L’Annuel de l’automobile d’occasion 2018
Nissan 370Z (2012-2017)
Michel Crépault
Rares sont les voitures qui, en 2018, accusent tout près de 10 ans au compteur sans avoir subi de changements structurels et qui, pourtant, semblent aussi fraîches qu’à leur naissance. C’est pourtant le cas de la 370Z apparue en 2009 et qui, même alors, n’avait apporté qu’un raffinement à la 350Z, qui datait elle-même de 2003. L’explication réside peut-être dans le fait que nous sommes en présence d’une sportive pure et dure qui ne compte pas sur d’innombrables aides à la conduite. Elle s’adresse plutôt au fan de pilotage « à l’ancienne ».
Des sièges enveloppants et une instrumentation de base étalée directement devant le conducteur, une finition de bon aloi à partir de matériaux de qualité et un espace adéquat pour les deux occupants composent les principaux attraits de l’habitacle. Sinon, il faut accepter le volant non télescopique, qui peut ne pas convenir à tous les gabarits, et les maigres et rares espaces de rangement, dont le coffre à bagages à peine plus généreux en configuration Coupé que celui d’une Mazda MX-5 et quasiment ridicule dans le Roadster.
Le V6 atmosphérique de 332 chevaux galope frénétiquement vers les hautes révolutions malgré un léger creux au départ. Il est secondé par une boîte de vitesses à six rapports qui s’acquitte bien de sa tâche, allant même jusqu’à proposer une simulation talon-pointe en rétrogradage dans les modèles plus luxueux. À moins que vous n’élisiez cette sportive que pour les balades dominicales, évitez la boîte automatique, mieux adaptée aux berlines de la marque. La suspension est suffisamment souple pour la conduite au quotidien, mais sachez que l’arrière sautille sur pavé dégradé. Et en version Nismo, vaut mieux repérer les avenues fraîchement asphaltées… ou alors prendre d’avance un rendez-vous avec son ostéopathe.
L’introduction en 2016 d’une version sous la barre des 30 000 $ dotée d’un équipement minimal a été perçue telle une bénédiction par les accros à l’adrénaline qui n’ont rien à cirer des gadgets visant le confort, particulièrement pour une voiture utilisée seulement la moitié de l’année par 99 % des propriétaires.
Grâce à une fiabilité au-dessus de la moyenne et malgré une dépréciation peu importante, les tarifs proposés dans l’univers de l’occasion pour la 370Z s’avèrent souvent une véritable aubaine. Bien sûr, les versions cossues appellent des prix qui vous feront peut-être regarder ailleurs. Mais si vous recherchez une voiture simple, qui apprécie un maître ayant le doigté nécessaire pour en extirper le plein potentiel, vous êtes à la bonne enseigne.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 4/5
Valeur de revente : 4/5
À SURVEILLER
• Rien à signaler.
RAPPEL (1)
• Le seuil de la fonction auto-recul des fenêtres électriques
pourrait être plus élevé que la spécification de conception.
(Coupé 2012)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 4/5
Valeur de revente 4/5
À SURVEILLER
Rien à signaler.
RAPPEL
Le seuil de la fonction auto-recul des fenêtres électriques pourrait être plus élevé que la spécification de conception.
Fiche technique
V6 3,7 L DACT (2012)
350 CH À 7400 TR/MIN | COUPLE 276 LB-PI À 5200 TR/MIN
TRANSMISSION MANUELLE À 6 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) 10,0 L (OCTANE 91)
V6 3,7 L DACT COUPÉ/CABRIO) (2013-2017)(
332 CH À 7000 TR/MIN | COUPLE 270 LB-PI À 5200 TR/MIN
350 CH À 7400 TR/MIN (NISMO COUPÉ) | COUPLE 276 LB-PI À 5200 TR/MIN (NISMO COUPÉ)
TRANSMISSION MANUELLE À 6 RAPPORTS, AUTO. À 7 RAPPORTS MODE MANUEL
CONSOMMATION (100 KM) 11,3 L (MAN COUPÉ/NISMO), 10,9 L (AUTO COUPÉ), 11,6 L (MAN CABRIO), 11,3 L (AUTO CABRIO) (OCTANE 91)
VOLUME DU COFFRE 195 L (COUPÉ), 119 L (CABRIO)