38 298 $ à 47 948 $
Nissan Murano
La tyrannie de la beauté
La présente génération du Nissan Murano date de 2009. Le constructeur japonais a proposé un remodelage qui rehausse l’apparence du véhicule. Justement, il paraît bien, ce qui aide nécessairement sa cause. Non pas que le Murano est un mauvais véhicule, mais il est assurément ennuyeux et coûte cher. Par ailleurs, il est possible de retrouver un produit comparable chez Hyundai avec le Santa Fe. Malgré un empattement légèrement plus court, le véhicule coréen vous en donnera autant et à meilleur prix.
Carrosserie
La gueule du Murano lui sauve-t-elle la vie ? Posons-nous la question, puisque le véhicule intéresse des milliers d’acheteurs canadiens. Sa silhouette semble plaire avec sa calandre profilée et son arrière-train arrondi. Si vous trouvez que de grandes roues rendraient justice à votre futur Murano, optez pour un modèle LE avec jantes de 20 pouces ! À près de 50 000 $ l’exemplaire, sans doute serez-vous en mesure de négocier quatre pneus d’hiver…
Habitacle
L’intérieur du Murano est une réussite. La planche de bord propose des commandes faciles à consulter, bien placées et présentées de façon ergonomique. On apprécie les sièges revêtus d’un cuir moelleux, dont l’assise est large et confortable. Comme c’est souvent le cas pour les constructeurs japonais, Nissan a installé à bord du Murano des coussins trop courts qui ne conviennent pas à tous les passagers, surtout ceux de grande taille. Du reste, le confort est au rendez-vous, surtout si vous choisissez une livrée SL ou supérieure qui est équipée d’un siège du conducteur aux multiples réglages. Malgré sa carcasse en forme de « Jelly bean », le Murano offre un espace généreux à l’arrière : grand coffre et espace pour les passagers.
Mécanique
Le fameux moteur V6 de 3,5 litres de Nissan sert également bien la cause du Murano. De fait, on retrouve cet engin sous le capot de la majorité des véhicules de la gamme. Il s’agit d’une mécanique éprouvée, fiable, performante, mais encore un peu gourmande. Afin de contribuer à réduire cette consommation de carburant, Nissan propose sa boîte de vitesses à variation continue qui, malgré le fait qu’elle soit d’un ennui profond, est efficace et bien adaptée. Même si la vocation tranquille du Murano ne trompe pas, une direction plus précise serait tellement appréciée, question de fournir une « information routière » plus pertinente au conducteur et de le tenir bien en éveil.
Comportement
La témérité du conducteur devra rester à la maison. Le Murano est un véhicule qu’on doit manœuvrer avec douceur, sans trop insister, surtout en virage. En revanche, celui qui sait apprécier sa douceur de roulement et le confort qu’il procure ne regrettera pas son choix. Pas un mot à redire en ce qui concerne le freinage et la suspension, les deux systèmes font du bon boulot. La boîte CVT peut devenir un irritant pour un conducteur qui préfère une boîte automatique en dernier recours. Le mode manuel ne procure pas vraiment une impression de conduite sportive, il donne plutôt le sentiment de consommer du carburant pour rien. De série sur le Murano, on apprécie le système à quatre roues motrices qui peut s’adapter en fonction des besoins en matière de motricité.
Conclusion
Si votre choix s’arrête sur un véhicule utilitaire sport pour une prochaine acquisition, le Nissan Murano demeure une option valable. L’enthousiasme des consommateurs pour ce genre de produits ne semble pas s’estomper à en juger par les efforts que fournissent les constructeurs pour en offrir toujours davantage. L’arrivée du petit Juke peut en témoigner, alors que le créneau du VUS compact est en plein essor. Quoi qu’il en soit, Nissan propose un Murano intéressant, mais le prix pourrait en décourager quelques-uns qui seront tentés d’aller jeter un œil chez la concurrence. Il y a les Santa Fe et Veracruz de Hyundai, l’Edge de Ford et le CX-9 de Mazda. Mais le Murano demeure une valeur sûre et sans doute celui qui possède la silhouette la plus charmante.
Forces
Silhouette à la mode
Confort
Douceur de roulement
Faiblesses
Direction molle
Prix
Visibilité arrière
Conduite ennuyeuse
La cote Verte
MOTEUR
V6 DE 3,5 L
Consommation (100km) 10,3 l
Émissions polluantes CO2 4784 kg/an
Empreinte écologique
(nombre d?arbres à planter par année) 30
Indice d?octane 91
Autre motorisation non
Coût du carburant moyen par année 2330 $
Nombre de Litres par année 2080 l
Fiche d'identité
Versions S, SL, LE
Roues motrices 4
Portières 5
Nombre de passagers 5
Première génération 2003
Génération actuelle 2009
Construction Kyushu, Japon
Sacs gonflables 6, frontaux, latéraux et rideaux latéraux
Concurrence Ford Edge, GMC Acadia, Honda Pilot, Hyundai Veracruz, Kia Sorento, Mazda CX-9, Subaru Tribeca, Toyota Highlander
Fiche technique
MOTEUR
V6 3,5 l DACT 265 ch à 6000 tr/min
Couple 248 lb-pi à 4000 tr/min
Transmission automatique à variation continue avec mode manuel
0-100 km/h 8,3 s
Vitesse maximale 200 km/h
Autres Composantes
Sécurité active freins ABS, répartition électronique de force de freinage, assistance au freinage, contrôle de stabilité électronique, antipatinage
Suspension avant indépendante
Suspension arrière indépendante
Freins avant disques
Freins arrière disques
Direction à crémaillère assistée
Pneus P235/65R18, LE P235/55R20
Au quotidien
Prime d?assurance
25 ans 1900 à 2100 $
40 ans 1200 à 1400 $
60 ans 900 à 1100 $
Collision frontale 4/5
Collision latérale 5/5
Ventes du modèle de l?an dernier
Au Québec 833 Au Canada: 3691
Dépréciation 45,4 %
Rappels (2005 à 2010) 9
Cote de fiabilité 3,5/5
Garantie générale 3 ans/60 000 km
Garantie motopropulseur 5 ans/100 000 km
Perforation 5 ans/kilométrage illimité
Assistance routière 3 ans/kilométrage illimité
Nombre de concessionnaires
Au Québec 50 Au Canada: 156
Nouveautés en 2011 Aucun changement majeur
Dimensions
Empattement 2825 mm
Longueur 4788 mm
Largeur 1882 mm
Hauteur 1730 mm
Poids S 1830 kg, SL 1836 kg, LE 1884 kg
Diamètre de braquage S/SL 11,6 m, LE 12,0 m
Coffre 895 l, 1813 l (sièges abaissés)
Réservoir de carburant 82 l
Capacité de remorquage 1588 kg
Transport et préparation
1560$