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Nos essais routier

Lincoln MKZ 2014

  • Voiture neuve
L’Annuel de l’automobile 2014
Lincoln MKZ

38 350 à 42 545 $

Par Michel Crépault

Lincoln MKZ

La berline de la renaissance

Ford le dit et le répète sur tous les toits : elle compte mettre toute son expertise et beaucoup de dollars au service de la division Lincoln pour lui redonner ses lettres de noblesse. Or, la résurrection de cette marque de luxe, dont la naissance remonte tout de même à 1917, repose pour commencer sur la 2e génération de la berline intermédiaire baptisée MKZ. S’agit-il d’une Ford Fusion endimanchée ? Les dirigeants de l’Ovale bleu ont-ils découvert le filon qui assurera la richesse de Lincoln et le bonheur des acheteurs ?

Carrosserie

Pour repartir du bon pied, on pourrait argumenter qu’il vaut mieux faire table rase du vieux stock et se pencher sur une feuille vierge. C’est dans cet esprit que Lincoln a embauché un nouveau styliste en chef du nom de Max Wolff, auparavant chez Cadillac (où il n’aimait pas la direction stylistique que prenaient les XTS et ATS). Cela dit, le nouveau venu ne s’est pas retrouvé avec une feuille aussi blanche qu’il l’aurait peut-être souhaité. En effet, il a dû se débrouiller avec la nouvelle plateforme mondiale CD4 à partir de laquelle la Mondeo européenne et la Fusion nord-américaine 2013 ont vu le jour. Même que plusieurs esquisses de la MKZ avaient déjà été punaisées sur les murs de l’atelier de design. Le sieur Wolff s’est donc surtout attardé à déposer sa griffe ici et là. Il n’a pas rejeté la première modification la plus remarquable de l’allure Lincoln, c’est-à-dire l’abandon de la calandre à fanons chromés, longtemps une signature de la marque. C’était pourtant un geste aussi risqué que, disons, toucher au radiateur de Rolls-Royce ! Les nouvelles Lincoln allaient plutôt mettre de l’avant des barrettes horizontales plaquées sur le nez comme des ailes déployées. Celle d’un Phénix, un symbole approprié ? D’autres éléments visuels définissent cette MKZ : les embouts d’échappement trapézoïdaux visibles même quand on admire la voiture de côté ; le court capot plongeant et les phares effilés qui donnent une allure de prédateur à la section avant ; à l’arrière, le couvercle du coffre déborde pour former un aileron naturel ; la ligne de toit est basse, coulant d’une extrémité à l’autre selon un bel arc qui communique de la sveltesse. En deux mots, la MKZ a de la gueule, mais elle ne fait pas autant l’unanimité comme l’a fait sa cousine Fusion lors de son dévoilement à Detroit.

Habitacle

Voici un lieu où la nouvelle Lincoln tient à prendre encore plus ses distances par rapport à l’ancienne mentalité. Celle-ci, on s’en souvient bien, privilégiait l’abondance de bois luisant et de chrome étincelant selon le principe que si ça brille beaucoup, ça doit être luxueux. La MKZ s’éloigne presque en courant de cette philosophie. La première chose qui frappe : la pureté de la présentation. La « simplicité élégante », dit Wolff. Par exemple, pour avancer ou reculer, ne cherchez pas un sélecteur de vitesses planté au plancher ou greffé au volant. À la façon d’une Aston Martin (dont Ford a déjà été propriétaire), les positions P, R, N, D et L sont enclenchées en posant le doigt sur l’une des lettres qui longe le rebord de la console centrale, sous le bouton-poussoir de démarrage. Cette console, qui « flotte » comme chez Volvo (autre ancienne propriété de Ford), regroupe l’écran tactile de 8 pouces, la sono et la climatisation. Une planche lisse, presque du futur. Le but ici est d’offrir au conducteur encore plus de fonctions mais de l’amener à les contrôler non pas avec une forêt de leviers et une galaxie de mollettes, mais bien avec l’aide du système SYNC, un autre cheval de bataille du constructeur (en partenariat avec Microsoft). Disons-nous les vraies choses : le système intimide ! « Au secours ! Je fais quoi ! » Or, le sauveteur, c’est vous, ou plus précisément, votre voix. Il vous suffit de donner un ordre pour que l’auto obéisse. Oui, je sais, il n’y a pas si longtemps, c’était ardu. Il fallait découper nos commandes en sous-sous-menu et encore, quand le bidule parvenait à nous comprendre. Frustrant ! Mais c’est déjà du passé. SYNC s’améliore à pas de géant.

