Suzuki Aerio 2007

Suzuki Aerio

Vincent Aubé

La petite Aerio va subir une légère refonte de mi-parcours en 2006 qui viendra à peine aider les ventes de cette petite voiture située à mi-chemin entre une sous-compacte et une compacte traditionnelle. Offerte en berline (jusqu’en 2007) ou en version familiale (jusqu’en 2006), l’Aerio se voulait une voiture plutôt marginale dans le segment. Certaines mauvaises langues comparaient la familiale à un fer à repasser, tandis que les versions dénudées du modèle manquaient clairement de punch. La berline n’était pas tellement plus belle. Disons qu’avec cette ligne très verticale, ces pneus de 14 pouces recouverts d’enjoliveurs et cette absence de boucliers à la base, le résultat final n’était pas très jojo. L’édition SX à traction intégrale était la plus cossue et la plus intéressante visuellement. Sous le capot, le 4 cylindres de 2,3 litres coté à 155 chevaux était l’un des plus puissants de la catégorie, mais ce groupe motopropulseur s’avérait assez bruyant. La transmission qui équipait les modèles de base à traction avant était une manuelle à 5 vitesses, tandis qu’une automatique à 4 rapports était offerte en option. Notez que l’Aerio à traction intégrale n’était livrable qu’avec la boîte automatique. Pour ce qui est de l’intérieur, les premiers tableaux de bord à affichage électronique sont à proscrire. Il vaut mieux privilégier les modèles équipés des planches plus conventionnelles, mais dont la durabilité risque d’être plus longue. D’ailleurs, cette approche est beaucoup plus réussie que l’autre, mal pensée. La position de conduite s’avère surélevée et la vision latérale est supérieure à la moyenne. L’espace pour les passagers n’est pas vilain, tandis que ce toit plus haut donne beaucoup d’espace à la tête des occupants. Finalement, le coffre est de bonne dimension.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 4,5/5

Valeur de revente : 3/5

À surveiller : rien à signaler

Rappels (1):

– goupille de retenue du câble de changement de rapports (de 2002 à 2006)