29 998 à 54 998 $
Nissan 370Z
Du plaisir simple
Charles René
Le volet sportif de Nissan, c’est d’abord et avant tout l’incontournable GT-R. Celle que l’on appelle affectueusement « Godzilla » en raison de ses performances démoniaques est l’ambitieuse et iconoclaste carte de visite de la marque dans l’univers de la performance. Derrière ce titan technologique se cache la 370Z, plus humble, voire analogique dans son approche et aussi héritière d’une longue lignée de modèles dont le récit repose sur 46 ans de développement. Portrait d’une sportive pure.
Tour du propriétaire
Malgré son âge jugé avancé par une industrie qui devance de plus en plus les refontes, la 370Z reste probablement l’un des plus beaux coupés actuellement offerts. Sa force réside dans sa simplicité. Les designers n’ont pas voulu trop en faire, sculptant leur création en respectant les proportions classiques du coupé, laissant l’avant s’exprimer en premier lieu. De ce long museau, le coupé fait la transition par des portières relativement courtes et une surface vitrée latérale en angle oblique plutôt réduite se mariant à la ligne de toit. Il faut spécifier que cette 370Z est un biplace, donc nul besoin de trop étirer le trait de crayon. À l’arrière, le coupé joue un peu à la Porsche 911 avec ses ailes bien en chair donnant un air trapu, bien agrippé au bitume.
Vie à bord
Rien n’émerveille vraiment lorsqu’on prend place à bord de cette 370Z, une constatation qui confirme sa philosophie de conception. Ce coupé est d’abord et avant tout fait pour être conduit et non pas être admiré pour la finesse de sa confection. Nissan lui a néanmoins donné des matériaux de bonne qualité dont l’assemblage est excellent. Bien assis dans des sièges allant d’enveloppants à très enveloppants (version Nismo), on constate que l’espace pour les jambes est plutôt limité et que l’absence de réglage télescopique du volant nous force à faire des concessions sur la position de conduite.
Technique
La 370Z reste fidèle à ses origines avec son cœur atmosphérique. Son V6 de 3,7 litres accompagne ce modèle depuis ses balbutiements en 2009. Autant peut-on saluer sa capacité à grimper en régime avec assurance, autant cette mécanique montre certaines rides dans ses manières et dans son rendement. Le moteur se révèle un peu vibreux, et l’accélération en départ arrêté montre un creux initial. En d’autres mots, on doit bousculer cette mécanique pour en extirper tout le potentiel. Ce tempérament est aussi présent dans la version Nismo de 350 chevaux, un gain de puissance de 18 chevaux que l’on ressent très peu derrière le volant. La boîte manuelle à 6 rapports, dotée de la synchronisation du régime en rétrogradation sur certaines versions, mériterait par ailleurs un levier plus précis et un embrayage plus progressif. Une boîte automatique à 7 rapports est également offerte pour l’éviter.
Au volant
C’est là précisément que la raison d’être de la 370Z prend tout son sens. D’une grande neutralité en virage, elle pointe où l’on veut, guidée par l’une des meilleures directions présentement offertes. On sent une symbiose entre les composantes du châssis que peu de constructeurs arrivent à atteindre, surtout dans la tranche de prix de la variante de base. Au-delà de cette efficacité manifeste lorsque les chemins deviennent plus sinueux, on ne sent pas que le coupé est guidé par une armée d’ordinateurs. On dénote plutôt que la machine veut faire corps avec le conducteur en communiquant, sans imposer. Plus ferme, sans verser dans l’excès, la version Nismo s’approprie le concept et le fait grimper d’un échelon. Le roulis se fait très rare et l’adhérence est extraordinaire. Le freinage suit le tempo élevé avec une aisance tout aussi impressionnante. Un exemple d’équilibre.
Conclusion
La 370Z est l’une de ces voitures qui figureront dans les livres d’histoire autant pour leurs lignées que pour leurs approches destinées aux puristes. Le fait que la version de base soit si abordable tout en ayant des organes mécaniques éprouvés rend le modèle passablement intéressant. Beaucoup plus chère, la Nismo rend certainement la conduite plus intéressante, sans pour autant offrir des améliorations majeures sur la mécanique. Une voiture pure et brute comme il s’en fait de moins en moins.
