32 498 $ à 46 998 $
Nissan Quest
Question de look !
Après trois ans de commercialisation, la dernière Quest demeure encore la fourgonnette la plus audacieuse du marché. À son arrivée en 2004, elle a été la cible de nombreuses critiques, pour la plupart fondées, qui ont eu un effet passablement néfaste sur les ventes et la réputation du produit. Erreurs de jeunesse maintenant réglées, elle nous arrive cette année avec une liste importante de modifications, qui nous fait redécouvrir un véhicule nettement plus convaincant.
Carrosserie – Que l’on aime ou pas, il faut lever notre chapeau aux designers de Nissan qui n’ont pas joué la carte du conservatisme, comme c’est le cas chez l’ensemble des manufacturiers offrant des fourgonnettes. Je dois admettre que sa ligne ne me plaît pas vraiment, mais les quelques retouches apportées cette année à la calandre et au pare-chocs avant la rendent plus sympathique. Des jantes plus inspirées ainsi que la présence de panneaux vitrés Skyview contribuent aussi à agrémenter l’ensemble. Cependant, là où ça ne va plus, c’est lorsque Nissan décrit la Quest comme une minifourgonnette. Désolé, mais rien sur ce véhicule ne peut être décrit comme mini. C’est du maxi à tous les niveaux, et celui qui tente de se garer au centre-ville l’apprendra à ses dépens.
Habitacle – Première constatation à bord, Nissan a repensé, au grand bonheur de tous, la planche de bord. Terminé ce bloc central façon Yaris et Saturn ION. On a maintenant droit à un bloc d’instruments face au conducteur, avec cadrans entièrement analogiques. Seconde constatation, la qualité des matériaux utilisés est enfin comparable à celle des autres créations japonaises.
Spacieuse, la Quest accueille sept personnes en tout confort. Même la banquette de la troisième rangée est appréciable, ce qui n’est pas le cas de toutes les fourgonnettes. Toutefois, les sièges de chacune des rangées manquent de support latéral. Comme il se doit sur ce genre de véhicule, l’habitable est inondé d’espaces de rangement et se veut facilement modulable. Quant à l’équipement offert, il varie de complet à surréaliste, selon la version choisie. La différence de plus de 15 000 $ qui sépare les versions S et SE de la Quest se justifie uniquement par les gadgets à bord.
Mécanique – Qui oserait se plaindre du fait que la Quest, comme la grande majorité des produits Nissan, utilise le moteur VQ35 pour se mouvoir ? Non seulement ce dernier est vif, performant et éprouvé, mais il est aussi, dans ce cas-ci, passablement discret. Jumelé à une boîte automatique à 5 rapports, maintenant de série sur toutes les versions, ce V6 affiche une consommation de carburant fort raisonnable, se situant autour de 12 litres aux 100 kilomètres. Assez impressionnant pour un véhicule pesant 1900 kilos et offrant 240 chevaux.
Comportement – Mis à part la désagréable sensation d’effet de couple transmise dans le volant, aucune note négative ne surgit côté comportement. La direction est précise, le freinage est puissant et la suspension contribue à la fois au confort et à une tenue de route saine. Pour certains, conduire une Quest demande cependant une période d’adaptation, car l’arrière est si long qu’on se croirait parfois au volant d’un autobus. Qu’à cela ne tienne, une caméra de rétrovision est offerte sur la version SE. Toutefois, la lentille de cette dernière, placée juste au-dessus de la plaque d’immatriculation, se salit facilement, si bien qu’on ne voit parfois plus rien. C’est beau la technologie ! Finalement, une simple note pour vous mentionner que la traction intégrale n’est pas disponible sur la Quest. Vous n’aurez droit qu’à un antipatinage et, selon la version, au contrôle dynamique de stabilité.
Conclusion – La Quest, c’est l’alternative parfaite pour l’acheteur d’une fourgonnette qui ne veut pas s’afficher au volant d’un véhicule aussi endormant à regarder qu’à conduire. Elle n’est pas révolutionnaire, mais l’originalité se vend bien, et c’est la carte que Nissan a choisi de jouer. Quant aux problèmes d’assemblage et de fiabilité, il semble que le tout soit rentré dans l’ordre. Espérons-le.
Forces
Originalité du design
Mécanique fabuleuse
Conduite relativement agréable
Habitacle très spacieux
Meilleure qualité d’assemblage
Faiblesses
Léger effet de couple
Sièges manquent de soutien
Prix élevé (SE)
Fiabilité incertaine
Fiche d'identité
modèle quest
version(s) s, sl, se
roues motrices avant
portières 4
première génération 1993
génération actuelle 2004
construction canton, mississipi, états-unis
sacs gonflables 6, frontaux, latéraux avant et rideaux latéraux
concurrence buick terraza, chevrolet uplander, chrysler town & country, dodge caravan, ford freestar, honda odyssey, hyundai entourage, kia sedona, pontiac montana sv6, saturn relay, toyota sienna
Fiche technique
moteurs
v6 3,5 l dact 24s, 235 ch à 5800 tr/min
couple 240 lb-pi à 4400 tr/min
transmission automatique à 5 rapports
0-100 km/h 10,3 s
vitesse maximale 185 km/h
consommation par 100 km (selon énerguide) 11,0 l (octane: 87)
sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, assistance au freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique (se)
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assisté
pneus s/se: p225/65r16, se: p225/60r17
Au quotidien
prime d'assurance
25 ans 2400 à 2600$
40 ans 1700 à 1900$
60 ans 1500 à 1700$
collision frontale 5/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l'an dernier
au québec 597
au canada 2495
dépréciation (2 ans) 45,4 %
rappels (2001 à 2006) 4
cote de fiabilité 2/5
nouveautés en 2007 grille de calandre, pare-chocs avant et jantes redessinés, jupes de bas de caisse sur version se, nouveau porte-bagages de toit, nouvelle console centrale, planche de bord redessinée
Dimensions
empattement 3150 mm
longueur 5185 mm
largeur 1971 mm
hauteur 1826 mm
poids s: 1955 kg, sl: 1981 kg, se: 2036 kg
diamètre de braquage ??? m
coffre 915 l, 4126 l (sièges abaissés)
réservoir de carburant 76 l
capacité de remorquage 1588 kg
Transport et préparation
1440 $