Nissan Altima 2008 – 2013

Nissan Altima (2008-2013)

Daniel Rufiange

L’Altima représente pour Nissan ce que la Série 3 symbolise pour BMW. Sans cette bagnole, on pourrait se demander où serait rendue l’entreprise aujourd’hui. C’est vous dire. La dernière année nous a permis d’assister au début d’une nouvelle génération, ce qui signifie que, pour l’instant, le marché de l’occasion est principalement inondé des modèles de la quatrième incarnation, ceux vendus entre 2007 et 2012.

Une bonne nouvelle, car il s’agit d’une très bonne cuvée. Sans être la meilleure de sa catégorie, l’Altima a toujours été recommandable. Vous la trouverez principalement en configuration berline, mais des modèles coupés à l’allure plus singulière ont aussi été vendus. Concernant ces derniers, leur comportement routier est plus boiteux, et la visibilité à bord est comparable à celle observable à bord d’un submersible.

L’Altima pouvait à l’origine être gâtée par un 4-cylindres de 2,5 litres ou un V6 de 3,5 litres. Si le deuxième moteur offre des performances relevées (un peu trop même pour le châssis de cette voiture), le choix du premier est souhaitable. Il offre des performances fort acceptables en plus de livrer une consommation de carburant d’autant plus raisonnable. Si l’économie de carburant est au cœur de vos priorités, vous serez heureux d’apprendre, ou de vous rappeler l’existence d’une variante hybride, produite de 2008 à 2011 inclusivement.

À bord, on a droit un environnement neutre. Ce n’est ni joli, ni laid, ni joyeux, ni déprimant. L’espace est roi, surtout à l’arrière. Ce n’est pas un hasard si plusieurs Altima sont utilisées comme véhicule taxi. Le volume du coffre est aussi fort généreux. Au volant, l’expérience est aussi teintée d’équilibre. Rassurante, axée sur le confort, mais peu excitante.

Enfin, il faudra prévoir quelques visites à l’atelier avec cette bagnole. Et les problèmes semblent chroniques. Les freins, par exemple, se montrent atroces, qu’importe l’année modèle. Il en va de même pour tout ce qui est relié au système électrique. Le module audio et tout ce qui en découle montrent aussi des signes de faiblesses. Il faudra avoir l’œil ouvert et s’assurer que la voiture qui vous intéresse montre patte blanche.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 3,5/5

À SURVEILLER

Suspension, corrosion, éléments de finition,

freins, convertisseur catalytique.

RAPPELS (6)  :

Logiciel de classification du coussin gonflable

(2008).

Le pneu de rechange peut avoir été sous-gonflé ou

sur-gonflé pendant l’assemblage (2013).

Les capteurs du système de détection d’occupant

pourraient avoir été mal fabriqués (2013).

Sur certains véhicules, deux boulons de support

de direction assistée et quatre boulons de bras

oscillant transversal pourraient ne pas avoir été

assez serrés lors du montage du véhicule (2013).

Remplacement d’un des rideaux gonflables, ou les

deux qui pourraient avoir été mal fabriqués (2012).

Les isolateurs de jambe de force supérieurs en

métal pourraient avoir été mal fabriqués et, en

conséquence, pourraient faire défaut (2009-2010).