Pontiac G6 2007 – 2009

Pontiac G6

Benoit Charette

La Pontiac G6 a été victime de sa piètre qualité de fabrication et de la disparition de la division Pontiac en 2009. Ce n’est pas une mauvaise voiture, mais elle ne possédait les qualités requises pour lutter contre les voitures japonaises, mieux construites et plus fiables, c’est là toute l’histoire de GM. La G6 remplace la Grand Am en 2005, d’abord sous la forme d’une berline puis, à compter de 2006, en configurations coupé et cabriolet à toit rigide.

À l’instar des Saab 9‑3 et Chevrolet Malibu, la voiture utilise la plateforme Epsilon qui assure une certaine solidité. La qualité des matériaux et de leur assemblage est en progression par rapport à la pitoyable Grand Am, mais il restait encore beaucoup du chemin à faire. À ce titre, Hyundai fait mieux avec la dernière Sonata. Les plastiques utilisés sont de mauvaise qualité et de mauvais goût. Prenez le temps de faire un essai routier et vous constaterez que la voiture craque de partout. La position de conduite est correcte, mais il est difficile de trouver une assise confortable. Certains conducteurs trouveront qu’ils sont assis trop bas, alors que d’autres se plaindront de l’étroitesse du siège du conducteur. Le volant est télescopique, et l’instrumentation, facile à consulter. Les commandes sont à portée de la main. La banquette arrière procure un confort moyen pour deux personnes. Le coffre est de bonnes dimensions.

Au moment de son introduction, seul le V6 de 3,5 litres (200 chevaux) est offert. Ce moteur assure des performances concurrentielles. À compter de 2006, Pontiac ajoute un 4‑cylindres de 2,4 litres (167 chevaux). Ce moteur est intéressant pour ses bonnes performances et sa consommation de carburant raisonnable. Les versions GTP reçoivent le V6 de 3,9 litres (240 chevaux). À compter de 2007, Pontiac offre quatre moteurs. Aux autres s’ajoute le V6 de 3,6 litres avec calage variable des soupapes (252 chevaux). La boîte de vitesses automatique à 4 rapports équipe de série la plupart des modèles. Elle fonctionne en douceur et avec efficacité. Si vous avez le choix, optez pour le V6 de 3,6 litres, le seul V6 moderne offert, le 4‑cylindres est un peu rugueux, mais fera le travail.

La suspension de la G6 est ferme, mais elle assure un assez bon confort dans la plupart des circonstances. La tenue de route est également saine. La direction à assistance électrique est trop assistée. La voiture est livrée de série avec des freins à disque aux quatre roues. Les freins ABS et l’antipatinage n’équipent pas de série les versions de base.

Nous sommes très loin des berlines japonaises comme les Honda Accord , Toyota Camry ou Nissan Altima. Le seul avantage de la G6 est son prix dérisoire en formule d’occasion, ne lui cherchez pas d’autres qualités.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 2/5

À SURVEILLER

Assemblage et finition, freins, composants

électriques et accessoires.

RAPPELS

Remplacement du système de détection pour

les passagers (coussins gonflables) (2007).

Inspection et remplacement, si nécessaire, du

câble de changement de rapport (2009).