Lincoln MKZ 2011 – 2016

Lincoln MKZ 2011-2016

Luc-Olivier Chamberland

Qu’on se le dise, la Lincoln MKZ n’est rien de plus qu’une Ford Fusion avec une robe plus élégante. Fidèle à son habitude, Lincoln récolte ce que Ford fait et le transforme. Cette réalité est particulièrement évidente avec le modèle qui couvre les années 2011 et 2012. Après, Lincoln cesse de partager la même carrosserie, on joue d’audace. Bien que les MKZ soient des Ford déguisées, elles demeurent de bons produits, juste un peu moins raffinés que la proposition de Cadillac.

Jusqu’en 2012, la MKZ en offre bien peu de plus que la Fusion. Dans son cas, considérez que les quelques milliers de dollars supplémentaires ne valent pas la peine. Regardez pour une Fusion tout équipée, vous serez aussi bien servi. Il n’en demeure pas moins que l’équipement est un peu plus généreux, mais rien d’ostentatoire. Mécaniquement, on trouve surtout le V6 de 3,5 litres de 263 chevaux. Plus intéressante, mais rare, la version hybride à 191 chevaux offre une consommation de carburant sous les six litres aux 100 kilomètres. Très fiable, on recommande cette génération.

Dès 2013, la MKZ obtient ses propres lignes, dessinées par le jeune designer Max Wolff. Plus racée et plus élégante, la MKZ se distingue dans le parc automobile. Son imposante calandre en fanons de baleine reste un sujet de discussion pour plusieurs, mais dans l’ensemble, la MKZ est plus intéressante.

Dans la cabine, on favorise une approche très moderne avec des commandes tactiles très limitées en nombre pour une présentation épurée. Par le fait même, l’ergonomie n’est pas facile, mais on s’y habitue. Assez luxueuse, on jouit d’un excellent confort à l’avant. Pour ce qui est de l’arrière, même si la MKZ est une intermédiaire, la ligne de toit réduit les dégagements pour la tête.

Lincoln propose de base un compétent 4-cylindres de deux litres de 240 chevaux. Pour les plus écologiques, l’hybride revient avec une excellente consommation. Pour la puissance, le V6 de 300 chevaux fait aussi un bon travail. Bien que plus moderne, cette génération a eu quelques petits problèmes côté fiabilité, mais rien de majeur.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3,5/5

Valeur de revente : 3/5

À SURVEILLER

Réservoir à essence. électronique, transmission.

RAPPELS (8)

Certains véhicules ne satisfont pas aux exigences de la norme

de sécurité des véhicules automobiles du Canada (NSVAC) 301 –

Étanchéité du systèmed’alimentation en carburant. (2016)

Dans certains véhicules, le déclenchement du prétendeur de

ceinture de sécurité du conducteur ou du passager avant lors d’un

accident pourrait causer des températures internes du prétendeur

qui pourraient réduire la résistance à la rupture du câble d’ancrage

de ceinture de sécurité extérieur. (2013-2016)

Certains véhicules pourraient ne pas être conformes aux exigences

de la NSVAC 102 – Fonctions de la commande de la boîte de vitesses.

(2013)

L’isolation du fil d’alimentation électrique du chauffe-bloc pourrait

s’endommager si le fil est manipulé par temps très froid. (2013)

Le module d’acheminement du carburant pourrait se fissurer, ce qui

pourrait permettre au carburant de fuir. (2013)

Le scellant recouvrant le module de contrôle du système de

retenue pourrait ne plus être efficace et laisser de l’humidité entrer

dans la carte de circuits du module. (2014)

Certains véhicules pourraient ne pas être conformes aux

exigences de la NSVAC 108 – Système d’éclairage et dispositifs

rétroréfléchissants. (2015)

Certains véhicules pourraient ne pas être conformes aux exigences

de la NSVAC 102 – Fonctions de la commande de la boîte de vitesses.

(2013-2014)