Par Antoine Joubert
Suzuki Kizashi – 2011 à 2013
Mal commercialisée, sous-estimée et méconnue, cette berline intermédiaire débarquée en 2011 aurait dû connaître chez nous beaucoup plus de succès. Sa transmission intégrale (sauf pour la version Sport à boîte manuelle) lui donne un avantage face à la compétition, alors que son format pratique la place à mi-chemin entre une Civic et une Accord.
Coûteuse à l’état neuf (entre 28 000 $ et 34 000 $), elle est aujourd’hui beaucoup plus accessible. La disparition de la marque fin 2013 a évidemment contribué à sa forte dépréciation, mais le fait qu’elle soit méconnue du public la place aussi dans l’ombre de ses rivales. Soyez sans crainte, la Kizashi demeure intéressante même si le constructeur n’est plus actif chez nous. Suzuki, qui continue à vendre des motocyclettes et des véhicules tout-terrain, se doit d’ailleurs d’offrir une disponibilité de pièces jusqu’en 2023, ce qui rassurera ceux qui craignent les conséquences d’une faible diffusion du modèle.
Présentant un habitacle bien ficelé, confortable et passablement spacieux, la Kizashi se compare en matière de format à la dernière génération de la Volkswagen Jetta. L’équipement y est complet et la qualité de finition se situe dans la bonne moyenne. Il n’y a en fait que la qualité de la peinture qui déçoit, ce qui m’amène à suggérer un bon traitement de peinture et l’ajout d’une pellicule transparente à l’avant pour minimiser les éclats de roche.
Dotée d’une excellente transmission intégrale, la Kizashi propose une conduite inspirante, un peu à la façon des Mazda6 et Subaru Legacy. Le niveau sonore est un tantinet élevé, mais le comportement est fort intéressant. Hélas, tous les modèles dotés de la transmission intégrale s’équipent de la boîte automatique à variation continue, laquelle a connu son lot de problèmes. Ainsi, s’il y a un élément à faire vérifier sur la voiture, c’est celui-ci. Et surtout sur les modèles 2011. Autrement, il est possible de mettre la main sur l’une des rares unités de la Kizashi Sport à boîte manuelle, dont on retranche malheureusement la transmission intégrale. Certains modèles à roues motrices avant et boîte CVT ont également été produits, aussi en petite quantité.
En terminant, sachez que la Kizashi demeure attrayante pour son style, mais surtout parce qu’elle est proposée à prix plus alléchant que la Subaru Legacy et certaines autres rivales. Pour un modèle 2011 ou 2012 à moins de 100 000 kilomètres, on ne devrait pas débourser plus de 10 000 $.
Données essentielles :
Indice de fiabilité : 4,5/5
Valeur de revente : 3/5
À surveiller :
Alternateur et module électronique (2010)
Rappels (2) :
- Les boulons qui retiennent la plaque d’entraînement au convertisseur de couple pourraient ne pas avoir été serrés. (2013)
- Certains véhicules ne se conforment pas aux exigences de la Norme sur la Sécurité de la protection des occupants. (2011)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité: 4,5/5
Valeur de revente 3/5
À surveiller
Alternateur et module électronique (2010)
RAPPEL
Les boulons qui retiennent la plaque d'entraînement au convertisseur de couple pourraient ne pas avoir été serrés. (2013)
Certains véhicules ne se conforment pas aux exigences de la Norme sur la Sécurité de la protection des occupants. (2011)
Fiche technique
L4 2,4 L DACT (2011)
185 CH À 6000 TR/MIN | COUPLE 170 LB-PI À 4000 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À VARIATION CONTINUE
CONSOMMATION (100 KM) 8,1 L (OCTANE 87)
L4 2,4 L DACT (2012-2013) (S, SX, SPORT)
180 CH À 6000 TR/MIN | COUPLE 185 LB-PI À 6500 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À VARIATION CONTINUE
CONSOMMATION (100 KM) (2RM/4RM) 8,0 L (OCTANE 87)
VOLUME DU COFFRE 378 L