39 960 $ à 52 585 $
Toyota 4Runner
Un SUV si poli, si gentil…
V6 ou V8, SR5 ou Limited, ensemble Sport ou zéro option, 4×4 permanent ou sur demande, le 4Runner est disponible dans une configuration adaptée à vos besoins et à votre budget. Mais il s’agit surtout d’un utilitaire intermédiaire à qui on a appris les bonnes manières.
CARROSSERIE
Contrairement au Highlander, par exemple, le 4Runner fait montre de testostérone. Les formes sont viriles, le capot est flanqué d’une grosse trappe d’air et les marchepieds sont utiles avant d’être décoratifs. Au point que la peinture métallisée facultative, pourtant magnifique, mine cette allure de « truand de bonne famille ». Le hayon vertical est nanti d’une glace qui s’abaisse au toucher d’un bouton.
HABITACLE
Les molettes du tableau de bord imitent la corolle d’une jante de roue. Original, certes, mais à décrypter au début. Contrairement aux constructeurs allemands qui vouent un dédain viscéral aux portes gobelets, Toyota en a truffé l’intérieur de son 4Runner. Et ils sont profonds, bon pour des chaudières de café! L’aire de chargement est du même acabit, très généreuse, facile d’accès et munie d’un store. Cet espace cargo s’agrandit en un tour de main en soulevant les coussins de la banquette 60/40, puis en rabattant ses dossiers (appuie-tête inclus). Le popotin trouvera la 5e place austère à cause d’un rembourrage dur mais la tête, elle, bénéficie d’un bon dégagement.
MÉCANIQUE
Au choix, un onctueux V6 de 4,0L et un plus gourmand V8 de 4,7L. Ce dernier, fort de 262 CV et 32 soupapes, équipe aussi le gros Sequoia. Pour sa part, le V6 de 237 chevaux est certifié ULEV (Ultra Low Emissions Vehicles). Les deux engins sont couplés à une boîte automatique à 5 rapports, d’un boîtier de transfert et d’un différentiel central Torsen qui se verrouille.
Les V8 offre un dispositif 4×4 permanent qui répartit d’ordinaire 60% du couple vers l’arrière, alors que l’acheteur du V6 utilise un système sur demande. La version la plus huppée peut s’enorgueillir d’une suspension pneumatique à trois modes : normal, HI (on gagne 40 mm) et LO (on descend de 20 mm).
COMPORTEMENT
Le fait que les quatre principales places offrent chacune une poignée de retenue en dit long sur le « brasse camarade » qui survient dès que le 4Runner pose la roue sur un sentier inhospitalier. En fait, même sur une autoroute lisse comme un billard, l’utilitaire à tendance à ballotter comme une Grand Marquis de la belle époque. La suspension molle cherche à charmer l’utilisateur en roulant avec les coups, comme un boxeur agile. Cette sensation est même exacerbée avec la suspension XREAS optionnelle.
Pour passer de H4 à L4 (avec le V6), il convient de s’immobiliser. Même chose pour revenir à H4. On peut changer de 4 roues motrices à deux à n’importe quelle vitesse mais le contraire doit se produire en deçà de 100 km/h. En plus d’être un tout-terrain émérite, le 4Runner adore l’électronique : un système de contrôle de la traction qui empêche le patinage des roues motrices; un système Auto LSD (!?) qui aide le précédent en gérant les performances du moteur et du freinage quand le patinage survient; un système de contrôle de la stabilité du véhicule (VSC) qui agit comme le LSD mais dans une situation de dérapage au lieu de patinage; un système d’aide à la descente qui renforcit le frein moteur dans une forte pente; un système qui empêche le véhicule de reculer durant l’intervalle où le pied passe du frein à l’accélérateur.
CONCLUSION
Que l’on rôde autour d’un centre d’achats ou d’un lac à truites, le 4Runner insiste pour que ça se fasse dans le plus grand confort possible… et abordable. Toyota nous a concocté là un cocon mobile fort séduisant.
FORCES
- Une allure qui en impose
- De l’espace, du confort et du muscle
- Une qualité de finition indéniable
FAIBLESSES
- Une suspension « généraliste » qui essaie de plaire à tout le monde
- Des interrupteurs au design discutable
- Des demi-tours qui demandent de la place
NOUVEAUTÉS EN 2007
Niveau d’équipement du modèle Sport dans le modèle V8 de base.
Fiche d'identité
modèle 4runner
version(s) sr5 v6, limited v6, sr5 v8 sport, limited v8
roues motrices 4
portières 4
première génération 1985
génération actuelle 2003
construction toyota city, japon
sacs gonflables 2, frontaux, (latéraux avant et rideaux latéraux sur limited)
concurrence chevrolet trailblazer, dodge durango, ford explorer, gmc envoy, jeep grand cherokee, kia sorento, nissan pathfinder
Fiche technique
moteurs
(v6)
v6 4,0 l dact 24s, 236 ch à 5200 tr/min
couple 266 lb-pi à 4000 tr/min
transmission automatique à 5 rapports
0-100 km/h 9,3 s
vitesse maximale 175 km/h
consommation par 100 km (selon énerguide) 11,9 l (octane: 87)
(v8)
v8 4,7 l dact 32s, 260 ch à 5400 tr/min
couple 306 lb-pi à 3400 tr/min
transmission automatique à 5 rapports
0-100 km/h 7,9 s
vitesse maximale 190 km/h
consommation par 100 km (selon énerguide) 13,0 l (octane: 87)
sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, assistance au freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique (v8)
suspension avant indépendante
suspension arrière essieu rigide
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assisté
pneus sr5 v6: p265/70r16, sr5 v8: p265/65r17, limited: p265/65r18
Au quotidien
prime d'assurance
25 ans 3700 à 3900$
40 ans 2300 à 2500$
60 ans 1900 à 2100$
collision frontale 4/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l'an dernier
au québec 508
au canada 2696
dépréciation (3 ans) 51,5 %
rappels (2001 à 2006) 1
cote de fiabilité 5/5
nouveautés en 2007 groupe sport de série sur sr5 v8
Dimensions
empattement 2790 mm
longueur 4805 mm
largeur 1910 mm
hauteur 1805 mm
poids sr5 v6: 1950 kg, limited v6: 1975 kg, sr5 v8 sport: 2043 kg, limited v8: 2066 kg
diamètre de braquage 11,7 m
coffre 1195 l
réservoir de carburant 87 l
capacité de remorquage 2268 kg
Transport et préparation
1 390 $