Après avoir activé le bouton du volant qui annonce au système que je veux lui parler, j’ai dit « Jouez chanson Let It Be » et, sans hésitation, la voix de McCartney a résonné. On ne peut pas encore confier ses problèmes de cœur à l’ordinateur (ça viendra) mais il nous aide à sélectionner la bonne commande, et il s’occupe du reste. Quand j’ai dit « J’ai faim », il m’a demandé si je vous voulais manger le long de mon parcours ou dans une ville spécifique. Bref, vous l’aurez compris, je commence à être converti. Et comme j’ai l’âge des gens ciblés par Lincoln, si j’ai pu m’acclimater, d’autres le pourront. Soyons de notre temps, ça ne nous tuera pas !

Pour le reste (parfois en option) : baquets et banquette (60/40) dodus, coffre profond (sauf l’hybride à cause des batteries), sièges chauffants qui également ventilent et massent, sono THX, ceintures de sécurité arrière gonflables, un toit de verre panoramique immense qui ne gruge pas notre dégagement crânien.

Mécanique

Trois motorisations au menu, dont deux tirées du catalogue de la Fusion. D’abord un moteur EcoBoost, défini par sa petite cylindrée turbocompressée qui livre du muscle sans nous ruiner en carburant, en l’occurrence un 4-cylindres de 2 litre turbo à injection directe de carburant d’une puissance de 240 chevaux associé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports et leviers de sélection au volant. Pour les amateurs de technologie verte, le duo est formé par un 4-cylindres de 2 litres à cycle Atkinson et un moteur électrique qui totalise 188 chevaux. Pour les amateurs de performances et pour se distinguer de la Fusion, la MKZ offre aussi un V6 de 3,7 litres de 300 chevaux. La transmission intégrale est facultative avec l’EcoBoost et le V6.

Comportement

Précisons tout de suite que je n’avais pas pu essayer le modèle hybride au moment d’écrire ces lignes, mais puisqu’il s’agit essentiellement de la même motorisation essence-électricité qui anime les roues avant d’une Fusion, on retrouvera la vivacité en mouvement et la sensibilité des freins qui, en vertu de leur dispositif de récupération d’énergie, exigent du doigté (mais avec son pied). Ford promet que la batterie lithium-ion et la boîte CVT unissent leurs efforts pour offrir une consommation de moins de 5 litres aux 100 kilomètres. Des statistiques valides pour autant qu’on roule dans des situations idéales, ce qui est rarement le cas. Ainsi, avec l’EcoBoost qui, selon Ford, devait donner au combiné 7 litres aux 100 kilomètres, je n’ai pu faire mieux que 8,4. Et il faut nourrir la bête au super. Le turbo entre en jeu avec un très léger délai, ce qui provoque des bonds subits. Dans l’habitacle, on se sent bien, et l’isolation par rapport aux bruits parasites est plutôt réussie, notamment grâce à une technologie qui utilise des sons pour en annuler d’autres indésirables (Active Noise Control). La futuriste console centrale empiète un peu sur l’espace du pédalier. Quand vous activez le régulateur de vitesse adaptatif, votre jambe qui veut chasser ses fourmis n’a pas beaucoup de place pour se dégourdir.

Conclusion

Vous devez réaliser l’importance de la MKZ dans la stratégie de Lincoln. Puisqu’on veut relancer la marque, il faut un produit gagnant. Au final, je vous dirai que la berline relève assez bien le défi qu’on lui a imposé, mais qu’elle pourrait faire encore mieux. La cabine, par exemple, est effectivement séduisante, mais la noblesse des matériaux aurait pu être rehaussée, tandis qu’il manque une certaine impression de profondeur aux interrupteurs tactiles. Des détails, me direz-vous, mais que l’acheteur de luxe examine à la loupe. Des détails que maîtrise mieux la concurrence, en particulier Lexus. En somme, oui à la nouvelle MKZ mais non sans avoir magasiné et comparé. Et puis, tiens, un dernier détail, mais il vaut son pesant d’or : les modèles Hybride et V6 sont vendus au même prix.

