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Nos essais routier

Mazda MX5 2006

L’Annuel de l’automobile 2006
Mazda MX5

27 995 $

Par Michel Crépault

MAZDA MX-5

Jamais deux sans trois

Ne l’appelez plus Miata mais bien MX-5. Mazda Canada utilisera encore un peu les deux noms, pour faciliter la transition, mais c’est le souhait du siège social d’uniformiser la désignation du cabriolet à l’échelle mondiale en ne conservant que l’appellation alpha-numérique. Ce ne sera pas aisé de chasser le nom Miata de notre esprit mais pensez à la torture que viennent d’endurer les ingénieurs et designers de Mazda Motor : comment approcher cette troisième génération d’un succès sans rater son coup? En multipliant les précautions et en laissant la hache au garage. Seuls outils autorisés : scalpel et passion.

CARROSSERIE

Selon les bonzes de Mazda, une pièce – une seule! – de l’ancienne MX-5 s’est retrouvée sur la nouvelle, soit le témoin des clignotants monté de part et d’autre des ailes avant. Et encore n’est-ce vrai que pour les modèles européens puisque les MX-5 nord-américaines s’en sont toujours passées. Alors, si tout a tant changé, on en pense quoi? Premièrement, il faut prendre son temps pour absorber lesdits changements parce que, sur le coup, ils ne sont pas évidents. Un icône entre les mains, on n’allait pas en massacrer le look! Toutefois, en y regardant de plus près, on enregistre les modifications. Le nez, pour un, a perdu sa petite gueule de requin rieur pour devenir plus agressif. Les flancs s’inspirent des formes musclées de la RX-8, question d’afficher un code génétique familial. Dans l’ensemble, sans être macho, je dirais que la MX-5 est devenue plus virile. Le cabriolet a délaissé ses bermudas en faveur d’un blouson de cuir pour jouer dans la cour des Z4 et Boxster

HABITACLE

Le plus important à savoir, c’est que les designers ont gagné des centimètres dans la cabine. Les personnes de grande taille qui hier conduisaient à l’étroit jouissent désormais d’une habitabilité augmentée. Le pare-brise, par exemple, s’étire davantage pour créer un meilleur dégagement pour la tête. Les porte-gobelets creusés dans la console centrale sont toujours à ignorer si vous ne voulez pas donner du coude dans votre breuvage préféré au moment de changer les vitesses mais Mazda, pas borné, en a aménagé d’autres dans les portières, beaucoup plus pratiques. Entre les deux baquets, la cloison verticale recèle un espace de rangement et un haut-parleur. Le coffre lui-même a pris de l’expansion, mais inutile de rêver en couleurs, il convient surtout aux adeptes de la simplicité volontaire.

Un vrai changement concerne la capote : les deux agrafes aux coins ont été remplacées par une seule positionnée au centre. La manipulation du toit, qui était déjà d’une simplicité désarmante, l’est encore plus. En le rabattant derrière vous, un clic se fait entendre, confirmant l’arrimage sécuritaire. Par contre, au moment de recoiffer l’auto, ne soyez pas insouciant comme moi : sur l’autoroute, le toit s’est soudainement ouvert parce que je l’avais mal agrafé. Pour l’ancrer parfaitement, il faut au préalable maintenir les glaces entrouvertes.

La GX de base reçoit quelque chose comme 1 000$ d’accessoires supplémentaires de série, dont des pneus de 16 pouces et une colonne inclinable, sans subir une hausse de prix. La version GS suit avec l’ABS. La GT offre le cuir, la sono rehaussée et également l’option de la transmission automatique. Pour finir, le Canada aura droit à 150 exemplaires des 3 500 MX-5 Édition Spéciale 2006 (cuir rouge, accents de chrome et voiture numérotée).

MÉCANIQUE

Le 4-cylindres de 2,0 litres (un 1,8L offert aussi en Europe) a grimpé jusqu’à 170 chevaux, un gain de 28 CV. Ça fait une différence, on s’en doute, mais j’en entends déjà qui réclament une version Mazdaspeed où, par exemple, un turbo se faufilerait sous le capot. Mazda est muet sur le sujet mais, en attendant et n’en déplaise aux grognons, on dispose d’un couple intéressant sous la pédale puisque 90% du muscle est disponible entre 2 500 et 6 700 tr/min (ligne rouge).

Selon les versions, on orchestrera ces performances à l’aide d’une boîte manuelle à 5 ou 6 rapports, ou encore en cochant la transmission Activematic à 6 vitesses.

