Porsche Boxster 2008

Porsche Boxster 2008

Ma préférée

Porsche… sept lettres qui évoquent la vitesse, le luxe, le prestige et le plaisir. Tant d’émotions exprimées à travers le cuir, les métaux et le caoutchouc font de la marque une référence en matière de raffinement. La Boxster est indéniablement en tête sur ma liste de coups de cœur.

Carrosserie

Les lignes fluides et racées du petit cabriolet séduisent instantanément. Les phares caractéristiques, les courbes de capot divinement Porsche et les prises d’air buccales soutiennent l’authenticité de l’emblème. L’arrière proéminent bien gonflé est de mise, les entrées d’air latérales et l’embout d’échappement central typique à la Boxster illustrent encore une fois le souci du raffinement. D’un design un peu trop anonyme pour certains, d’une beauté simple, superbe, pour moi, je l’aime passionnément. Une vraie Porsche!

Habitacle

L’intérieur de la Boxster de dernière génération est tout à fait sublime. Le consommateur s’attend à une finition digne de ce nom, et elle lui est servie sur un plateau d’argent. Les sièges dignes d’une 911 offrent un soutien latéral et lombaire des plus essentiels en conduite sportive ou sur de longues distances, le tout dans un confort présidentiel. Le toit s’ouvre et se ferme à la perfection, et le matériel haut de gamme contribue fortement au silence de roulement digne d’un bon coupé sport. Un toit rigide est aussi offert en option pour ceux qui désirent en profiter à longueur d’année. La Boxster possède deux coffres qui permettent de loger quelque 270 litres combinés. L’environnement du conducteur est sans reproche. Prolongements naturels du corps, les contrôles sont faciles d’accès, les instruments évidents, et la position de conduite est tout simplement parfaite. Ah! l’ergonomie allemande!

Mécanique

La nouvelle mécanique affiche 245 chevaux à 6500 tr/min et un couple de 201 lb-pi à 4600 tr/min pour la version de base qui n’est pas à sous-estimer. La version S présente quant à elle 50 chevaux de plus et 50 lb-pi supplémentaires, couple offert à 4000 tr/min. Mais mieux vaut en faire l’essai plutôt que de se fier uniquement aux lectures de dynamomètre. La motorisation est d’une telle souplesse qu’on a l’impression de conduire une voiture vraiment plus puissante. Les boîtes à cinq et à six vitesses sont très bien adaptées, les rapports bien choisis, et le levier de vitesses est d’une course optimale. Les amateurs de longues distances se réjouiront puisque la consommation de carburant sur l’autoroute est tout à fait raisonnable, même en se laissant parfois emporter par les vibrantes reprises du moteur H6.

Comportement

Au volant d’une Porsche, rien d’autre que le pur plaisir de conduire n’a d’importance. La Boxster est sans conteste une véritable Porsche; rien à voir avec sa réputation sous-estimée et parfois dénigrée. En fait, elle a de quoi faire rougir la plupart des cabriolets et coupés. La répartition du poids est parfaite, le châssis bien rigide; les suspensions bien calibrées offrent même en option un système de gestion active de la suspension, le Porsche Active Suspension Management (PASM), qui contrôle électroniquement la force d’absorption de chaque amortisseur en tenant compte de la surface et du mode de conduite sélectionné par le pilote. Une petite merveille! Le contrôle de traction est efficace et permissif mais, personnellement, j’apprécie le fait de pouvoir le désactiver. Les freins mordent avec conviction, et ce, sans se fatiguer. Avec autant de potentiel, la Boxster est une voiture capable d’une balade de 10 heures en campagne suivie d’une intense session de piste avant de retourner à la maison.

Conclusion

Son seul vrai défaut n’émane pas d’elle, mais de la perception de certains qui la considèrent à tort comme la Porsche des pauvres. Sans aucun doute dans l’ignorance, ce sont plutôt eux, les pauvres gens qui n’ont jamais eu la chance de se laisser conquérir par cette sublimité signée Porsche.

Forces

Tenue de route à nulle autre pareil

Plaisir renouvelé à chaque prise en main du volant

Ligne qui fait craquer

Faiblesses

Son prix, vous l’aurez deviné

Coût des options

Frais d’entretien