Lexus GX 2020

Lexus GX

Jurrasic Park : the lost VUS

Le Lexus GX fait office de dinosaure dans l’industrie automobile; voilà qui explique pour le titre, surtout que l’an dernier, vous êtes 22 à l’avoir choisi au Québec. Alors, que fait cette créature préhistorique au menu Lexus? Eh bien, si vous ne le saviez pas, ce VUS est basé sur le Toyota Land Cruiser, un produit qui se vend mieux aux États-Unis. Même au Canada, sa popularité est proportionnellement supérieure à ce qu’elle est au Québec. Il faut croire qu’on est différent, quoi qu’on en dise. Oh, quelques changements marquent le passage à l’année 2020. Voyons ça ensemble et essayons de comprendre pourquoi on opte pour un VUS du genre.

Tour du propriétaire 60 %

Avec un produit Lexus, tout passe par la grille. Cette dernière adopte une forme particulière et reconnaissable sur chacun des véhicules, mais à l’inverse de chez BMW, par exemple, le résultat n’est pas un succès garanti. C’est le cas avec le GX, qui a toujours l’air d’une grosse bibitte qui se promène avec la bouche ouverte. Pour 2020, on a redessiné le faciès, surtout la grille, et la seule chose positive, c’est que l’ensemble est plus harmonieux. À l’arrière, ce n’est pas très joli et les flancs nous montrent des lignes de caractère, mais il n’y a rien de convaincant. En somme, on n’achète pas un GX pour son style, et c’est vrai pour les trois variantes qui figurent au menu. Et pourquoi 22 acheteurs l’an dernier? Continuons pour essayer de trouver une raison.

Vie à bord 70 %

À l’intérieur, l’âge du GX est plus qu’apparent, car la première chose qui nous vient en tête en prenant place, c’est le rappel du design des planches de bord d’il y a 10 ans. Ce n’est pas qu’une mauvaise chose, cependant, car on retrouve un écran bien intégré, des boutons plutôt que des commandes tactiles et rien ne cherche à être compliqué. La console centrale est toutefois inutilement massive, comme si elle espérait impressionner autant que la grille avant. Et parce qu’on se trouve ici en présence d’un véhicule dont le prix de base frise les 75 000 $, on ne manque pas trop de commodités à bord, que ce soit un système de climatisation à trois zones, une chaîne audio qui avance 17 haut-parleurs ou même un compartiment réfrigéré à la console sur le modèle Exécutif. Malgré tout, on n’achète pas un GX pour son habitacle. Continuons notre enquête.

Technique 70 %

Ici, ça aurait pris deux notes : une pour le moteur, dépassé (50 %), l’autre pour l’artillerie (90 %) qui permet au véhicule de rêver à l’Everest. Sous le capot donc, un V8 de 4,6 litres qui offre 301 chevaux, comme bien des 4-cylindres turbo et des V6 atmosphériques modernes. Près des stations-service, on l’entend presque crier « à boire ». La seule bonne nouvelle? Il est fiable et increvable. Néanmoins, on ne choisit pas un GX pour jouir de cette mécanique. Là où on peut pencher pour lui, c’est pour profiter de son système tout-terrain, une référence à travers l’industrie. Le hic, c’est que personne ne débourse autant pour aller jouer dans le bois. Reste la capacité de remorquage de 2948 kilos pour tracter votre nouvelle Airstream à 100 000 $. Pourquoi pas?

Au volant 55 %

Toutes les caractéristiques qui font de ce véhicule un roi de la conduite hors route deviennent des inconvénients lorsqu’on retrouve du bitume sous les roues. Oh, le confort est princier sur l’autoroute avec une surface nivelée, mais autrement, la tenue de route est aléatoire. Si vous tentez d’éviter un accident avec ce monstre, vous risquez d’en faire partie. Et le plus gros problème pour le GX, c’est que tous ses concurrents sont plus intéressants; TOUS.

Conclusion 55 %

Malgré une fiabilité exemplaire et la capacité de grimper n’importe quelle montagne au Québec, vous jetteriez votre argent par les fenêtres avec un GX. Vous voulez quand même ce véhicule? Lorgnez le marché de l’usagé; vous allez payer la moitié du prix et le résultat va être le même.

Forces

Nouveau système de caméra pour surveiller les environs en conduite hors route

Hyper fiable

Faiblesses

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Comportement routier qui ne rassure en rien

Consommation ruineuse