Mitsubishi Outlander 2008 – 2013, Mitsubishi outlander 2009 – 2012

Mitsubishi Outlander (2008-2013)

LUC-OLIVIER CHAMBERLAND

L’Outlander est l’un des trois piliers de la marque japonaise aux côtés de la berline Lancer et du petit RVR. Sa popularité est indéniable pour la période de 2008 à 2013. Introduit en 2007, il change de mentalité pour adopter un format plus gros et plus pratique pour les familles ciblées.

À ce moment, Mitsubishi est sur un élan en matière de design. Les lignes sont agressives et plaisantes sur tous les angles. Bien que fier de son succès, on procèdera, en 2010, à une modification du museau du type « nez de requin » qui l’affilie à la Lancer.

Alors que l’extérieur est distinctif, il en va autrement de la présentation de l’habitacle qui brille par sa simplicité. Une large bande amincie constitue le tableau de bord. Bien que peu inspirant, il se révèle somme toute pratique et ergonomique pour le conducteur. Notez qu’il est l’un des rares de la catégorie à proposer 7 places. Les deux strapontins du coffre sont pitoyables, mais peuvent dépanner. Les 5 autres personnes auront un confort intéressant.

De base, c’est un 4-cylindres de 2,4 litres de 168 chevaux. Ce dernier est le seul livrable avec une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports ou une CVT. Constituant 70 % des ventes de l’Outlander, le V6 offre de bonnes performances avec ses 220 et 230 cavaliers. Sa capacité de remorquage table à 1 587 kilos. Alors que la transmission intégrale de base fait le travail de façon appropriée, on doit se tourner vers la version GT qui introduit le S-AWC en 2010. Il s’agit d’une dérive de ce que propose l’EVO à ses coureurs.

L’Outlander est un choix judicieux également concernant sa fiabilité et surtout le programme de garantie avancé par le fabricant. Les offres d’occasion peuvent, pour la plupart, en être encore couvertes.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3,5/5

Valeur de revente : 3/5

À SURVEILLER

Rien à signaler.

RAPPELS (4)  :

Le raccord de faisceau non utilisé des sièges

électriques mal installé (2008).

L’interrupteur de feux de freinage pourrait

avoir été contaminé avec de la graisse de

silicone pendant le montage du véhicule

l’empêchant de bien fonctionner (2008).

Le clapet de non-retour du servofrein pourrait

se coincer en position fermée lors de l’arrêt du

moteur (2009).

Inspection et remplacement du levier

d’actionnement des clignotants mal fabriqué.

(2012).