Scion xB 2012

Scion xB

Du réchauffer bien apprêté

Introduction

Depuis 2004, les Québécois importent leur propre Scion xB. Il y a une bonne raison à cela. C’est l’une des meilleures valeurs sur le marché…

Carrosserie

Le format de la Scion xB est idéal. Certains préfèrent les dimensions de la première génération; elle était plus mince, plus courte et plus haute, d’ailleurs, et fabriquée sur la plateforme de la Toyota Echo. La version actuelle utilise une plateforme de Toyota Matrix modifiée. Personnellement, j’aime beaucoup l’allure de la xB. Toyota a réussi à lui donner un certain style, à la fois moderne et musclé, tout en conservant des dimensions relativement compactes. Après tout, la xB est à peine plus longue qu’une Corolla. De plus, grâce aux entrées d’air flanquées de chaque côté du bouclier avant, à la hauteur de sa ceinture, aux piliers D massifs et aux piliers A peints en noir, la xB ne ressemble plus à un grille-pain, comme c’était le cas auparavant. Ajoutez-lui un aileron arrière et des roues de 18 pouces TRD, et la xB s’identifie parfaitement à la génération Y, la clientèle que Scion veut tant séduire.

Habitacle

Ses bienfaits sont à eux seuls un argument de taille pour acheter une Scion xB. La voiture n’est ni trop haute ni trop basse. On peut donc y monter facilement, ce qui sera utile pour les parents qui veulent y asseoir de jeunes enfants. La xB offre également assez d’espace pour faire rougir bien des voitures compactes. Grâce à son coffre de 310 litres, elle peut se transformer en véritable véhicule de livraison une fois la banquette 60/40 rabattue à plat. La position de conduite est juste assez élevée pour qu’on voie bien ce qui se passe devant nous. Malheureusement, ça se dégrade sur les côtés et à l’arrière, en raison, entre autres, de la haute ceinture. L’ergonomie mérite aussi une bonne note, particulièrement l’extension du tableau de bord, où les ingénieurs de Scion ont logé le sélecteur de vitesses. Parlant de sélecteur, la petite boule en carbone du catalogue de pièces Scion, en option, est particulièrement plaisante à manipuler. Contrairement au coupé tC, l’habitacle de la xB est très bien fini. Les sièges sont confortables, et les instruments tombent aisément dans la main. Même les cadrans en position centrale, position habituellement peu appréciée, semblent être à leur place.

Mécanique

Pour être en mesure d’offrir sa xB à bas prix, Toyota est allée repêcher un ancien 4-cylindres VVT-i de 2,4 litres. La bonne nouvelle, c’est qu’il produit « généreusement » une puissance de 158 chevaux et un couple de 162 livres-pieds. La moins bonne nouvelle, c’est qu’il consomme en moyenne 9 litres aux 100 kilomètres, ce qui n’est pas très impressionnant de nos jours. Pour les boîtes de vitesses, on ira avec les classiques manuelle à 5 rapports ou automatique à 4 rapports. Avec un peu de chance, la prochaine version de la xB profitera du moteur de 2,5 litres et de la boîte automatique à 6 rapports de la Camry…

Comportement

Une fois derrière le volant, tout va très bien. Pas de quoi sabrer le champagne ni lancer des confettis, mais rien de mauvais non plus. La xB est agile et se conduit comme une petite voiture. C’est la ville qui lui va le mieux : les promenades sur l’autoroute peuvent se gâter si les vents se mettent à souffler fort. Un autre petit bémol : les paresseux comme moi qui, durant les longues balades, aiment appuyer leur coude sur le rebord de la porte, réaliseront rapidement que plastique et os ne font pas bon ménage.

Conclusion

La cerise sur le sundæ est le prix de la xB, 18 270 $ tout équipée (la seule version offerte). Je vous défie de me trouver une voiture qui en offre autant pour son argent…

Plus

1. Format idéal 
2. Espace à revendre
3. Bonne position de conduite

Moins

1. Gourmand en pétrole pour le segment 
2. Plastique dur à l’intérieur de l’habitacle 

Aussi aérodynamique qu’une planche de contreplaqué