24 525 $
Pontiac Montana SV6
Quatre roues et un nez !
L’an dernier, GM a véritablement mis le paquet en introduisant quatre minifourgonnettes, qui ne diffèrent que par certains détails esthétiques et d’équipement. Les Uplander, Montana SV6, Relay et Terraza remplacent la Chevrolet Venture et ses clones, que GM commercialisait depuis 1997. Il ne faut cependant pas croire à une refonte complète, mais plus à une douteuse évolution de l’ancien modèle.
Carrosserie – Voilà l’élément principal qui me fait détester ce modèle. La carrosserie de la Montana SV6, pratiquement identique à celle de la défunte Montana, du pilier A jusqu’en arrière, se voit gâchée par la présence de cet immense museau qui, selon les têtes pensantes du constructeur, permet de classer le véhicule différemment. On parle ici d’une sorte de croisement entre VUS et minifourgonnette. Bullshit !
Habitacle – Alors que tous les manufacturiers adoptent le principe d’une troisième banquette rabattable dans le plancher, GM choisit de jouer à l’autruche et de continuer à proposer une banquette amovible. Heureusement, les ingénieurs ont réussi à embellir l’habitacle avec une planche de bord plus ergonomique et plus esthétique. Mais ne vous faites pas d’idées, la qualité de finition est toujours aussi médiocre.
Mécanique – Le V6 de 3,5 litres à culbuteurs, que GM a lancé fièrement l’an dernier, est l’unique motorisation offerte. Rugueux et n’offrant que 200 chevaux, il se situe loin derrière la concurrence. Toutefois, il faut admettre que ce moteur, directement dérivé de l’ancien 3,4 litres, brille par une cote de consommation inférieure à la moyenne.
Comportement – L’effet de couple, très présent sur les versions à deux roues motrices, diminue considérablement sur les modèles équipés du système Versatrak. Pour le reste, on retrouve une direction franchement imprécise, un trop grand diamètre de braquage et une suspension qui manque de débattement. Seul le freinage, désormais assuré par la présence de quatre disques, se compare avantageusement à celui de la concurrence.
Conclusion – Hormis sa faible consommation d’essence, la Montana SV6 ne possède rien qui peut faire pencher en sa faveur. Cependant, les nombreux incitatifs financiers du constructeur permettent de l’obtenir à moindre coût. Mais qu’est-ce qu’elle est laide !
Forces
Habitacle plus accueillant
Faible consommation d’essence
Grand choix de modèles
Facture réduite par les promos
Faiblesses
Ligne horrible
Motorisation dépassée
Qualité de construction désolante
Comportement routier à améliorer
Fiche d'identité
modèle montana sv6
version(s) 1sa, 1sb, 1sc, 1sc ti
roues motrices avant, 4
portières 4
première génération 1997
génération actuelle 2005
construction doraville, géorgie, états-unis
sacs gonflables 2, frontaux, latéraux en option (de série sur 1sc)
concurrence buick terraza, chevrolet uplander, chrysler town & country, dodge caravan, ford freestar, honda odyssey, kia sedona, mazda mpv, nissan quest, saturn relay, toyota sienna
Au quotidien
prime d'assurance
25 ans 2300 à 2500 $
40 ans 1500 à 1700 $
60 ans 1100 à 1300 $
collision frontale 5/5
collision latérale 4/5
ventes du modèle l'an dernier (montana)
au québec 6792
au canada 29 073
dépréciation (3 ans) 59,2 %
rappels (2000 à 2005) (montana) 11
cote de fiabilité 2/5
nouveautés en 2006 jantes de 17 pouces de série, nouvelles couleurs de carrosserie