Lotus Elise 2008 – 2011

Lotus Elise

Francis Brière

Pour l’heure, le seul modèle Lotus à l’état neuf vendu chez nous est l’Evora. Heureusement pour les amateurs de la marque britannique, il existe quelques exemplaires de l’Elise et de l’Exige sur le marché des véhicules d’occasion. Le concessionnaire qui détient pratiquement l’exclusivité pour la revente de ce produit est à Montréal. Vous en trouverez seulement une poignée, c’est l’évidence. L’Elise est un petit roadster ultra sportif équipé d’un moteur central et d’une boîte de vitesses manuelle.

Pour parvenir à vous glisser à bord, vous ne devez pas souffrir d’arthrite. Cette voiture est l’un des derniers modèles de Lotus à respecter la philosophie de Colin Chapman qui prônait la légèreté absolue. De fait, un petit moteur à 4 cylindres de Toyota anime l’Elise qui bénéficie d’une puissance d’à peine 189 chevaux. En revanche, une petite balade vous convaincra des capacités électrisantes de ce kart de luxe. Si ce roadster tient la route comme une voiture de course, vous devrez sacrifier votre confort et une certaine partie de votre bien-être. Le conducteur de grande taille n’appréciera guère le manque de réglage des sièges et du volant. Cette voiture est vachement inconfortable ! Nous pourrions aisément la qualifier de jouet pour adulte saisonnier. Il s’agit, bien sûr, d’un bolide à propulsion qui n’apprécie pas l’hiver. Vaut mieux considérer l’achat d’une bagnole d’hiver, et même pour l’automne et le printemps. Pour vous éclater quand le soleil brille, sur la route ou sur la piste, surtout sur la piste, vous avez entre les mains l’engin parfait.

Le budget doit être suffisant, soit entre 45 000 à 50 000 $. Comme il se vend une quarantaine d’exemplaires annuellement au Québec, votre choix sera plutôt limité. Deux livrées ont vu le jour : Elise et Elise SC. Dans le second cas, un 4-cylindres suralimenté de 218 chevaux anime la voiture.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 4,5/5

Valeur de revente : 4/5

À SURVEILLER

Aucun élément en particulier.

RAPPELS (2)  :

Certains véhicules pourraient avoir été munis

par erreur de modules de clignotant incorrect

lors du montage du véhicule (2011).

Les boulons qui fixent les moyeux arrière à la

suspension pourraient ne pas avoir été serrés

adéquatement (2008-2009).