37 880 à 42 880 $
Nissan Maxima
Entre deux chaises
Avant que Nissan décide d’introduire sa division Infiniti sur le marché, c’est la Maxima qui avait de rôle de vaisseau-amiral de la flotte Nissan. Maintenant, elle va servir au mieux d’alternative intéressante aux véhicules de luxe d’entrée de gamme, mais son rôle n’est plus clair dans la hiérarchie du groupe nippon, et son aura a bien pâli.
Carrosserie
La discrétion est le mot d’ordre qui s’applique au style du véhicule. Vous pourriez en voir passer une dizaine sans jamais la remarquer. La Maxima a simplement l’air de n’importe quelle autre berline intermédiaire sur la route. Son style n’est pas déplaisant, les phares ajoutent une dimension unique au véhicule, tout comme la calandre, mais elle n’a rien qui la démarque. Ce n’est pas raté, c’est un peu timide. On dirait que les stylistes gardent leurs meilleures idées pour Infiniti.
Habitacle
Si le style nous laisse un peu sur notre faim, le contenu, lui, est à la hauteur. Franchement, il n’y a pas de grande différence dans la quantité et la qualité de l’équipement entre une Infiniti Q50 et une Maxima. La qualité de finition, le choix des matériaux se comparent à Infiniti. Des sièges sport en cuir avec réglages électriques en passant par la chaîne audio Bose, on retrouve une liste d’équipement de série haut de gamme. Nissan a même pigé dans la boîte de pièces d’Infiniti pour la Maxima. La seule différence notable réside dans la qualité de l’assemblage qui n’est pas aussi bonne avec la Maxima. Mais ceux qui veulent de l’équipement seront bien servis, surtout s’ils ajoutent les ensembles d’options sport ou privilège qui donnent un peu de personnalité à la voiture.
Mécanique
Un vétéran qui a élu domicile sous le capot, le moteur VQ35 est au poste depuis des années. Fort de ses 290 chevaux, il est encore associé à une boîte CVT avec mode manuel pour tenter de mieux faire passer la pilule. Il faut tout de même admettre que, avec un V6, la boîte CVT ne fait pas un mauvais ménage. Nous préférerions de loin une boîte automatique à 8 rapports, mais ce n’est pas désastreux. Si vous voulez un peu plus de caractère, le mode DS (pour drive sport ou conduite sportive) est également livrable en option. C’est un programme de gestion qui accentue le caractère sportif de la conduite en amplifiant la sensation d’accélération par des régimes moteurs supérieurs, en assurant automatiquement le freinage moteur et en évitant la baisse du régime dans les virages. Montés sur le volant, les leviers de sélection, offerts en option, permettent de passer les rapports de façon manuelle. Une manière de tromper l’ennui de la vieille boîte CVT.
Comportement
Même si elle a les apparences d’une sportive, tant et aussi longtemps que la boîte CVT sera à bord, vous pouvez oublier cela. Rien de mieux qu’une boîte CVT pour castrer toutes formes de performances. Même si la suspension est bien calibrée, si le châssis est rigide, et si la tenue de route est de bon aloi, c’est trop peu pour compenser. Une boîte CVT c’est comme si vous donniez des bottes avec cap d’acier à Usain Bolt pour courir le 100 mètres. Tout est là, il faut lui enlever les bottes, c’est tout.
Conclusion
La Maxima demeure une excellente alternative pour quiconque cherche une voiture avec du luxe mais qui ne désire pas se faire remarquer. Un courtier en valeurs mobilières qui arrive chez ses clients en Maxima n’éveillera aucun soupçon. La fiabilité est excellente, la mécanique, éprouvée. Au final, la Maxima est un véhicule qui a perdu son rôle de leader depuis l’arrivée de la gamme Infiniti, et Nissan ne sait plus vraiment quoi faire. Difficile de demander de la loyauté à une clientèle quand le fabricant cherche une vocation à un produit. Et de grâce, arrêtez de qualifier la Maxima de sportive avec cette boîte CVT, ce n’est pas sérieux.
Forces
Direction précise
Bonne insonorisation
Bien équipée
Faiblesses
Boîte CVT
Style anonyme
Encore de l’effet de couple à l’accélération
La cote Verte
consommation (100 km) 10,9 l
consommation annuelle 1 880 l, 2 914 $
indice d?octane 91
émissions polluantes co2 4 324 kg/an
Fiche d'identité
version(s) 3.5 sv
transmission (s) avant
portières 4 places 5
première génération 1978
génération actuelle 2009
construction smyrna, tennessee, é.-u.
coussins gonfables 6 (frontaux, latéraux avant, rideaux latéraux)
concurrence acura tl, buick lacrosse/regal, cadillac cts, chrysler 300, dodge charger, hyundai genesis, lexus es 350, lincoln mkz, toyota avalon, volkswagen cc
Fiche technique
moteur(s)
(3.5 sv) v6 3,5 ldact
puissance 290 ch à 6 400 tr/min
couple 261 lb-pi à 4 400 tr/min
boîte(s) de vitesses automatique à variation continue avec mode manuel, automatique à variation continue avec mode manuel avec manettes au volant (en option)
performances 0-100 km/h:6,6 s
vitesse maximale 230 km/h autres composants
sécurité active freins abs, assistance au freinage, répartition électronique de la force de freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus p245/45r18 option p245/40r19
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans 1700 à 1900 $
40 ans 1000 à 1200 $
60 ans 800 à 1000 $
collision frontale 5/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l?an dernier
au québec 377
au canada 2 025
dépréciation (%) 48,8 (3 ans)
rappels (2008 à 2013) 1
cote de fiabilité 4/5
garanties et plus
garantie générale 3 ans/60 000 km
groupe motopropulseur 5 ans/100 000 km
perforation 5 ans/kilométrage illimité
assistance routière 3 ans/kilométrage illimité
nombre de concessionnaires
au québec 50
au canada 171
nouveautés en 2014 aucun changement majeur
Dimensions
empattement 2 775 mm
longueur 4 843 mm
largeur 1 860 mm
hauteur 1 467 mm
poids sv 1 621 kg
diamètre de braquage 11,4 m
coffre 402 l
réservoir de carburant 76 l
Transport et préparation
1720 $