Forces (3)
– Équilibre de son châssis
– Prix (version de base)
– Design de sa carrosserie
Faiblesses (3)
– Volume de l’habitacle
– Mécanique vieillissante
– Aspect pratique limité
-30-
La cote Verte
moteur v6 de 3,7 l ()
consommation (100 km) coupé man. ville 13,3 l, route 9,3 l auto. ville 12,6 l, route 9,2 l cabrio. man. ville 13,6 l, route 9,7 l auto. ville 13,1 l, route 9,6 l
consommation annuelle coupé man. 1 955 l, 2 346 $ auto. 1 887 l, 2 547 $ cabrio man. 2 006 l, 2 708 $, auto. 1 955 l, 2 346 $
indice d'octane 91
émissions polluantes (co2) coupé man. 4 496 kg/an auto. 4 340 kg/an cabrio. man. 4 614 kg/an, auto. 4 496 kg/an
Fiche d'identité
version(s) coupé base, nismo coupé et cabriolet touring, touring sport
transmission (s) arrière
portières 2 places 2
première génération 1970
génération actuelle 2009
construction tochigi, japon
coussins gonflables 6 (frontaux, latéraux avant, rideaux latéraux)
concurrence chevrolet camaro, dodge challenger, ford mustang, hyundai genesis coupe, subaru brz/toyota 86
Fiche technique
moteur(s)
(coupé, cabriolet) v6 3,7 l dact
puissance 332 ch à 7 000 tr/min
couple 270 lb-pi à 5 200 tr/min
rapport poids /puissance: coupé 4,5 kg/ch cabrio 4,8 kg/ch
boîte(s) de vitesses manuelle à 6 rapports, automatique à 7 rapports avec mode
manuel et manettes au volant
performances 0-100 km/h:5,9 s
reprise 80-115 km/h 3,6 s
freinage 100-0 km/h 39,5 m
niveau sonore à 100 km/h médiocre à moyen
vitesse maximale 250 km/h
(coupé nismo) v6 3,7 l dact
puissance 350 ch à 7 400 tr/min
couple 276 lb-pi à 5 200 tr/min
rapport poids /puissance: 4,4 kg/ch
boîte(s) de vitesses manuelle à 6 rapports
performances 0-100 km/h:5,2 s
reprise 80-115 km/h 3,4 s
freinage 100-0 km/h 38,4 m
niveau sonore à 100 km/h médiocre à moyen
vitesse maximale 250 km/h autres composants
sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus p225/50r18 (av.) p245/45r18 (arr.) touring sport/nismo p245/40r19 (av.) p275/35r19 (arr.)
Au quotidien
collision frontale 4/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l?an dernier
au québec 165 ( 94,1%)
au canada 688 ( 67,4%)
dépréciation (%) 31,6 (3 ans)
rappels (2011 à 2016) 1
cote de fiabilité 4/5
garanties et plus
garantie générale 3 ans/60 000 km
groupe motopropulseur 5 ans/100 000 km
perforation 5 ans/kilométrage illimité
assistance routière 3 ans/kilométrage illimité
nombre de concessionnaires
au québec 50
au canada 171
nouveautés en 2017 une nouvelle couleur: jaune chicane
Dimensions
empattement 2 550 mm
longueur 4 254 mm nismo 4 330 mm
largeur 1 844 mm nismo 1 869 mm
hauteur coupé 1 315 mm cabrio 1 326 mm
poids coupé man. 1 488 kg auto. 1 505 kg nismo 1 541 kg cabrio man.1 586 kg auto. 1 582 kg
répartition du poids av/arr (%) 53/47 nismo 54/46
diamètre de braquage jantes 18 po 10,0 m jantes 19 po 10,4 m
coffre coupé 195 l cabrio. 118 l
réservoir de carburant 71,9 l
Transport et préparation
1750 $