Points positifs :

Une silhouette qui célèbre la différence

Modernisme engageant

Système SYNC qui gagne à être apprivoisé

Moteur EcoBoost

Points négatifs :

On souhaiterait un meilleur feeling avec l’expérience tactile des boutons du tableau de bord

Consommations annoncées trop optimistes

Banquette arrière un peu juste

La cote Verte

consommation (100 km) 4,2 l

consommation annuelle 840 l, 1 084 $

indice d?octane 87

émissions polluantes co2 1 932 kg/an

Fiche d'identité

version(s) ecoboost 2rm, v6 4rm, hybride 2rm

transmission (s) avant, 4

portières 4 places 5

première génération 2006

génération actuelle 2013

construction hermosillo, mexique

coussins gonflables 6 (frontaux, latéraux avant, rideaux latéraux) hybrid 7 (ajout genoux coucteur) 2 ceintures gonflables arrière

concurrence acura tl, buick lacrosse, cadillac cts, chrysler 300, hyundai genesis, lexus gs, mercede-benz classe c, nissan maxima, toyota avalon, volkswagen passat, volvo s60

Fiche technique

moteur(s)

(hybride) l4 2,0 l à cycle atkinson dact moteur électrique

puissance 141 ch à 6 000 tr/min moteur électrique 118 ch (puissance: totale maximum 188 ch à 6 000 tr/min)

couple 129 lb-pi à 4 000 tr/min

boite(s) de vitesses automatique à variation continue

performances 0 à 100 km/h 8,0 s

vitesse maximale 195 km/h

(3,7 4rm) v6 3,7 l dact

puissance 300 ch à 6 500 tr/min

couple 277 lb-pi à 4 000 tr/min

boîte(s) de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel et manettes au volant

perfromances 0-100 km/h 7,0 s

vitesse maximale 220 km/h

consommation (100 km) 11,5 l (octane 87) annuelle 1 960 l, 2 842 $

émissions de co2 4 508kg/an

(2.0 2rm) l4 2,0 l ecoboost (turbo) dact

puissance 240 ch à 5 500 tr/min

couple 270 lb-pi à 3 000 tr/min

boite(s) de vitesses automatique à 6 rapports avec mode manuel et manettes au volant

performances 0 à 100 km/h 7,4 s

vitesse maximale 205 km/h

consommation (100 km) 9,2 l (octane 91, octane 87 acceptable) annuelle 1 540 l, 2 287 $

émissions de co2 3 542 kg/an autres composants

sécurité active (certains en option) freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage, régulateur de vitesse adaptatif, assistance en cas de changement de voie et de collision imminente, avertisseur d?obstacle latéral

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante à amortissement adaptatif

freins avant disques

freins arrière disques

direction à crémaillère, assistée électriquement

pneus 2.0/hybride p245/45r18 3.7/ option 2.0 et hybride p245/40r19

Au quotidien

prime d?assurance

25 ans 1 800 à 2 000 $

40 ans 1 100 à 1 300 $

60 ans 900 à 1 100 $

collision frontale 5/5

collision latérale 5/5

ventes du modèle l?an dernier

au québec 51

au canada 450

dépréciation (%) 48,3 (3 ans)

rappels (2008 à 2013)

cote de fiabilité

garanties et plus

garantie générale 4 ans/80 000 km

groupe motopropulseur 6 ans/110 000 km

composants système hybride 8 ans/160 000 km

perforation 5 ans/kilométrage illimité

assistance routière 6 ans/110 000 km

nombre de concesionnaires

au québec 79

au canada 437

nouveautés en 2014 nouvelle génération 2013,5

Dimensions

empattement 2 850 mm

longueur 4 930 mm

largeur 1 864 mm, 2 116 mm (incl. rétro.)

hauteur 1 476 mm

poids 2.0 1620 kg 3.7 1650 kg hybride 1 736 kg

diamètre de braquage 11,6 m

coffre 2,0/ 3.7 436 l hybride 314 l

réservoir de carburant 2.0 63 l 3.7 66 l hybride 51 l

capacité de remorquage 2.0 454 kg 3.7 908 kg hybride non recommaé

Transport et préparation

1650 $