Lexus RX 330 2004

Lexus RX 330 

Encore plus… pour moins cher !

Le RX est d’une importance capitale pour Lexus, puisqu’il représente le tiers des ventes de la marque au pays. La deuxième génération devait donc surpasser la première et, du coup, la concurrence. Lexus a mis le paquet, et cela, tout en abaissant le prix de base. Encore une fois, le constructeur japonais a montré qu’il pouvait améliorer le déjà presque parfait !

Carrosserie

Assemblé sur la plateforme du Toyota Highlander, le nouveau RX se fait plus long de 15 centimètres et plus large de 2,5 centimètres par comparaison avec celui de la génération précédente. Les deux grands gagnants : l’espace de chargement, qui s’accroît de 125 kilos, et les places arrière, auxquelles les occupants peuvent désormais accéder sans enjamber l’arche de la roue (et ce, malgré des pneus qui passent de 16 à 17 pouces). Finies les taches de boue ou de sel sur vos plus beaux vêtements !

Mécanique

Adieu RX 300 ! Bienvenue RX 330 ! En effet, le moteur V6 passe de 3 litres à 3,3 litres, pour une puissance accrue de 5 % (230 chevaux) et un couple supérieur de 9 % (242 livres-pied). La distribution de la puissance se fait de façon plus efficace grâce à la boîte de vitesses automatique à 5 rapports (et non plus 4); de plus, la consommation de carburant diminue de 4 %. Si les Américains profitent d’une version à deux roues motrices, seule le modèle à transmission intégrale franchit nos frontières. On a amélioré la suspension standard et ajouté une suspension pneumatique, offerte en option; cette suspension pneumatique permet de choisir trois seuils de conduite qui font varier la garde au sol de 165 à 211 millimètres (qui a vraiment besoin de cela ?).

Habitacle

Le tableau de bord du nouveau RX est plus accrocheur, grâce à ses trois cadrans de lecture distincts et des commandes qui se manient plus facilement. Les équipements comme la climatisation bizone et les commandes audio au volant demeurent sur la liste des accessoires de série. Côté options, notons le toit ouvrant à panneaux multiples qui s’étire jusqu’au-dessus des places arrière, les essuie-glaces qui s’activent à la pluie, le DVD, le hayon à ouverture électrique (ah, la paresse !), et le système d’éclairage adaptatif qui fait pivoter les phares de quelques degrés, histoire de mieux éclairer la route en virage.

À l’arrière, chapeau pour la banquette qui se divise 40/20/40, au lieu du traditionnel 60/40. C’est parfait pour transporter des skis sans sacrifier les deux meilleures places arrière. Entre les passagers avant, le bloc central se fait coulissant, permettant à la sacoche de demeurer à portée de la main. Seule critique sur cet intérieur très réussi : il manque un petit compartiment pour le cellulaire dans la planche de bord…

Comportement

Tout un défi que d’améliorer un véhicule pour lequel la presse automobile ne tarit pas d’éloges. Mais comme rien n’est parfait, on reprochait à la première génération de l’utilitaire une trop grande distance de freinage et un rayon de braquage peu athlétique. Lexus a corrigé la situation. Il faut néanmoins garder en tête qu’un utilitaire reste un utilitaire : il ne freinera jamais aussi efficacement qu’une voiture et n’offrira jamais la commodité de stationnement d’une berline compacte.

Parlant de stationnement, le RX 330 offre mieux qu’un radar pour faciliter la manœuvre : une caméra s’active en mode recul afin de retransmettre les images de l’arrière sur l’écran du système de navigation. Vous aurez compris que cette dernière option est nécessaire pour bénéficier de la première !

La conduite du RX 330 fait moins du type « coussin d’air » que l’ancien RX; est-ce dû au réglage de la suspension de série ? La boîte automatique n’est pas aussi souple que souhaité, mais la situation se corrige en multimode (passage manuel des rapports).

Pour le reste, difficile de trouver à redire…

Conclusion

Bonne nouvelle ! Malgré une offre bonifiée, le nouveau Lexus RX 330 s’affiche, en version de base, à 49 900 $, soit 1 700 $ de moins que son prédécesseur. Ceux qui ne sauront résister aux options verront la facture grimper au-delà des 60 000 $. Mais qui a dit que les acheteurs de Lexus devaient se montrer raisonnables ?

Forces

Silence de roulement

Confort général

Souci du détail dans la fabrication

Faiblesses

Pneu de base ordinaire

Coût des options élevés

Nouveautés

Moteur 3,3 litres

Lignes retouchées