Nissan Juke 2011-2016
Luc-Olivier Chamberland
Personne ne semblait le trouver beau lors de son lancement en 2011. Avec le recul, on doit admettre que l’audace du Juke lui a permis de devenir un véritable succès. Étant l’un des premiers dans le segment des utilitaires sport sous-compacts, il est parvenu, à juste titre, à séduire une vaste clientèle.
Inchangé jusqu’en 2015, et très peu par la suite, il conserve un style bien à lui et tout à fait unique. Il est certain qu’avec une telle configuration de carrosserie, on doit faire des concessions. La visibilité est nulle et l’accès à l’arrière, très restreint.
La cabine reprend le thème de la marginalité avec son gros tunnel de transmission bien mis en évidence. Malgré cet élément de style, l’ergonomie est sans faille avec des commandes simples et bien positionnées. La posture de conduite est aussi très intéressante, car on ne se sent pas dans un VUS, mais bien dans une voiture. Même si le Juke a quatre portes, on doit le considérer comme un véhicule pour un couple ou une personne célibataire. L’espace arrière est exigu et peu fonctionnel. Le volume du coffre ne fait pas mieux avec une aire de 297 litres, aussi bien dire une sacoche.
Mécaniquement, on trouve surtout un moteur, un compétent 4-cylindres de deux litres de 188 chevaux. Sa puissance et son dynamisme étonnent à chaque accélération. Deux boîtes sont livrables : une rare manuelle à six rapports et une bonne CVT. Ceux qui veulent plus de vélocité peuvent regarder du côté des versions NISMO ou NISMO RS. On parle ici de petites brutes difficiles à dompter avec leurs 215 chevaux.
Si la plupart des Juke arrivent avec l’intégrale, prenez bien soin de vérifier que le modèle convoité n’est pas strictement une traction. En adoptant judicieusement l’AWD, l’agrément de conduire sera supérieur, surtout en hiver, où l’on prend plaisir à jouer dans la neige. Dernière bonne nouvelle, le Juke possède une excellente fiche sur le plan de la fiabilité.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 3,5/5
Valeur de revente : 3,5/5
À SURVEILLER
Rien à signaler.
RAPPELS (5)
Remplacement des percuteurs du siège arrière par des percuteurs
à jour qui pourraient avoir été mal fabriqués. (2012)
Le capteur de pression du carburant branché au tuyau
d’acheminement du carburant au moteur pourrait ne pas avoir été
assez serré pendant le montage. (2011-2014)
Une soudure au niveau du support de capteur de suralimentation
pourrait faire défaut, ce qui permettrait au support de se détacher du
tube d’alimentation en air. (2011)
Le capteur de pression du carburant branché à la rampe
d’alimentation du moteur en carburant pourrait ne pas avoir été
suffisamment serré pendant le montage du véhicule. (2014)
Sur certains véhicules, le capteur de pression du carburant branché
à la rampe d’alimentation du moteur en carburant pourrait ne pas avoir
été suffisamment serré pendant le montage du véhicule. (2011-2013)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 3,5/5
Valeur de revente 3,5/5
À SURVEILLER
Rien à signaler.
RAPPEL
Remplacement des percuteurs du siège arrière par des percuteurs à jour qui pourraient avoir été mal fabriqués. (2012)
Fiche technique
L4 1,6 L TURBO DACT (2RM/4RM SV, SL, NISMO)
188 CH À 5600 TR/MIN | COUPLE 177 LB-PI DE 1600 À 5200 TR/MIN
TRANSMISSION MANUELLE À 6 RAPPORTS, AUTO. À CVT
CONSOMMATION (100 KM) (2RM MAN) 7,8 L, (2RM AUTO) 7,9 L, (4RM AUTO) 8,2 L (OCTANE 87)
L4 1,6 L TURBO DACT (2014) (2016) (NISMO RS, 4RM)
215 CH À 6000 TR/MIN (MAN.) | COUPLE 210 LB-PI À 3600 TR/MIN
211 CH À 6000 TR/MIN (4RM) | 184 LB-PI À 3600 TR/MIN (4RM)
TRANSMISSION MAN. À 6 RAPPORTS (2RM), AUTO. À VARIATION CONTINUE (4RM)
CONSOMMATION (100 KM) (MAN) 8,3 L, (AUTO) 8,8 L (OCTANE 87)
VOLUME DU COFFRE 297 L, 1017 L (SIÈGES ABAISSÉS)