Mitsubishi RVR 2011 – 2012

Mitsubishi RVR

Daniel Rufiange

C’est à l’aube de 2011 que le RVR, le dernier venu chez Mitsubishi, a fait sa grande entrée sur le marché. Bien sûr, il ne se trouve pas encore en abondance dans les stationnements de véhicules d’occasion, mais ça ne saurait trop tarder; les premiers retours de location sont prévus pour l’automne, et plusieurs profiteront de l’arrivée du nouvel Outlander pour refiler leur RVR à leur concessionnaire.

Ses débuts chez nous n’ont pas été fracassants, le modèle ayant de la difficulté à trouver preneur au cours de sa première année de commercialisation. Cependant, dès son deuxième tour de piste, les gens ont commencé à l’adopter en plus grand nombre.

Le RVR est porteur de qualités que les consommateurs aiment bien. Il est relativement logeable, maniable en raison de sa petite taille, et tout de même frugal grâce à la consommation presque raisonnable de son moteur à 4 cylindres de 2 litres. En fait, conduit calmement, le RVR consomme en moyenne 9 litres aux 100 kilomètres; ça pourrait être mieux, mais ça pourrait être pire. En prime, l’appétit de la version à quatre roues motrices n’est pas plus important grâce à la contribution de la boîte CVT.

Parlant de cette dernière, ses lamentations quand on enfonce la pédale au plancher sont sérieusement agaçantes. Si vous n’aimez pas, vous feriez mieux de lorgner une version à boîte manuelle à 5 rapports. Cette dernière était livrable sur deux des trois habillages du RVR.

Ces trois derniers sont : ES à deux roues motrices, SE à deux ou à quatre roues motrices ainsi que GT, uniquement griffés aux quatre roues et strictement affublé de la boîte CVT.

Quant à l’expérience de conduite, elle est couci-couça. On aime la position de conduite surélevée et on apprécie l’aplomb du RVR quand on circule sur une route sinueuse. Le châssis est sain. Cependant, le manque de puissance du 4-cylindres est criant, et l’insonorité à bord est atroce. Pour ce qui est de la présentation intérieure, on invite les dépressifs à s’abstenir.

La bonne nouvelle, c’est que ce véhicule ne conservera pas ou très peu de valeur une fois atterri en grand nombre dans le marché de l’occasion. Il y aura certes de bonnes affaires à réaliser.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 4,5/5

Valeur de revente : 3/5

À SURVEILLER

Rien à signaler

.

RAPPELS

Inspection et remplacement du levier

d’actionnement des clignotants mal fabriqué.

(2012).