21 795 $ à 24 395 $
Mazda5
Dans les petits pots…
La Mazda5 est rapidement devenue l’un des véhicules préférés des Québécois. La seule chose qui s’est multipliée plus rapidement sur nos routes, ce sont les cônes orange. À son introduction, en 2006, la 5 a eu la bonne fortune de reprendre la versatilité d’une fourgonnette mais dans un plus petit format. Or, on le sait, les disciples de la ceinture fléchée aiment bien les petits pots, sachant bien ce qu’ils contiennent. D’ailleurs, qui se ressemblent s’assemblent : à l’échelle de la planète, Mazda est un petit constructeur mais qui macère de grandes intuitions ! Pensons à la MX-5 (la Miata), à la RX-8. Des produits à saveur originale et nappés d’une sauce pimpante que le slogan vroum-vroum s’est chargé de bien populariser. Cela dit, il ne faut jamais s’asseoir sur ses lauriers. Déjà que la Kia Rondo poussait dans le dos de la 5, voilà que Ford et GM débarquent respectivement avec leur C-Max et Chevrolet Orlando. Mazda n’a donc pas le choix de répliquer avec une 2e génération immédiatement coiffée du millésime 2012.
Carrosserie Interpellez l’âme d’artiste qui sommeille au très fond de vous et vous constaterez les changements apportés à la coque de la nouvelle Mazda5. Ça n’a rien à voir avec les dimensions qui sont restées pour ainsi dire inchangées. Tout est dans le traitement de la gaine métallique, particulièrement les flancs. Remarquez les reliefs sculptés dans les portières qui coulent derrière l’aile dont l’ourlet n’a jamais été aussi sensuel. L’inspiration provient du concept Nagare qui présentait des formes dictées par le vent. Avec son bec chasseur et le pavillon qui plonge vers l’arrière, je dirais que les changements stylistiques apportés à la 5 sont subtils mais fort jolis. Les portières arrière coulissent toujours pour offrir un seuil qui s’enjambe aisément.
Habitacle Il se juge d’abord à la fonctionnalité de ses six places. Les deux principaux baquets sont seyants et, juchés quand même plus haut que ceux d’une berline traditionnelle, autorisent une conduite assurée. Pour tirer profit de l’espace de chargement sans s’esquinter le dos à retirer les sièges, on peut rabattre à plat tous les dossiers arrière en un tour de main. Pour les fauteuils du milieu, j’ai bien apprécié la cache de rangement pour les appuie-tête amovibles. Les vide-poches, les porte-gobelet et les autres espaces de rangement abondent comme il se doit dans un véhicule à vocation familiale. Un bémol personnel : le bouton qui contrôle le volume de la sono est le premier à nous tomber dans la main, ce qui est bien, sauf que celui qui change les stations est plus gros. Devinez lequel mon cerveau commandait à mes doigts de manipuler en premier ?
Mécanique L’énergie de la 5 est toujours confiée à un 4-cylindres, mais sa cylindrée est passée de 2,3 à 2,5 litres, alors que sa puissance a grimpé de 153 à 157 chevaux. D’accord, on ne dissertera pas longtemps sur ses quatre nouveaux chevaux, mais confirmons que la puissance est suffisante. La boîte de vitesses manuelle compte désormais un 6e rapport, la boîte automatique dénombre 5 rapports, et les aides électroniques usuelles équipent de série les deux versions offertes, GS et GT.
Comportement La visibilité est bonne dans toutes les directions. La suspension encaisse la majorité de nos nids-de-poule sans menacer séance tenante de faire la grève. Le moteur travaille rarement en grognant, à moins de le pousser dans ses derniers retranchements au moment de dépasser. J’ai été à peu près heureux d’obtenir une consommation moyenne de 10 litres aux 100 kilomètres durant mon galop d’essai, mais je sais que Mazda peut faire mieux; d’ailleurs, c’est maintenant une question de mois avant que ses ingénieurs répandent dans toute la famille le nouveau moteur Sky censé faire enrager les pétrolières.
Conclusion Mazda a pris les moyens pour maintenir la 5 dans le cœur des Québécois. J’espère seulement que ce sera suffisant pour repousser les attaques des prétendants au trône puisque la recette Mazda n’est point secrète.
Forces Format qui fait du sens – Intérieur sympathique, convivial et polyvalent
Faiblesses Manque d’innovations renversantes – On espère encore une meilleure consommation de carburant
La cote Verte
consommation (100km) man. 8,3 l auto. 8,1 l
émissions polluantes co2 man. auto.
empreinte écologique (nombre d?arbres à planter par année): indice d?octane: 87
coût du carburant moyen par année man. auto.
nombre de litres par année man. auto.
( source mazda )
Fiche d'identité
versions gs, gt
roues motrices avant
portières 5 nombre de passagers 6
première génération 2006
génération actuelle 2006
construction hiroshima, japon
sacs gonflables 6 (frontaux, latéraux avant et rideaux latéraux)
concurrence kia roo, ford c-max
Fiche technique
moteur
l4 2,3 l dact 157 ch à 6000 tr/min
couple 163 lb-pi à 4000 tr/min
transmission manuelle à 6 rapportsautomatique à 5 rapports avec mode manuel
en option
0-100 km/h
vitesse maximale
autres composantes
sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle électronique de la stabilité
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus gs p205/55r16 gt p205/50r17
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 1500 à 1700 $
40 ans 1100 à 1300 $
60 ans 900 à 1100 $
collision frontale 5/5
collision latérale 4/5
ventes du modèle de l?an dernier
au québec 3735
au canada 8638
dépréciation 47,7 %
rappels (2006 à 2011) 4
cote de fiabilité
garantie générale 3 ans/80 000 km
garantie motopropulseur 5 ans/100 000 km
perforation 5 ans/kilométrage illimité
assistance routière 3 ans/80 000 km
nombre de concessionnaires
au québec 60
au canada 167
nouveautés en 2012 redessiné, nouveau
Dimensions
empattement 2750 mm
longueur 4585 mm
largeur 1750 mm
hauteur 1615 mm
poids man. 1551 kg auto.1569 kg
diamètre de braquage 11,2 m
coffre 112 l, 857 l (sièges abaissés)
réservoir de carburant 60 l
moteur l4 de 2,5 l
Transport et préparation
1595$