Lincoln MKX 2012 – 2017

Lincoln MKX (2012-2017)

Daniel Rufiange

On assiste depuis quelques années à une timide renaissance de la marque Lincoln. Cette dernière, elle est passée par l’arrivée du MKC en 2017, le renouvellement de la MKZ l’année suivante, mais aussi par les débuts de la Continental. Pourtant, malgré ces « vedettes », c’est le MKX qui demeure le numéro un des ventes au sein de la famille. Ce véhicule plaît donc à certains acheteurs, mais dans son créneau, il est marginal. Une drôle de bibitte.

Longtemps, le MKX n’a été qu’un clone endimanché de l’Edge proposé chez Ford. À l’intérieur, c’était pratiquement à s’y méprendre tellement l’environnement était le même. La stratégie n’a pas aidé Lincoln, et on a depuis tenté de s’en éloigner. Ainsi, sur le marché de l’occasion, vous découvrirez les MKX commercialisés avant 2015, davantage près du Ford Edge, puis ceux avancés depuis 2016, plus distincts, à la nouvelle image que Lincoln veut se donner. Si votre budget vous le permet, ces derniers sont plus intéressants.

Pourquoi? D’abord parce qu’ils sont porteurs d’une image plus forte et d’un design franchement mieux réussi. À l’intérieur, vous aurez droit à une signature Lincoln avec transmission à boutons-poussoirs, notamment. La qualité aussi prenait du galon, alors qu’à l’intérieur des modèles des premières générations, ça laissait à désirer. Deux mondes, ici. En matière d’équipement, la plupart des MKX sont bien garnis, mais Lincoln offrait des ensembles d’options qui rehaussaient la liste de commodités. C’est à surveiller.

Sous le capot, avant 2016, vous ne trouverez qu’une seule mécanique, soit un V6 de 3,7 litres et 305 chevaux. Couplé à une boîte automatique à six rapports, ce bloc se montre vigoureux, à défaut d’être frugal. Encore une fois, la refonte de 2016 a été bénéfique au modèle, elle qui a vu un 6-cylindres EcoBoost de 2,7 litres s’ajouter au catalogue. Plus puissant, plus souple et plus économique à la pompe, mais surtout sur l’autoroute; en ville, ce moteur réclame beaucoup d’or noir.

Au volant, l’expérience est plus positive que négative. Le MKX avance une belle stabilité et offre une conduite rassurante. Côté fiabilité, ça semble moins problématique à compter de 2014, mais les composantes électroniques et reliées au système d’infodivertissement sont à surveiller.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3,5/5

Valeur de revente : 3,5/5

À SURVEILLER

• Pompe hydraulique, liquide de refroidissement,

freins, système électrique.

RAPPELS (2)

• Certains véhicules pourraient ne pas être conformes aux

exigences de la NSVAC 208 – Protection des occupants en cas

de collision frontale. (2017)

• La pince de retenue de l’arbre de roue motrice du côté droit

pourrait ne pas avoir été entièrement insérée. (2013-2014)