Nissan Pathfinder 2012 – 2017

Par Antoine Joubert

Nissan Pathfinder – 2012 à 2017

En 2012, le Pathfinder était sur son déclin. Sa conception vieillissante et sa très forte consommation de carburant repoussaient la clientèle qui désirait un véhicule plus polyvalent, plus moderne et plus écoénergétique. Cela dit, la fiabilité du Pathfinder 2012 était excellente. Et pour celui qui recherche un véhicule costaud, durable et efficace hors des sentiers battus, ce millésime du Pathfinder est un très bon parti.

Tout comme Ford l’a fait avec l’Explorer en 2011, Nissan a toutefois choisi en 2013 de changer son fusil d’épaule et de produire un tout nouveau Pathfinder à la vocation bien différente. Plus question de construire un véhicule sur un châssis à échelle et de jouer la carte du camion Tonka. On souhaitait désormais répondre aux besoins des familles qui avaient en horreur la traditionnelle fourgonnette. Notez d’ailleurs que cette même année, Nissan abandonnait la Quest sur le marché canadien.

Moderne, spacieux et extrêmement confortable, le Pathfinder n’a donc perdu en 2013 que ses capacités hors route. Évidemment, il pouvait toujours se débrouiller grâce à sa transmission intégrale, mais ses aptitudes allaient néanmoins être diminuées. Heureusement, on allait conserver une excellente capacité de remorquage, celle-ci variant selon les années entre 5000 et 7000 livres. Autre avantage du Pathfinder? Sa consommation de carburant, se situant parmi les plus basses du segment. Envisagez une moyenne combinée d’à peine 11 litres aux 100 kilomètres, ce qui impressionne compte tenu de ses capacités. Maintenant, une version hybride à moteur quatre cylindres a aussi été offerte en 2014 et 2015. Encore moins énergivore, celle-ci pèche toutefois par un rendement décevant et par une capacité de remorquage réduite. En fait, il s’agit d’un véhicule hybride uniquement efficace si vous êtes seul à bord, sans charge, et que vous circulez surtout en ville. Un contre-emploi pour ce genre de véhicule.

Fiable, le Pathfinder? Absolument. La majorité des plaintes à son endroit proviennent du mauvais fonctionnement du système multimédia ou de l’écran central, qui requiert de fréquentes mises à jour. Certains se plaindront aussi du rendement de la boîte CVT, qui n’est pas nécessairement des plus agréables, surtout lorsqu’on remorque de bonnes charges. Quant aux rappels, ils sont nombreux mais pour la plupart peu inquiétants. Vous pouvez donc considérer ce modèle, même s’il s’agit d’un millésime 2013 (première année de commercialisation) sans crainte de rencontrer des problèmes.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 3/5

À SURVEILLER

• Suspension, système d’échappement, carrosserie, assemblage

et finition (surtout 2005 et plus).

RAPPELS (6)

• Module de système de classification de l’occupant de

remplacement incorrect. (2013-2015)

• Les supports de fixation des étriers de frein avant pourraient

avoir été mal fabriqués et pourraient faire défaut. (2013)

• Un étalonnage incorrect des freins ABS pourrait augmenter

les distances de freinage lors d’un freinage léger sur une route

accidentée. (2013)

• Sur certains véhicules, le câble de déverrouillage du capot

pourrait avoir été mal posé, ce qui empêcherait la griffe de

verrouillage de s’enclencher au maximum. (2014)

• L’un des cinq écrous de chaque des roues de droite pourrait avoir

été posé sans avoir été serré au bon couple de serrage. (2014)

• Sur certains véhicules, les boulons de moyeu avant pourraient ne

pas avoir serrés conformément aux spécifications. (2014-2015)