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Mercedes Classe SLK 2012

L’Annuel de l’automobile 2012
Mercedes Classe SLK

66 500 $

Par Michel Crépault

Mercedes-Benz Classe SLK

Du chic et du chien

Pourquoi du chic et du chien ? Parce que la nouvelle SLK est un roadster dont le format convivial, combiné à une allure à la fois athlétique et racée, en fait un allié formidable pour qui veut circuler à bord d’un véhicule qui proclame haut et fort : « Moi, je l’ai l’affaire ! ». La première génération, en 1996, a charmé les amateurs de nouvelles tendances avec un toit rigide mais escamotable. La seconde a fait en sorte que conducteur et passager puissent jouir plus longtemps de l’élégant biplace en introduisant l’AIRSCARF, le foulard d’air chaud qui prolonge la saison à ciel ouvert. Voici maintenant la 3e génération, et vous vous doutez déjà que Mercedes-Benz s’est arrangée pour l’agrémenter d’un ou de deux atouts exclusifs, question de perpétuer la séduction. Trois modèles sont au menu : SLK 250, SLK 350 et SLK 55 AMG. Celui du milieu s’est pointé en même temps que les hirondelles du printemps, tandis que les deux autres ont préféré attendre l’automne.

Carrosserie Les stylistes se sont attelés à la tâche avec le mandat clair de viriliser la silhouette. C’est ainsi que la calandre reprend le nez agressif de la SLS, que les flancs mettent en relief de proéminentes trappes d’aération (décoratives et inspirées des roadsters des années 50), et que l’arrière-train n’a jamais paru aussi musclé. Qui plus est, suivant une stratégie chère à Mercedes-Benz, la SLK 350 s’affuble de série du style et du comportement dynamique empruntés à la division AMG. Le long capot en V et l’arrière ramassé confèrent une allure classique, mais examiner l’ancienne et la nouvelle SLK revient à comparer un artisan du cirque de Barnum & Bailey et un autre du Cirque du Soleil. Le précédent modèle arborait une allure d’éperon, mais favorisait des contours lissés. Le nouveau est beaucoup plus extraverti, spectaculaire, même, avec les artifices AMG. Certains regretteront l’allure plus épurée, d’autres aimeront les biceps bombés. Alors que la longueur a gagné 3,1 centimètres, et que l’empattement n’a pas bougé, le coefficient de pénétration dans l’air est passé de 0,32 à 0,30.

Habitacle Je vous disais que le constructeur n’allait pas dévoiler une nouvelle SLK sans nous gratifier d’une ou de deux surprises. La première a été baptisée MAGIC SKY CONTROL : au toucher d’un bouton logé en haut du pare-brise, le toit panoramique offert en option, au départ fumé, s’éclaircit comme par enchantement. Pesez encore et le panneau s’obscurcit. Le fameux bouton envoie une décharge électrique qui réaligne les particules du panneau vitré de façon à laisser passer plus ou moins la lumière. Il s’agit de la première application de cette technologie dans l’industrie de l’automobile, et soyez certains que Mercedes-Benz l’étendra avec le temps à d’autres modèles. La deuxième bonne idée s’appelle AIRGUIDE. Deux panneaux en acrylique patientent derrière les arceaux de sécurité. Quand on les fait pivoter entre les deux appuie-tête, ils forment un coupe-vent pas mal moins encombrant que les anciens dispositifs à assembler. Cette innovation suit logiquement l’avènement de l’AIRSCARF et se veut une alternative moins coûteuse au AIRCAP du cabriolet de la Classe E. L’équipement standard de la 350 comprend également un éclairage d’ambiance, c’est-à-dire des lisières lumineuses rouges le long de la console centrale et des vide-poches. Très in. En optant pour l’ensemble Premium, on obtient la sono harman/kardon. Parmi les autres options, notons le dispositif qui stationne en parallèle à votre place et une horloge analogique d’une autre époque chapeautée d’une visière (drôle de petite touche anachronique à bord d’un intérieur dernier cri et qui, dans le fond, imite l’ensemble Chrono fort populaire chez Porsche). Un mot sur le coffre, d’ordinaire le talon d’Achille des cabriolets : un plateau du plancher se retourne afin de donner quelques centimètres de profondeur supplémentaires aux bagages.

Mécanique La 220 (que nous n’aurons pas) et la 250 reçoivent le 4-cylindres de 1,8 litre de 204 chevaux de la Classe C. Consommation moyenne estimée de 6,2 litres aux 100 kilomètres, 0 à 100 km/h en 6,6 secondes et vitesse maxi de 243 km/h. La SLK 350, pour sa part, fait confiance au M276, un V6 de 3,5 litres qui délivre 302 chevaux (306 en Europe) et un couple de 273 livres-pieds entre 3 500 et 5 250 tours par minute. Le test du 0 à 100 km/h se boucle en 5,6 secondes (quatre dixièmes de mieux que la C). Bien entendu, cet exploit ne signifierait rien si le constructeur ne pouvait pas annoncer simultanément une réduction de la consommation de carburant et des émissions nocives : 7,1 litres (au lieu de 9,8) aux 100 kilomètres, grâce à la 7G-TRONIC à 7 rapports et à l’injection directe de carburant. Mais permettez du scepticisme face à ces chiffres puisque nos SLK sont privées de la technologie ECO d’arrêt-démarrage qui équipe les voitures européennes. Le retour en force du modèle 55 AMG se célébrera avec le V8 de 5,5 litres et quelque 525 chevaux. Parmi les aides électroniques proposées, je retiens le freinage PRE-SAFE qui intervient lui-même quand les sonars détectent une collision imminente.

