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Mercedes Benz Classe M 2006

L’Annuel de l’automobile 2006
Mercedes Benz Classe M

51 800 $

Par Benoit Charette

Mercedes ML 2006

Cette fois, c’est la bonne !

Avant 1997, personne d’autre que Land Rover n’avait osé construire un véhicule utilitaire de luxe. Il faut créditer Mercedes d’avoir été le premier à faire un pas dans cette direction avec le ML. Les Acura MDX, BMW X5, Cadillac SRX, Hummer H2, Lexus RX 330, Lincoln Aviator, Infiniti FX45, Porsche Cayenne, Volkswagen Touareg et Volvo XC90 existent en raison du succès de Mercedes. Malheureusement, la première génération de ML manquait cruellement de sophistication, offrait un intérieur bâclé et une finition quelconque, sans parler de la conduite approximative et d’une fiabilité qui en a laissé plus d’un sur son appétit. Bref, un véhicule ordinaire, voire décevant, considérant le statut de fabricant haut de gamme de Mercedes. Le grand constructeur allemand n’avait pas l’intention de commettre la même erreur deux fois et semble avoir bien appris de sa première expérience.

Carrosserie

Sous des traits que l’on reconnaît au premier coup d’œil, le nouveau ML est plus gros, plus costaud et beaucoup plus peaufiné au chapitre du style. La lunette arrière, par exemple, enveloppe le pilier D à la manière d’un véhicule concept. La calandre «râpe à fromage» flanqué de l’énorme étoile d’argent donne aussi un style unique. Cette même calandre peut être agrémentée d’un groupe d’option «Jurassic Park», qui donne une saveur d’expédition africaine.

La première génération de Classe M était construite sur un châssis à échelle pour accentuer ses gènes de camion. Depuis, les châssis monocoques se sont avérés être un meilleur compromis entre le confort et les capacités de franchissement. Pour cette nouvelle génération de VUS, Mercedes a donc opté pour cette solution et offre un véhicule non seulement beaucoup plus rigide, mais plus léger et proposant une conduite digne des berlines de la marque.

Habitacle

L’ancien tableau de bord tapissé de mauvais plastique a été relégué aux oubliettes et personne ne s’en plaindra. La version 2006 est à des années lumières de l’ancienne génération. Premièrement, l’aspect général de la planche de bord offre un coup d’œil beaucoup plus moderne. Les commandes rappellent celles de la SLK, tandis que l’assemblage et la finition offrent la même qualité qu’à bord d’une Classe S. La transmission au plancher a disparu; en lieu et place, une petite manette baptisé Direct Select, montée à la droite du volant et très semblable à celle la Série 7 de BMW. Une petite poussée vers le bas pour mettre en position Drive, vers le haut pour reculer et en appuyant sur un petit bouton sur le bout de la manette vous revenez en position de stationnement. Simple et efficace.

Le format plus généreux du véhicule offre plus d’espace pour les passagers tant à l’avant qu’à l’arrière. La Classe M est aussi le second modèle de la famille Mercedes à offrir en option le Pre-Safe, qui peut pressentir l’imminence d’une collision et préparer les passagers en conséquence. C’est aussi le premier véhicule du groupe à offrir une protection active contre les coups de lapin (mieux connu sous le nom de whiplash). Je vous fais grâce des coussins et rideaux gonflables et autres aides à la conduite, qui sont devenus monnaie courante dans un véhicule de cette catégorie. Ma seule plainte concernant l’habitacle provient de la qualité de certains matériaux qui ont un aspect bon marché, comme quoi il y a encore quelques points à améliorer.

Mécanique

Le choix pour 2006 se limite pour l’instant à deux versions. Vous avez d’abord le ML 350, avec un V6 3,5 litres de 272 chevaux tous très disponible, travaillant en harmonie et en silence, et capables de soutenir un rythme d’enfer sans montrer une goutte de sueur. Une seule règle à respecter pour bien profiter du V6 : il faut travailler à plus haut régime, car il se fait un peu prier pour se mettre en marche, mais la boîte automatique à sept rapports a tôt fait de prendre le dessus avec brio.

Pour ceux qui veulent un peu plus de viande, le V8 5 litres de 306 chevaux offre un grondement plus sourd, mais très civilisé. Il franchit le 100 km/h départ arrêté en 7 secondes à peine, avec du couple à revendre à bas régime. Le ML 500 profite aussi de l’excellente transmission à sept rapports. Celle-ci est d’une onctuosité exemplaire : on doit tirer l’oreille pour percevoir les changements de rapports. Les amateurs de cavalerie de course devront patienter jusqu’à l’an prochain pour pouvoir mettre la mais sur la version ML 55 AMG, qui promet d’être, comme tous les produits AMG, une véritable dévoreuse de bitume… et d’essence !!!

