39 840 $ à 46 635 $
Toyota Avalon
La plus américaine des japonaises
Si Toyota a réussi à devancer General Motors au premier rang mondial, c’est en partie à cause de ses succès en Amérique du Nord et, plus particulièrement, aux États-Unis, le plus important marché de l’industrie de l’automobile. Pour séduire les acheteurs américains, le géant japonais a compris qu’il fallait leur construire des modèles conçus expressément pour eux. L’Avalon en est le meilleur exemple.
CARROSSERIE
L’Avalon en est à sa troisième génération. Une constante : elle n’a jamais été belle. Le modèle actuel suit les traces de ses prédécesseurs : sa silhouette est moins ésotérique, certes, mais l’ensemble manque toujours de cohérence. Avec sa partie arrière qui semble plus grosse que sa partie avant, l’Avalon paraît disproportionnée. Bref, elle est tout sauf belle.
HABITACLE
À l’intérieur, l’Avalon joue la carte du luxe. Ça se voit au premier coup d’œil, avec le bois et le cuir qui se côtoient – et qui s’entremêlent, même, sur le volant. Dans la plus pure tradition Toyota, la décoration est sobre, mais le tout respire la qualité, et la finition est impeccable. L’ergonomie n’est pas en reste : tout est d’accès facile, bien disposé, et les espaces de rangement sont aussi vastes que nombreux.
Évidemment, l’acheteur de ces grosses berlines privilégie le confort, à l’américaine, bien sûr : les gros sièges moelleux sont de mise. Ceux de l’Avalon n’ont rien à envier à des fauteuils de salon, mais le maintien latéral demeure un concept abstrait.
Les places arrière sont celles d’une limousine, et les passagers ont droit à de petites attentions comme ce dossier qui s’incline vers l’arrière, idéal pour la sieste lors de longs trajets. Ils peuvent même s’allonger les jambes, il y a suffisamment d’espace pour cela; mais le dégagement pour la tête est un peu juste. La banquette est, par ailleurs, pourvue d’une trappe, très utile pour transporter des skis, par exemple. Et s’il y a sans doute très peu d’adeptes de planche à neige dans la clientèle cible, il n’en demeure pas moins que le coffre est sans doute assez vaste pour en loger quelques-unes.
MÉCANIQUE
Le V6 de 3,5 litres est le même qu’on retrouve sous le capot de la Camry et de son clone de luxe, la Lexus ES 350. Ce moteur brille par sa souplesse et son silence de roulement. Et ce ne sont pas ses seules qualités : il est puissant, véloce, et son appétit est tout ce qu’il y a de plus raisonnable, compte tenu du poids du véhicule. Bon, d’accord, il est un peu mou à bas régime, mais ce genre de détail ne risque pas de formaliser la clientèle visée.
Comme toujours du côté de Toyota, l’exécution mécanique est irréprochable. Moteur, boîte de vitesses, direction, trains roulants, tous les éléments fonctionnent en symbiose. Il y a quelque chose de germanique dans cette rigueur, combinée au raffinement mécanique, qui a fait la réputation de ce constructeur.
COMPORTEMENT
Ceux et celles qui s’ennuient des grosses américaines des années 60 et 70 seront ravis de voir qu’il existe encore des voitures qui procurent ce genre de sensations. Dans une Avalon, on a l’impression de flotter, ce qui n’est pas désagréable, du moins tant que le roulis et le tangage ne sont pas trop prononcés. Dans le cas qui nous concerne, ces deux phénomènes sont assez bien contrôlés, mais ils sont quand même présents. Cela dit, cette conduite surannée, semblable à celle d’un bateau, risque de plaire aux acheteurs potentiels qui apprécieront également l’exceptionnelle douceur de roulement de cette grosse berline.
CONCLUSION
Toyota du riche ou Lexus du pauvre ? Là est la question. Une chose est sûre : l’Avalon remplit parfaitement son mandat. Elle comblera les attentes de la clientèle visée qui veut une berline spacieuse, confortable, silencieuse et raffinée. Des qualités qu’affichent aussi ses rivales, mais l’Avalon place la barre un cran plus haut en plus d’afficher un bilan de fiabilité exemplaire, en bonne Toyota qu’elle est. Si seulement les concessionnaires étaient moins arrogants…
Forces
Finition impeccable
Habitacle plus que généreux
Moteur raffiné
Fiabilité exemplaire
Faiblesses
Silhouette quelconque
Conduite surannée
Fiche d'identité
modèle avalon
version(s) xls
roues motrices avant
portières 4
première génération 1994
génération actuelle 2005
construction georgetown, kentucky, é.-u.
sacs gonflables 7, frontaux, latéraux avant, rideaux latéraux et au niveau des genoux du coucteur
concurrence buick lucerne, chevrolet impala, chrysler 300, dodge charger, ford taurus, hyundai azera, kia amanti, pontiac g8
Fiche technique
moteurs
v6 3,5 l sact 24 s, 268 ch à 6200 tr/min
couple 248 lb-pi à 4700 tr/min
transmission automatique à 6 rapports avec mode manuel
0-100 km/h 6,9 s
vitesse maximale 215 km/h
consommation par 100 km 8,9 l (octane: 87)
émission de co2 4320 kg/an
litres par année 1800 l.
coût par an 2700$
carburant alternatif non
empreinte écologique
sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, assistance au freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assistée
pneus p215/55r17
Au quotidien
prime d?assurance
25 ans de 1600 à 1800 $
40 ans de 1200 à 1400 $
60 ans de 1000 à 1200 $
collision frontale 5/5
collision latérale 5/5
ventes du modèle l?an dernier
au québec 144
au canada 1010
dépréciation (3 ans) 33,0 %
rappels (de 2003 à 2008) 1
cote de fiabilité 4/5
nouveautés en 2009 antenne compatible avec radio satellite xm, siège coucteur à mémorisation, rétroviseurs chauffants.
Dimensions
empattement 2820 mm
longueur 5020 mm
largeur 1850 mm
hauteur 1470 mm
poids 1618 kg
diamètre de braquage 11,24 m
coffre 408 l
réservoir de carburant 70 l
Transport et préparation
1240$