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Nos essais routier

Mitsubishi Montero 2006

L’Annuel de l’automobile 2006
Mitsubishi Montero

48 748 $

Par Antoine Joubert

Mitsubishi Montero

Instinct de survie

Un seul coup d’œil au Montero suffit pour savoir que le véhicule n’est plus dans le coup. Pourtant, Mitsubishi s’acharne à prolonger sa carrière, comme si le véhicule ne voulait tout simplement pas mourir. Cependant, son existence tardive n’est peut-être pas le fruit du hasard : sachant que le Montero s’est mérité moult trophées lors des différentes épreuves de rallye, on peut se demander si cet aventurier n’est pas mû par un formidable instinct de survie…

Carrosserie

Il s’est vendu l’an dernier 36 unités du Montero au Québec. Vous conviendrez donc que ce n’est pas parce que les ventes vont bon train qu’on ne le redessine pas. En fait, le véhicule est identique en tout point au modèle 2005, et entame sa sixième année sans changement majeur. Malgré son allure rustique, il faut tout de même admettre que le Montero se présente comme un utilitaire résolument macho, différent de tout ce que l’industrie automobile propose actuellement.

Habitacle

À l’intérieur, le Montero étonne par la qualité de sa finition. Les cuirs et boiseries sont du plus bel effet, et les plastiques nettement plus riches que sur l’ensemble des véhicules nord-américains. Fonctionnelle, la planche de bord regorge d’accessoires et de cadrans indicateurs. Certains seront cependant déçus d’apprendre qu’il n’existe aucun système de divertissement ou de navigation, même en option.

Plus gros que l’Endeavor, le Montero est le seul véhicule de la gamme Mitsubishi à offrir de l’espace pour sept occupants. Les places arrière peuvent convenir aisément à des enfants; quant à la rangée médiane, elle peut accueillir deux adultes ou trois enfants en tout confort. Les sièges avant offrent également un confort appréciable, en dépit d’un manque de soutien latéral. Grâce aux nombreux ajustements, le conducteur peut facilement trouver une position de conduite optimale.

Mécanique

Les 2 140 kilos du Montero sont coltinés par le sempiternel V6 de 3,8 litres, que Mitsubishi utilise à plusieurs sauces. Même s’il a prouvé sa fiabilité, sa présence est carrément injustifiée. Pour être en mesure de concurrencer efficacement la compétition, et pour offrir des performances à la limite du raisonnable, il faudrait certainement augmenter la puissance de 20%. À la rigueur, un V8 serait de mise car actuellement, le V6 peine à la tâche, tant le véhicule est lourd. Et bien sûr, comme il travaille sans relâche, la consommation s’en ressent.

Comportement

En examinant le véhicule sous toutes ses coutures, on remarque plusieurs éléments conçus pour la conduite hors route. Le Montero est l’un des rares de sa catégorie à recevoir des plaques de soubassement qui assurent l’intégrité des pièces mécaniques, ainsi que des pare-chocs conçus pour augmenter les angles d’approche en terrain montagneux. En revanche, on retrouve d’imposants marchepieds latéraux, qui réduisent la garde au sol.

Sur la route, le Montero fait sentir tout son poids, à un point tel qu’on a l’impression que le véhicule est chargé à bloc. La suspension à quatre roues indépendantes favorise le confort et absorbe efficacement chacune des imperfections de la route. La tenue de route est hasardeuse, en plus d’être handicapée par un roulis extrêmement prononcé, ainsi que par des pneumatiques à gros flancs. Ignorant ce que le terme aérodynamisme signifie, le Montero est sans doute l’un des utilitaires les plus sensibles aux vents latéraux. Presque aussi haut que large, il oblige le conducteur à corriger sa trajectoire à outrance, ce qui devient très agaçant lors d’un long trajet.

Conclusion

Malgré ses aptitudes hors route supérieures à la moyenne, le Montero ne possède rien pour convaincre l’acheteur, maintenant servi par une pléthore de véhicules concurrents. Le véhicule est sous-motorisé, dépassé sur le plan technologique, en plus de se trouver dans une salle de montre où les acheteurs craignent d’entrer, de peur que la marque ne soit frappée par le même sort que Daewoo. Je ne vous dis pas d’éviter le Montero, mais je ne vous le recommande pas non plus…

Fiche d'identité

modèle montero

version(s) limited

roues motrices 4rm

portières 4

première génération 1996

génération actuelle 2001

construction nagoya, japon

sacs gonflables 4, frontaux et latéraux

concurrence buick rainier, chevrolet trailblazer, dodge durango, ford explorer, gmc envoy, jeep grand cherokee, kia sorento, nissan pathfinder, toyota 4runner

Fiche technique

moteurs

v6 3,8 l sact 215 ch à 5500 tr/min

couple 248 lb-pi à 3250 tr/min

transmission automatique à 5 rapports, séquentielle

0-100 km/h 11,8 s

vitesse maximale 175 km/h

consommation (100 km) 13,9 l (octane: 87)

sécurité active freins abs, assistance au freinage

suspension avant indépendante

suspension arrière indépendante

freins avant disques

freins arrière disques

direction à crémaillère, assisté

pneus p265/70r16

Au quotidien

prime d'assurance

25 ans 3200 à 3400$

40 ans 2300 à 2700$

60 ans 1900 à 2100$

collision frontale 4/5

collision latérale 5/5

ventes du modèle l'an dernier

au québec 36

au canada 181

dépréciation (2 ans) 34,6 %

rappels (2000 à 2005) 1

cote de fiabilité nd

nouveautés en 2006 aucun changement majeur

Dimensions

empattement 2780 mm

longueur 4830 mm

largeur 1895 mm

hauteur 1815 mm

poids   2140 kg

diamètre de braquage 11,4 m

coffre 1127 l, 2750 l (sièges abaissés)

réservoir de carburant 90 l

capacité de remorquage 2268 kg