été endommagé pendant la fabrication. (2014)
• Le logiciel du système de classification de l’occupant pourrait classifier à tort le siège du passager comme étant vide alors qu’il est occupé par un adulte. (2014)
• Dans certains véhicules équipés du système de direction à commande électrique l’utilisation par temps froid pourrait causer le mauvais fonctionnement du système au démarrage. (2014)
• Sur certains véhicules hybrides, le carter de la boîte de vitesses pourrait avoir été endommagé pendant la fabrication. (2014)
• Dans certains véhicules équipés du système de direction Direct Adaptive Steering, leur utilisation par temps froid pourrait causer le mauvais fonctionnement du système et retarder l’engagement du système de relève mécanique. (2014)
• Sur certains véhicules hybrides, un défaut au niveau de la programmation du module de commande du moteur pourrait causer une augmentation graduelle et subite de l’actionnement de l’accélérateur. (2014)