Nissan NV 2013

Nissan NV

La famille s’agrandit

Les auteurs de L’Annuel de l’automobile ont applaudi quand le NV s’est pointé l’an dernier : enfin de la concurrence en Amérique du Nord au Sprinter de Mercedes-Benz ! Désormais, non seulement avons-nous une plus saine concurrence, mais Nissan ajoute le NV200 2013, une version plus compacte, du genre à venir jouer dans les roues du Ford Transit Connect. Qui plus est, Nissan nous prépare un NV200 électrique qui prélèverait essentiellement les organes d’une Leaf pour nous offrir, grosso modo, la même autonomie.

Carrosserie Ok, essayez de suivre : il y a le NV Cargo, à vocation purement commerciale comme l’indique ses deux baquets perdus dans l’immensité du fourgon. Ce NV est proposée en trois versions, 1 500, 2 500 HD et 3 500 HD, et avec deux types de toits, c’est-à-dire standard ou surélevé. Maintenant, ce même NV 3 500 HD est également offert en version Tourisme, comme le prouve cette fois les quatre rangées de sièges pouvant accueillir jusqu’à 12 personnes. Sur tous les NV, l’unique portière arrière coulisse, tandis que les deux du fond pivotent jusqu’à se plaquer contre les flancs extérieurs. Le Tourisme se décline en trois modèles : S, SV et SL. Enfin, le nouveau venu (tiens, comme dans NV…), le NV200, est plus compact avec une longueur de 4,4 mètres et comporte deux portières coulissantes. Comme pour le grand frère, on devrait éventuellement se frotter à des versions commerciale et tourisme. En passant, c’est le NV200 qui a été choisi par la ville de New York, à la suite d’un appel d’offres mondial, comme le prochain taxi officiel de la Grosse Pomme.

Habitacle En comparaison des vieux fourgons américains comme la Série E de Ford et le duo Express/Savana de GM, les occupants positionnés devant le tableau de bord sont choyés par le NV. Les ingénieurs, en effet, n’ont pas reculé le moteur entre les passagers, de sorte que ceux-ci disposent de plus d’espace pour leurs pieds. Les instruments profitent d’une ergonomie efficace au milieu d’un décor gardé volontairement simple où le plastique abonde. Les tissus sont résistants et hydrofuges. Le siège du passager avant se rabat pour se transformer en table de travail. La force des NV, peu importe leur format, réside dans leur côté pratico-pratique. Les murs de la caisse sont rectilignes et percés de plusieurs trous en usine pour faciliter l’installation de tablettes ou de cloisons et le passage de fils électriques. En option : une prise à 120 volts dans l’immense console centrale et dans les montants D.

Mécanique Le NV Cargo et la version Tourisme, tous deux à propulsion, disposent de deux moteurs archi connus : un V6 de 4 litres de 261 chevaux et un V8 de 5,6 litres de 317 chevaux. Une seule boîte de vitesses, toutefois, soit une automatique à 5 rapports. Le NV200, pour sa part, se contentera d’un 4-cylindres de 2 litres à double arbre à cames en tête et à 16 soupapes d’environ 140 chevaux (à confirmer) et couplé à une boîte CVT Xtronic. Les roues de 17 pouces en acier seront immobilisées par des disques et l’ABS. Élaboré sur un châssis à cadre en échelle, comme la majorité des vieux camions de Nissan, le plus gros NV repose sur une suspension indépendante à double triangle à l’avant et à lames à l’arrière.

Comportement Malgré sa taille, le NV se laisse facilement dompter. Bien sûr, il est une proie facile pour les vents forts, surtout à vide. Il a été immensément serviable durant des déménagements. Seul le modèle à toit haut permet de se tenir debout dans la soute. Le NV200, on s’en doute, se révélera plus facile à stationner, particulièrement en ville. Il a été conçu pour transporter une charge utile maximale de 680 kilos, et on pourra y glisser des palettes de 101,6 centimètres sur 121,9 centimètres (40 pouces sur 48).

Conclusion Il était à peu près temps que les Nord-Américains puissent avoir un choix de fourgons modernes, comme le reste de la population du globe. La famille NV offre sans contredit une alternative très valable, plus moderne que les produits américains, moins chère que le fourgon allemand.

Points positifs:

Fourgon polyvalent et adaptable sur mesure

Moteurs éprouvés

Conduite conviviale

Tableau de bord facile à entretenir

Points négatifs:

Ces moteurs connus ont souvent le gosier sec

À quand un moteur Diesel comme en Europe ?

La visibilité n’est pas leur point fort