Mitsubishi Outlander
Par Vincent Aubé
La deuxième génération du VUS à tout faire va arriver sur nos routes en 2007. Plus grand, plus haut et clairement plus spacieux, ce nouveau venu a grandement aidé le constructeur au chapitre des ventes canadiennes. D’ailleurs, encore aujourd’hui, ce véhicule constitue, avec la gamme Lancer, la majorité des ventes canadiennes du constructeur. Le design de l’Outlander sera revu partiellement en 2010 alors que le département de design va adopter le museau en nez de requin de la Lancer au multisegment populaire. Pour 2014, l’Outlander va complètement changer avec la troisième génération du modèle.
Le design extérieur de l’Outlander est plus réussi, mais à l’intérieur, le résultat final l’est un peu moins. La planche de bord est recouverte d’un plastique bon marché, idem pour plusieurs panneaux de l’habitacle. Notez toutefois que les commandes sont judicieusement placées à la hauteur du tableau de bord. Les sièges des deux premières rangées offrent un confort adéquat, mais les deux places ajoutées dans le coffre du modèle cossu sont carrément des options temporaires. Il n’est pas recommandé de faire un Montréal-Québec à cet endroit. Sous le capot, Mitsubishi propose un moteur à 4 cylindres d’entrée de gamme de 2,4 litres d’une puissance correcte de 160 chevaux pouvant être livrée avec une boîte manuelle à 5 rapports ou une automatique qui en compte 4. L’offre supérieur est autrement mieux adaptée au gabarit du VUS. En effet, le V6 de 3 litres de 220 chevaux accomplit du meilleur boulot au chapitre des accélérations, surtout quand la cabine est remplie de passagers et d’équipement. Ce moteur est exclusivement offert avec une boîte automatique à 6 rapports qui accomplit du bon boulot.
L’Outlander est proposé en traction, en intégrale sur demande ou en intégrale permanente. Si les deux premiers modes d’entraînement se révèlent équivalents à ce que la concurrence offre, la transmission intégrale S-AWC (offerte à partir de 2010 sur le modèle GT) est semblable à celle utilisée dans la mythique Lancer Evolution. Avec de bons pneus d’hiver, ce modèle est très plaisant à conduire pendant une tempête de neige, si vous voyez ce que je veux dire !
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 4/5
Valeur de revente : 3/5
À SURVEILLER
Rien à signaler.
RAPPELS
Le raccord de faisceau non utilisé des sièges
électriques mal installé (2007-2008).
L’interrupteur de feux de freinage pourrait
avoir été contaminé avec de la graisse de
silicone pendant le montage du véhicule
l’empêchant de bien fonctionner (2008).
Le clapet de non-retour du servofrein pourrait
se coincer en position fermée lors de l’arrêt du
moteur (2009).
Inspection et remplacement du levier
d’actionnement des clignotants mal fabriqué.
(2012).
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 4/5
Valeur de revente 3/5
À SURVEILLER
Rien à signaler.
RAPPELS
Le raccord de faisceau non utilisé des sièges électriques mal installé (2007-2008).
Linterrupteur de feux de freinage pourrait avoir été contaminé avec de la graisse de silicone pendant le montage du véhicule lempêchant de bien fonctionner (2008).
Le clapet de non-retour du servofrein pourrait se coincer en position fermée lors de larrêt
Fiche technique
MITSUBISHI OUTLANDER (2007-2012)
L4 2,4 L SACT (2007-2011)
160 CH À 5750 TR/MIN | COUPLE 162 LB-PI À 4000 TR/MIN
TRANSMISSION MANUELLE À 5 RAPPORTS, AUTOMATIQUE À 4 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 2RM MAN. 9,3 L, 2RM AUTO. 9,6 L, 4RM MAN. 9,7 L, 4RM AUTO. 10,1 L (OCTANE 87)
V6 3,0 L DACT (2007-2011)
220 CH À 6250 TR/MIN | COUPLE 204 LB-PI À 4000 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 6 RAPPORTS AVEC MODE MANUEL SPORTRONIC
CONSOMMATION (100 KM) 10,4 L (OCTANE 87)
L4 2,4 L SACT (2012)
167 CH À 4100 TR/MIN | COUPLE 167 LB-PI À 4100 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À VARIATION CONTINUE
CONSOMMATION (100 KM) 2RM 8,0 L, 4RM 8,1 L (OCTANE 87)
V6 3,0 L DACT (2012)
230 CH À 6250 TR/MIN | COUPLE 215 LB-PI À 3750 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 6 RAPPORTS AVEC MODE MANUEL
CONSOMMATION (100 KM) 9,5 L (OCTANE 91)