Subaru Forester 2009 – 2014

Subaru Forester

Vincent Aubé

La popularité des petits VUS n’est plus à faire. Le hic, c’est que, pour mettre la main sur un exemplaire neuf, il faut être prêt à débourser des sommes considérables. À ce chapitre, le marché de l’occasion est parfait pour les budgets restreints. Au même titre que les Toyota RAV4 et Honda CR-V de ce monde, le Subaru Forester est un modèle fort recommandable pour sa fiabilité générale. En fait, les produits du constructeur, pour la plupart, sont réputés pour cette facette, et, depuis 2009, il semble que le modèle utilitaire présente un dossier encore plus reluisant. Les moteurs sont toutefois à surveiller quand le compteur dépasse les 150 000 kilomètres. Ajoutons à cela le fait que le Forester est certainement l’un des plus plaisants à conduire au quotidien, tandis que l’efficacité du système de transmission intégrale constitue également un argument supplémentaire lors de l’achat. Si la qualité de certains plastiques peut laisser à désirer à l’intérieur, et si la présentation peut en décevoir plus d’un, il n’en demeure pas moins que le Forester est un véhicule fort bien assemblé. En ce qui a trait aux versions turbocompressées, elles sont sans aucun doute encore plus exaltantes à conduire – surtout pendant une tempête de neige –, mais il faudra prévoir un entretien plus rigoureux et plus coûteux à la longue. À partir de 2011, Subaru a modernisé son vétuste moteur de 2,5 litres en lui greffant un double arbre à cames en tête, tandis que les courroies de distribution ont été troquées pour des chaînes plus fiables. Qui plus est, cette version revue à mi-parcours est également un brin plus économique à la pompe.

Enfin, n’oublions pas de mentionner l’arrivée d’une nouvelle génération en 2014, celle-ci étant très similaire à plusieurs points de vue. Toutefois, le nouveau Forester est franchement plus vaste que par le passé, surtout à la deuxième rangée, là où prennent place les enfants normalement.

Les données essentielles

Fiabilité : 3,5/5

Valeur de revente : 3,5/5

À SURVEILLER

Rouille, raccordement de barre stabilisatrice.

RAPPELS

Le tuyau d’alimentation en huile du turbocompresseur. (2009)

Un court-circuit sur certains véhicules équipés d’éclairage de bas de caisse (2010-2012).

La ceinture de sécurité arrière centrale, pourrait ne pas permettre la pose adéquate d’un siège d’appoint (2011-2012).

Les conduites de frein arrière et du centre pourraient être perforées par la corrosion. (2014)

Les tapis de plancher peuvent s’enrouler lorsqu’ils sont exposés à la chaleur. (2014)