Mercedes-Benz GLK
Daniel Rufiange
Avec le GLK, Mercedes-Benz a frappé un grand coup en 2009. Non seulement proposait-elle un produit intéressant dans un segment en pleine effervescence, mais elle accouchait d’un VUS aux lignes tranchées, séduisant et donnant une expérience au volant aussi sentie que rassurante. Les consommateurs ont été nombreux à lever la main.
D’ailleurs, prêtez-y attention sur la route. Vous en verrez partout. Si ce véhicule vous intéressait dans le neuf, mais que son prix vous refroidissait, voilà le temps venu de trouver la bonne affaire dans le marché de l’occasion. Il faut cependant savoir que la valeur de revente est bonne et qu’on ne vous fera pas de cadeaux. Néanmoins, en fouillant…
Les petites annonces vont vous faire découvrir quelques variantes avancées au fil des années. La plus commune se veut le GLK 350 qui est équipé d’un V6 de 3,5 litres, moteur qui a vu sa puissance être majorée de 268 à 302 chevaux en 2013. Avant cette année-là, le GLK pouvait être servi en configuration à propulsion, un choix moins intéressant. Attention, car les meilleures offres risquent d’être là. Toujours en 2013, on ajoutait une déclinaison qui mérite d’être sérieusement considérée, le GLK 250 BlueTEC. Équipé d’un 4-cylindres de 2,1 litres biturbo, il produit surtout un couple maximum impressionnant de 369 livres-pieds pour des prestations tout à fait honnêtes. En prime, la consommation moyenne va osciller autour de sept litres aux cent kilomètres.
Le GLK a été conservé au catalogue de Mercedes-Benz jusqu’à la fin de 2015. Il a été renouvelé pour 2016, mais a changé d’allure et de nom. Le nouveau GLC est plus raffiné, plus agile, mais esthétiquement, il ne vous propose pas ce style unique propre au GLK.
Aux commandes de ce dernier, le confort est bien sûr remarquable, mais on sent aussi qu’on repose sur un châssis très rigide. On a parfois l’impression de conduire un char d’assaut tellement cette impression est forte. À l’intérieur, la présentation est jolie et la qualité d’assemblage est à la hauteur de la réputation du constructeur. Le volume de 1550 livres libéré à l’arrière lorsqu’on rabat les sièges est correct, sans plus. Une bonne note pour la capacité de remorquage, qui peut atteindre 2400 kilos.
Et, en terminant, bonne nouvelle : le GLK est plus fiable qu’on ne pourrait le croire. Les coûts d’entretien demeurent élevés, toutefois.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 3/5
Valeur de revente : 3,5/5
À SURVEILLER
Système électrique, freins, coussinet
de bras latéral (suspension).
RAPPELS (2)
Certains véhicules pourraient ne pas être conformes aux
exigences concernant au système d’éclairage et dispositifs rétro
réfléchissants. (2012)
Sur certains véhicules munis d’un moteur diesel à quatre cylindres,
le joint d’étanchéité du tendeur de la chaîne de distribution pourrait
faire défaut, ce qui causerait une fuite d’huile. (2014)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 3/5
Valeur de revente 3,5/5
À SURVEILLER
Système électrique, freins, coussinet de bras latéral (suspension).
RAPPEL
Fiche technique
V6 3,5 L DACT (2011-2012)
268 CH À 6000 TR/MIN | COUPLE 258 LB-PI À 2400 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 7 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 11,2 L (OCTANE 91)
L4 2,2 L BITURBO DACT DIESEL (2013-2015) (GLK 250 BLUETEC)
200 CH À 3800 TR/MIN | COUPLE 369 LB-PI DE 1600 À 1800 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 7 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 8,3 L (DIESEL)
V6 3,5 L DACT (2013-2015) (GLK 350)
302 CH À 6500 TR/MIN | COUPLE 273 LB-PI DE 3500 À 5250 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 7 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 11,1 L (OCTANE 91)
VOLUME DU COFFRE 450 L, 1550 L (SIÈGES ABAISSÉS)