Comportement Quand on passe de la 250 à la 350 dans la même journée, on perçoit un peu la différence de 40 kilos. Dans les méandres rocailleux de Tenerife, aux îles Canaries, où s’est déroulée la présentation internationale, la maniabilité s’en ressentait. Les chevaux supplémentaires de la 350 arrivent sans peine à gommer la lourdeur inhérente du véhicule, mais j’ai quand même beaucoup apprécié la vitalité du 4-cylindres. Précisons aussi que les ingénieurs ont ajouté un gadget à l’échappement de la 250 qui rend plus guttural le chant du 1,8-litre. Le V6, lui, n’en a pas besoin. Ce biplace à motricité arrière fonctionne avec des bras multiples aux deux extrémités dans sa version basique. Une suspension facultative assure une conduite plus sportive grâce à des amortisseurs calibrés plus fermement, et le summum vient avec l’ensemble dynamic handling, qui contrôle l’élasticité électroniquement, selon les caprices de la chaussée. Cet ensemble sophistiqué est livrable avec une direction encore plus alerte (direct-steer) et un dispositif de freinage (Torque Vectoring) qui se révèle ni plus ni moins qu’un antipatinage excessivement raffiné. Résultats : vous pointez la SLK avec une précision de chirurgien et, pour vous remercier, elle vous gardera dans le droit chemin quand vous négocierez la courbe avec un excès d’enthousiasme. Sur l’autoroute, le mode croisière est à peu près imperturbable. Même à grande vitesse, la musique était parfaitement audible, et ma casquette n’a jamais menacé de s’envoler. L’AIRGUIDE est donc efficace, ce cabriolet peut perdre son toit sans baisser pavillon devant le vent et les bruits parasites, les ennemis usuels de la décapotable. Le toit « magique » fonctionne également, la différence de transparence étant telle qu’elle influe sur le degré auquel vous aurez besoin de faire fonctionner le climatiseur.

Conclusion Cette nouvelle génération de SLK a conservé l’attrait des précédentes tout en l’épiçant de lignes plus typées et de performances rehaussées. Avec ses deux places hyper confortables et son tempérament malgré tout fonceur, ça reste un véhicule de plaisance, le genre d’automobile qui transforme n’importe quelle route en partie de plaisir.

Forces Coque sculptée avec plus de poigne – Format convivial – Habitacle confortable – Sonorité agréable – Assemblage soigné

Faiblesses Visibilité arrière difficile – Rayon de braquage large – Espace de chargement limité malgré de bons efforts – Pas donnée

La cote Verte

consommation (100km) 8,8 l

émissions polluantes co2 indice d?octane: 91

coût du carburant moyen par année nombre de litres par année: (source: mercedes-benz)

Fiche d'identité

versions slk 350

roues motrices arrière

portières 2 nombre de passagers 2

première génération 1997

génération actuelle 2012

construction bremen, allemagne

sacs gonflables 8 (frontaux, latéraux, genoux coucteur et passager,tête)

concurrence audi tt, bmw z4, nissan 370z roadster, porsche boxster

Fiche technique

moteur

v6 3,5 l dact, 302 ch à 6500 tr/min

couple 273 lb-pi de 3500 à 5250 tr/min

transmission automatique à 7 rapports avec mode manuel

0-100 km/h 5,6 s

vitesse maximale 210 km/h (bridée)

autres composantes

sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante

freins avant disques

freins arrière disques

direction à crémaillère, assistée

pneus 300 p225/40r18 (av.) p245/35r18 (arr.)

Au quotidien

prime d?assurance

25 ans 3000 à 3200 $

40 ans 1900 à 2100 $

60 ans 1400 à 1600 $

collision frontale

collision latérale

ventes du modèle de l?an dernier

au québec 70

au canada 324

dépréciation 42,1 %

rappels (2006 à 2011) 1

cote de fiabilité

garantie générale 4 ans/80 000 km

garantie motopropulseur 4 ans/80 000 km

perforation 5 ans/kilométrage illimité

assistance routière 4 ans/kilométrage illimité

nombre de concessionnaires

au québec 12

au canada 53

nouveautés en 2012 nouvelle génération

Dimensions

empattement 2430 mm

longueur 4134 mm

largeur 2012 mm

hauteur (avec rétro.) 2006 mm

poids 1540 kg

diamètre de braquage 10,5 m

coffre 225 l (toit abaissé), 335 l (toit monté)

réservoir de carburant 68 l avec moteur v6 de 3,5 l

Transport et préparation

1995$