45 400 $
NISSAN 350Z
Formule gagnante
Certaines chaînes de restauration rapide utilisent les mêmes recettes depuis plus de 50 ans. Pourquoi ? Parce qu’elles détiennent une formule gagnante. C’est le cas de la 350Z. Depuis son introduction en 2002, le bolide de Nissan collectionne les honneurs. Voiture de l’année, 100 000 exemplaires vendus aux États-Unis, etc. En 2003, elle a même réussi à convaincre plus d’acheteurs que la Corvette, icône incontestée des sportives américaines et ce, sur son propre territoire ! Voilà qui a permis à Nissan d’attendre jusqu’à aujourd’hui pour retoucher sa Z – et encore, on ne parle que de changements mineurs.
CARROSSERIE
Les améliorations au chapitre du design se limitent à la partie avant de la voiture qui reçoit de nouveaux phares au xénon de série, ainsi qu’un pare-chocs que seul l’œil averti d’un connaisseur pourra le différencier de l’ancien. Ah oui, j’oubliais les nouvelles jantes de 18 pouces à l’avant et de 19 pouces à l’arrière, disponibles sur les versions Touring et Trac, qui font leur part pour démarquer la nouvelle cuvée. Les éternels insatisfaits pourront se rabattre sur le catalogue d’accessoires Nismo maintenant offert au Canada et qui offre, entre autres, un ensemble aérodynamique complet.
HABITACLE
L’intérieur de la 350Z subit aussi peu de changements que l’extérieur du véhicule. Dommage, car si la 350Z excelle à bien des égards, la présentation intérieure bénéficierait grandement d’une révision. Non pas qu’elle soit mal conçue ; pour une sportive, l’espace de rangement est suffisant, quoique pas toujours facile d’accès, et les proportions du coffre, comme celles de la cabine, sont généreuses. Ce serait plutôt l’utilisation de matériaux bon marché qui gâche la sauce. Nissan gagnerait à parfumer sa 350Z de petites touches de métaux, genre aluminium, métal brossé ou simili carbone.
MÉCANIQUE
Ha ! Ce bon vieux VQ35 ! Qu’est-ce que Nissan ferait sans lui ? La 350Z, secondée par une boîte manuelle à six rapports, extirpe 300 solides chevaux du populaire V6, utilisé dans à peu près tous les produits Nissan/Infiniti. On attribue l’augmentation de la puissance à de nouveaux pistons et arbres à cames. Quant aux modèles équipés de la boîte automatique, ils doivent se contenter ( ! ) de 287 chevaux au vilebrequin.
COMPORTEMENT
Bien calé dans son siège derrière le volant à trois branches ajustable en hauteur, le conducteur bénéficie d’une position de conduite qui s’adapte à tous les gabarits. Un petit coup de poignet et le premier rapport de la boîte manuelle est sélectionné, tandis que l’embrayage fait preuve de souplesse. Les 7 000 tours-minute arrivent et on passe en deuxième avec un léger mouvement du majeur, suivi encore du poignet. Le son du V6 chante juste. Six secondes plus tard, la 350Z passe les 100 km/h. On ne parle pas d’une accélération à déboîter la colonne vertébrale, mais là n’est pas l’intérêt du VQ. C’est le couple qui fait la différence. À 274 livres de couple, toujours à la portée du pied droit, la 350Z se tire toujours d’affaire.
Avec un poids de plus ou moins 1 500 kg, on ne peut pas dire que la 350Z suit une diète sévère et cela paraît en virage. La direction permet de placer la voiture là où on la veut, mais l’avant peut parfois faire cavalier seul. Il faut alors surveiller les transferts de poids, particulièrement sous la pluie où l’accélérateur peut autant servir à aligner la voiture qu’à la placer dans la situation passablement désagréable du tête-à-queue. Cela dit, aidée du contrôle de la traction et du système de répartition du freinage, la 350Z pardonne à peu près tout. Le freinage, pour sa part, est bon, mais perd rapidement de son efficacité sur piste. Vive les freins Brembo de la version Trac !
CONCLUSION
On achète une Nissan 350Z parce qu’elle est belle, parce qu’elle est relativement pratique et confortable pour une sportive, et parce qu’elle se vend à un prix raisonnable. Mais avant tout, c’est derrière le volant que la 350Z séduit vraiment. À tous les jours !
FORCES
V6 vénéré, à juste titre
Superbe silhouette
Habitacle pratique et confortable
FAIBLESSES
Décoration fade et bon marché à l’intérieur
Le modèle gagnerait à être plus exclusif
Freins Brembo non disponibles sur toutes les versions
NOUVEAUTÉS EN 2006
Phares au xénon
Lifting mineur de la section avant
Nouvelle jantes
Fiche d'identité
modèle 350z
version(s) performance, tourisme, roadster
roues motrices arrière
portières 2
première génération 1970
génération actuelle 2003
construction tochigi, japon
sacs gonflables 4, frontaux et latéraux (rideaux latéraux sur coupé)
concurrence audi tt, bmw z4 et 330ci, chevrolet corvette, chrysler crossfire, honda s2000, infiniti g35 coupé, mazda rx-8, mercedes-benz slk et clk, porsche boxster.
Fiche technique
moteurs
v6 3,5 l dact 287 ch à 6200 tr/min, man. 300 ch à 6400 tr/min
couple 274 lb-pi à 4800 tr/min, man.: 260 lb-pi à 4800 tr/min
transmission manuelle à 6 rapports, automatique à 5 rapports, séquentielle (option)
0-100 km/h 6,2 s
vitesse maximale 250 km/h
consommation (100 km) 10,1 (man.), 10,5 l (auto.) (octane: 91)
sécurité active freins abs, antipatinage, contrôle de stabilité électronique (performance), assistance au freinage, distribution électronique de force de freinage
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assisté
pneus p225/45r18 (av.), p245/45r18 (ar.)
Au quotidien
prime d'assurance
25 ans 3500 à 3700$
40 ans 2200 à 2400$
60 ans 2000 à 2200$
collision frontale 4/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l'an dernier
au québec 220
au canada 983
dépréciation (2 ans) 29,6 %
rappels (2000 à 2005) 1
cote de fiabilité 4/5
nouveautés en 2006 aucun changement majeur
Dimensions
empattement 2650 mm
longueur 4314 mm
largeur 1815 mm
hauteur coupé: 1323 mm, déc.: 1333 mm
poids performance : 1543 kg, tourisme : 1545 kg, roadster : 1633 kg
diamètre de braquage 10,8 m
coffre 193 l (coupé), 116 l (déc.)
réservoir de carburant 76 l