Land Rover LR3 2006 – 2009, Land Rover LR4 2011

Land Rover Discovery/LR3

Daniel Rufiange

De tous les produits Land Rover, le LR3 (2005-2009) ou le LR4 (2010…), est peut-être le plus intéressant du lot. Véritable passe-partout, il ne fait rien à moitié. Ils sont rares les véhicules qui permettent de franchir des montagnes le jour et de faire une entrée remarquée le soir au stationnement voiturier offert par les plus grands restaurants. C’est simple, le LR ne fait aucun compromis. Profitant du meilleur des deux mondes offerts par un châssis monocoque et une structure en échelle, le mélange qui repose sous le LR, une technologie baptisée Integrated Body Frame, lui permet d’être à l’aise sur tous les types de surface. La suspension, qui est ajustable selon les circonstances, ne fait qu’ajouter à son caractère d’aventurier sans peur. Sur le bitume, il demeure un exemple de confort, mais il ne faut pas trop le pousser, car il demeure sautillant lorsque la chaussée propose un revêtement inégal. À l’intérieur, c’est LE grand luxe. La présentation a de quoi plaire, surtout parce qu’elle se veut différente de ce qui se fait ailleurs. Notez qu’à compter de 2008, la liste d’options prenait du galon, ce qui fait que vous risquez de trouver les versions plus récentes mieux nanties côté équipement. À l’avant du LR3, on retrouve deux moteurs : un V6 de 4 l et 216 chevaux ainsi qu’un V8 de 4,4 l et 295 chevaux (300 pour 2008 et 2009). Lorsque le LR3 est devenu le LR4, on a simplifié l’offre: seul un V8 de 5 l et 375 chevaux repose depuis sous le capot de ce baroudeur. Peu importe, la consommation en essence est affolante. On ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs ; le LR est lourd, voire obèse. Enfin, un avertissement de taille: la cote de fiabilité du LR n’est pas mauvaise, elle est abominable.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 2,5/5

Valeur de revente : 3/5

À surveiller : composantes électriques, climatisation, freins, assemblage et finition, accessoires électriques

Rappels :

aucun