COMPORTEMENT

Un aveu : mes premiers kilomètres avec une GT à boîte manuelle 6 vitesses m’ont laissé sceptique. Quelques instants, j’ai cru que les ingénieurs de Mazda avait altéré ou effacé le plaisir pur et sympathique d’une MX-5. La direction semblait un brin lourde. En fait, toute l’auto paraissait traîner des kilos supplémentaires (vérification faite, le modèle 2006 n’accuse que 10 kilos de plus, un exploit compte tenu des nouvelles dimensions et des aides électroniques embarquées). Même le chant du moteur sonnait empesé. Et puis, tranquillement, j’ai retrouvé le maniement court et rugueux du sélecteur de vitesse (ah, celui-là, il est unique!), je saisissais de mieux en mieux ce que Mazda avait cherché et réussi à faire avec le roadster le plus vendu au monde (c’est écrit dans le Livre des records Guinness : marque de 700 000ventes dépassée en 2004, et ça continue…). L’auto ne s’est pas vraiment embourgeoisée ou assagie, elle s’est peaufinée. L’empattement accru rend les balades moins sautillantes; le poids 50/50 rend encore plus naturel les courses intempestives; et les précieux centimètres dans l’habitacle nous permettent de jouir de la MX-5 sans être engoncé.

La certitude que la MX-5 n’a rien perdu de ses charmes s’est confirmée derrière le volant d’une version de base. Les sièges en tissu plutôt qu’en cuir m’ont plu. Je retrouvais l’essence de ce que doit être une Mia… (s’cusez, ça va finir par rentrer!), une MX-5 pour plusieurs d’entre nous : une voiture simple, exempte de falbalas, mais riche en sensations animales.

La meilleure surprise de la journée, je l’ai vécue au volant d’une MX-5 à boîte automatique. Dans le passé, j’aurais été le premier à lever le nez sur pareille combinaison, je vous aurais même traité d’hérétique! Sauf que maintenant… Mazda a installé des palettes à la F1 grosses comme des pizzas derrière le volant. On change les vitesses du bout des doigts et c’est littéralement grisant. Les sorciers nippons ont concocté des rétrogradations comme si vous effectuiez un talon-pointe : le régime monte une seconde pour ne pas trop affecter votre vélocité. Vos commandes du bout des doigts sont acceptées instantanément. Prendre son pied… sans pédale d’embrayage, allez y comprendre quelque chose!

CONCLUSION

Imaginez-vous en train de serpenter sur une route de campagne, le toit baissé, un CD préféré dans le lecteur, la direction qui obéit à la moindre de vos impulsions, la suspension agile qui fait son possible pour se moquer de nos affreuses routes, une répartition de poids idéale (je ne parle pas de votre passager!) qui vous permet de jongler avec les transferts de masse avec une maîtrise frisant le grand art et, finalement, une personne chère à votre cœur assise dans l’autre baquet (là je parle de votre passager!). Tout ça pour deux, voire trois fois moins cher qu’un autre roadster. C’est ce genre de sensations, de préférence estivales, que vous offre la Mazda MX-5. L’ancienne génération le faisait déjà, la nouvelle le fait désormais avec plus de charisme et de maturité. La MX-5 peut procurer des instants fugaces de bonheur à celui ou celle qui affectionne la route, la liberté et l’impression d’être alors le roi du monde.

FORCES

  • Design accroche-cœur
  • Maniabilité réjouissante
  • Se déplacer avec du plaisir à bon prix

FAIBLESSES

  • Deux places et petit coffre : pas toujours pratique
  • Tableau de bord noir luisant (option) discutable

Fiche d'identité

modèle mx-5

version(s) gx, gs, gt, se (édition limitée)

roues motrices arrière

portières 2

première génération 1990

génération actuelle 2006

construction hofu, japon

sacs gonflables 2, frontaux (2 latéraux sur gt)

concurrence chrysler pt cruiser décapotable, mini cooper cabrio, pontiac solstice, volkswagen new beetle cabrio

Fiche technique

moteurs

l4 2,0 l dact 170 ch à 6700 tr/min (166 ch avec boîte auto.)

couple 140 lb-pi à 5000 tr/min

transmission manuelle à 5 rapports (gx), manuelle à 6 rapports (gs/gt/se), automatique à 6 rapports, séquentielle (option)

0-100 km/h 8 s

vitesse maximale 205 km/h

consommation (100 km) 8,4 l (man. 5 vit.). 8,5 l (man. 6 vit.), 8,7 l (auto.) (octane: 91)

sécurité active freins abs (gs/gt/se), antipatinage et contrôle de stabilité électronique (gs/se)

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante

freins avant disques

freins arrière disques

direction à crémaillère, assisté

pneus p205/50r16 (gx), p205/45r17 (gs/gt/se)

Au quotidien

prime d'assurance

25 ans 3300 à 4000 $

40 ans 2100 à 3200 $

60 ans 1600 à 2000 $

collision frontale nm

collision latérale nm

ventes du modèle l'an dernier

au québec 476

au canada 1146

dépréciation (3 ans) 43,2 %

rappels (2000 à 2005) 1

cote de fiabilité nm

nouveautés en 2006 véhicule entièrement redessiné

Dimensions

empattement 2330 mm

longueur 3990 mm

largeur 1720 mm

hauteur 1245 mm

poids   1108 kg (man. 5 vit.), 1119 kg (man. 6 vit.), 1132 kg (auto.)

diamètre de braquage 9,4 m

coffre 150 l

réservoir de carburant 48 l