Comportement

Généralement, on ne met pas les mots performances et utilitaires dans la même phrase, mais l’excellent châssis du nouveau ML invite à la conduite sportive. Si vous devez choisir parmi les nombreuses options, je vous recommande la suspension Airmatic qui, en plus de procurer un comportement hors de l’ordinaire, ne fait qu’une bouchée des imperfections de la route. Vraiment impressionnant. Cette rigidité de la coque amène aussi une tenue de cap digne d’une berline sport; très peu de roulis et une agilité qui cache très bien le poids du véhicule. La direction est précise, un peu légère au centre, mais pour un utilitaire, le ML se classe parmi les meilleurs de la catégorie.

Pour ceux qui ont l’intention de faire l’école buissonnière avec un véhicule de ce prix, Mercedes offre le groupe d’options Off Road, qui inclut une protection des éléments mécaniques sous le véhicule et une grille spécifique à l’avant. De plus, la suspension pneumatique permet d’ajuster la hauteur du véhicule jusqu’à 291 millimètres pour une réelle capacité de franchissement. Ajoutez à tout cela une boîte de transfert et des différentiels autobloquant au centre et à l’arrière, et vous êtes au volant d’un véritable coureur des bois, sans jamais quitter le confort d’un véhicule de luxe.

Conclusion

Pas de doute, Mercedes a bien appris de sa première expérience qui a laissé un petit arrière-goût dans la bouche de plusieurs propriétaires. Beaucoup plus pertinent que la première génération, le nouveau ML est plus rapide, plus agile, mieux construit et plus confortable. Il est vrai qu’avec la lutte féroce que se livre les constructeurs dans cette catégorie de véhicules très contingentée, Mercedes n’avait pas droit à l’erreur; les concepteurs et ingénieurs ont très bien relevé le défi. C’est un véhicule qui revient de loin, mais huit ans après sa première mise en marché, Mercedes a le mérite d’avoir écouté les critiques et accouché d’un véhicule qui, cette fois, a les outils pour se retrouver au sommet de la hiérarchie. Un seul point d’interrogation, celui de la fiabilité, qui demeure encore une énigme. C’est le seul item qui m’empêche de vous la recommander sur le champ. Pour le reste, il y a très peu à redire, sauf des félicitations.

Forces

La transmission à sept rapports onctueuse

La coque d’une rigidité exemplaire

La suspension Airmatic

Réelles capacités hors route

Faiblesses

Certains plastiques bon marché à l’intérieur

Légère inertie à bas régime (V6)

Direction floue au centre

Fiabilité à prouver

Fiche d'identité

modèle classe m

version(s) ml350, ml500

roues motrices 4

portières 4

première génération 1998

génération actuelle 2006

construction tuscaloosa, alabama, états-unis

sacs gonflables 8, frontaux, latéraux avant et arrière, rideaux latéraux

concurrence acura mdx, audi q7, bmw x5, buick rainier, cadillac srx, infiniti fx, jeep grand cherokee, land rover lr3, lexus rx, porsche cayenne, saab 9-7x, volkswagen touareg, volvo xc90

Fiche technique

moteurs

(1)

v6 3,5 l dact 268 ch à 6000 tr/min

couple 258 lb-pi à 2400 tr/min

transmission automatique à 7 rapports, séquentielle

0-100 km/h 8,4 s

vitesse maximale 188 km/h

consommation (100 km) 12,6 l (octane: 91)

(2)

v8 5,0l sact 302 ch à 5600 tr/min

couple 339 lb-pi à 2700 tr/min

transmission automatique à 7 rapports, séquentielle

0-100 km/h 6,9 s

vitesse maximale 188 km/h

consommation (100 km) 14,2 l (octane: 91)

sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante

freins avant disques

freins arrière disques

direction à crémaillère, assisté

pneus p255/55r18

Au quotidien

prime d'assurance

25 ans 4700 à 4900 $

40 ans 3400 à 3600 $

60 ans 2300 à 2500 $

collision frontale nd

collision latérale nd

ventes du modèle l'an dernier

au québec 333

au canada 1823

dépréciation (3 ans) 51,4 %

rappels (2000 à 2005) 5

cote de fiabilité nm

nouveautés en 2006 modèle entièrement redessiné

Dimensions

empattement 2915 mm

longueur 4788 mm

largeur 1910 mm

hauteur 1773 mm

poids   ml350: 2145 kg, ml500: 2185 kg

diamètre de braquage 11,6 m

coffre 833 l, 2050 l (sièges abaissés)

réservoir de carburant 95 l

capacité de remorquage 2500 kg