49 948 $ à 56 498 $
Nissan 350Z
Cerveau japonais, muscle américain
L’histoire de la Z remonte maintenant à plus de 40 ans. Depuis la toute première Z (Datsun 240Z de 1968) à la Nissan 350Z d’aujourd’hui, cinq générations ont vu le jour. La Z détient d’ailleurs le record mondial de la sportive la plus vendue au monde, avec plus de 1 685 000 heureux propriétaires. Et ce n’est pas fini.
CARROSSERIE
On doit la franche réussite des lignes de la 350Z au studio de design de Nissan à LaJolla, en Californie. Assise sur la plateforme FM de Nissan/Infiniti (G35, M, EX, FX), la carrosserie de la 350Z se démarque par son long museau, sa haute ceinture de caisse, ses larges flancs et son hayon de type hatchback. Certains détails, comme les volumineuses poignées de portes en aluminium, les phares au xénon et les roues de type Ray Racing (18 po en avant, 19 en arrière), accentuent le design déjà racé de la Z. Un modèle convertible est aussi disponible avec un toit mou rétractable électriquement. Cependant, comme c’était le cas sur la 300ZX, cette version cabriolet ne jouit pas de la même fluidité des traits que la 350Z à toit rigide.
HABITACLE
Je dois joindre ma voix à l’une des critiques les plus persistantes au sujet de la Z. En effet, bien qu’elle soit fonctionnelle, la cabine n’a pas le panache d’une voiture de luxe. Il semblerait qu’on ne peut pas tout avoir en ce bas monde, surtout quand pareil bolide se vend à ce prix. Il faut donc accepter certains compromis et, dans le cas de la 350Z, compte tenu de ses performances, il s’agit somme toute d’une concession acceptable. Consolation : le cuir vient de série sur toutes les 350Z canadiennes. Quant à l’instrumentation ajustable avec le volant, rien à redire, le tout étant bien visible. Et pour une voiture sport, les rangements ne manquent pas. Ma seule autre plainte s’adresse aux porte-gobelets incorporés dans les bas de portière. L’idée est bonne mais particulièrement mal exécutée parce qu’il est strictement impossible d’y déposer une liqueur sans en reverser les trois quarts !
MÉCANIQUE
Depuis 2006, c’est l’engin codé VQ35HR qui anime la 350Z. Il s’agit de la quatrième évolution du V6 de 3,5L de Nissan auquel la presse spécialisée a décerné nombre de récompenses. Cette version est la plus musclée de la série VQ35 en développant 306 chevaux et 286 livres de couple au vilebrequin. La zone rouge de la Z commence maintenant à 7 500 tr/min. Cette puissance peut être envoyée aux roues arrière via une transmission manuelle six vitesses ou une transmission automatique à cinq rapports. Dans les deux cas, un différentiel à glissement limité de type viscocoupleur aide les roues à gérer la traction du véhicule.
COMPORTEMENT
Il faut être soit très snob, soit être totalement contre le concept même des voitures sport pour ne pas apprécier un tour de roue au volant d’une Z. La mécanique émet un joli son, que l’on peut améliorer avec un échappement Nismo, de la division performance du manufacturier. Chaque rapport offre une plage de puissance linéaire et plus que satisfaisante. Même la sixième vitesse de la version manuelle libère assez de jus pour dépasser sans devoir visiter le rapport inférieur.
Sans trop sacrifier au confort, la tenue de route est ferme. En poussant un peu, on joue avec la limite d’adhérence des pneus. Un sous-virage se fait alors sentir, à moins d’en décider autrement soi-même… Le genre de manoeuvre que la 350Z encaisse sans broncher et à laquelle on devient rapidement accro…
CONCLUSION
La 350Z est une réussite sur toute la ligne. Elle se vit agréablement au quotidien et sait devenir joueuse quand vient le temps de visiter notre circuit fermé favori. Bien sûr, malgré toutes ses qualités, elle devra être revue de fond en comble d’ici les prochains mois étant donné qu’elle arrivera au terme de son cycle de vie normal. Le concepteur saura-t-il lui conserver son charisme ? Puisqu’il y parvient depuis 40 ans, je n’en perdrai pas le sommeil.
FORCES
Une silhouette toujours aussi belle
Un intelligent compromis entre la techno nippone et le muscle américain
Des performances réelles et amusantes
FAIBLESSES
La suspension souvent raide
Le design intérieur « de base »
Fiche d'identité
modèle 350z
version(s) grand touring, performance, roadster
roues motrices arrière
portières 2
première génération 1970
génération actuelle 2003
construction tochigi, japon
sacs gonflables 4, frontaux et latéraux (rideaux latéraux sur coupé)
concurrence audi tt, bmw z4 et série 3 coupé, chevrolet corvette, chrysler crossfire, honda s2000, infiniti g35 coupé, mazda rx-8, mercedes-benz slk, porsche boxster / cayman.
Fiche technique
moteurs
v6 3,5 l dact 287 ch à 6200 tr/min, man. 300 ch à 6400 tr/min
couple 274 lb-pi à 4800 tr/min, man.: 260 lb-pi à 4800 tr/min
transmission manuelle à 6 rapports, automatique à 5 rapports avec mode manuel (option)
0-100 km/h 6,2 s
vitesse maximale 250 km/h
consommation au 100 km man.: 10,1 l , auto.: 10,3 l (octane: 91)
émission de co2 man. 4944 kg/an auto.5040 kg/an
litres par année man 2060 l. autom.2100 l.
coût par an man. 3090$ autom. 3150$
carburant alternatif non
empreinte écologique 30 arbres
sécurité active freins abs, antipatinage, contrôle de stabilité électronique (performance), assistance au freinage, distribution électronique de force de freinage
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus p225/45r18 (av.), p245/45r18 (ar.)
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans de 3000 à 3200 $
40 ans de 1600 à 1800 $
60 ans de 1400 à 1600 $
collision frontale 4/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l?an dernier
au québec 106
au canada 469
dépréciation (3 ans) 48,7 %
rappels (2003 à 2008) 2
cote de fiabilité 4/5
nouveautés en 2009 une nouvelle couleur
Dimensions
empattement 2650 mm
longueur 4314 mm
largeur 1815 mm
hauteur coupé: 1323 mm, déc.: 1333 mm
poids performance: 1543 kg, tourisme: 1545 kg, roadster: 1633 kg
diamètre de braquage 10,8 m
coffre coupé: 193 l, déc.: 116 l
réservoir de carburant 76 l
Transport et préparation
1500$