Vous avez des questions d'ordre général? Consultez notre section

Vous souhaitez entrer en contact avec un membre de l'Équipe? Consultez notre section

Commande rapide
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
Vous désirez commander plus de pièces ?

Si vous devez importer un grand nombre de pièces pour une commande, vous pouvez utiliser ce gabarit et le téléverser sur le site web. Vous devez y entrer une pièce par ligne et soyez certain de garder l'extension de fichier .CSV lorsque vous sauvegarderez votre travail.

Téléverser
Nos essais routier

Toyota Echo 2004

L’Annuel de l’automobile 2004
Toyota Echo

12 995 $

Par Nadine Filion

Toyota Echo

Dans les plus petits pots, les meilleurs onguents !

Après la Hyundai Accent, l’Echo a été la sous-compacte la plus vendue au Canada en 2002. Si la version à quatre portes s’écoule à un bon rythme, la version à deux portes s’en tire moins bien, avec à peine 7 % des ventes totales de l’Echo. Voilà pourquoi Toyota Canada ne la distribuera plus.

Mais le constructeur a voulu conserver, voire s’assurer plus de parts dans ce segment d’importance au pays – plus particulièrement au Québec, où s’y effectuent la moitié de toutes les transactions.

Coup de maître : Toyota Canada a réussi à convaincre ses patrons japonais qu’il lui fallait une autre version de l’Echo. Après tout, même si les Canadiens achètent dix fois moins de véhicules que les Américains, ils se procurent, toutes proportions gardées, trois fois plus de sous-compactes.

Conséquence : plus d’une décennie après la disparition de la Tercel bicorps (hatchback), la gamme Echo s’enrichit en 2004, et exclusivement au Canada (na !), de la nouvelle Echo bicorps, en versions à trois et à cinq portes.

CARROSSERIE

L’Echo bicorps canadienne est une copie quasi conforme des Yaris et des Vitz qui circulent respectivement en Europe et au Japon. « Il ne nous aurait pas été possible d’amener la voiture au Canada si nous avions dû partir d’une feuille blanche », a dit Stephen Beatty, vice-président de Toyota Canada. « Étant donné les ressources de conception et de production déjà en place, nous avons été en mesure de créer notre Echo bicorps canadienne en réalisant de précieuses économies d’échelle. » 

La nouvelle venue est fabriquée à l’usine japonaise de Nagakusa, où sont construites les Yaris et les Vitz, mais également les RAV4 et les Corolla destinés au pays du soleil levant.

La plateforme d’assemblage a néanmoins dû être modifiée dans un grand exercice d’ingénierie, afin de respecter les normes de sécurité canadiennes, plus sévères quant aux pare-chocs et aux ceintures de sécurité. Résultat : la petite voiture n’accueille chez nous que quatre passagers, alors qu’elle en héberge cinq partout ailleurs où elle est distribuée.

D’apparence résolument européenne, l’Echo bicorps a une belle gueule, même sans jupes latérales et sans aileron arrière. Soit, elle se fait toute petite sur la route. Mais c’est qu’elle a été conçue pour répondre à des besoins urbains. Son empattement est le même que celui de la berline à quatre portes, mais elle se fait moins longue de 43 centimètres, ce qui représente la moitié du coffre de sa consœur.

HABITACLE

L’Echo à hayon conserve les mêmes dimensions intérieures que la berline, du moins pour les passagers assis à l’avant. Il est d’ailleurs toujours aussi surprenant de monter dans l’habitacle et de constater à quel point il est spacieux. Les sièges sont confortables, et le conducteur qui se glisse derrière le volant – réglable, soit dit en passant – bénéficie d’un bon champ de vision.

Les instruments trônent toujours au milieu de la planche de bord, ce qui ne demande que quelques instants d’adaptation. Les tissus, les plastiques et les autres matériaux employés dans la finition sont d’une qualité et d’une facture plus sophistiquée que celle de la concurrence coréenne. Un bravo pour la boîte à gants à deux niveaux.

La berline dispose toujours d’un coffre étonnamment vaste. Mais la version à hayon ne pourra répondre aux besoins de chargement que si sa banquette arrière (60/40) est rabattue. Si vous optez pour l’Echo bicorps et que vous devez régulièrement faire monter plus d’un passager à bord, préférez la version à cinq portes; celle à trois portes complique l’accès à la banquette arrière.

Un seul regret : il est impossible d’obtenir, même en option, les vitres et les rétroviseurs électriques. Pas plus que le toit ouvrant. Mais il paraît qu’on ne peut tout avoir…

MÉCANIQUE

L’Echo mise encore sur le 4-cylindres de 1,5 litre qui développe 108 chevaux. Vous trouvez que c’est bien peu ? Si le moteur ne gagne pas ses galons en performance, il sait néanmoins propulser avec dynamisme les 1250 kilos de la voiture. Et ce, tant avec la boîte de vitesses manuelle à 5 rapports qu’avec la boîte automatique à 4 rapports. La première n’est pas d’une grande souplesse – à ce sujet, il faudrait que Mazda partage ses secrets avec Toyota ! – mais elle fait du bon boulot. C’est aussi le cas de la seconde, offerte en option, qui a le bonheur de ne pas couper le « momentum » de la puissance, contrairement à la plupart de ses semblables.

Surtout, l’Echo est l’une des plus frugales du marché (5,9 L/100 km combiné pour la boîte manuelle). Surprise : même avec un prix qui débute à 12 995 $, l’Echo bicorps est livrée de série avec les freins ABS. Par contre, la version de bas de gamme (CE) commande la direction assistée et l’essuie-glace arrière en option (970 $).

COMPORTEMENT

Dans les plus petits pots, les meilleurs onguents, dit-on. Voilà qui s’applique ici. D’un comportement prévisible, l’Echo se fait solide sur la route. Elle l’est encore plus si sa version bicorps est équipée de pneus de performance et de la suspension sport, deux options du catalogue de « personnalisation ».

La suspension de série est satisfaisante, même si elle provoque un peu de roulis en virage. Mais la suspension mise au point par TRD (Toyota Racing Developpement) est une franche réussite. Elle abaisse la voiture de 2,5 centimètres en plus de raffermir de 25 % les ressorts et les amortisseurs. Qui plus est, elle compte sur une barre antirapprochement à l’avant et sur un renfort de poutre de torsion à l’arrière.

C’est du sérieux, avec pour conséquence un véritable « pocket rocket » qui colle à la route. Ajoutez l’embout d’échappement double et la prise d’air de moteur, encore des options, et vous réussirez à soutirer cinq ou six chevaux supplémentaires du moteur, en plus d’une sonorité sport, ma foi, fort plaisante. De quoi vous faire oublier le bruit du vent qui souffle à vos oreilles à haute vitesse. Et un rayon de braquage bien peu athlétique pour une si petite voiture…

CONCLUSION

Sérieusement, la suspension sport doublée de pneus de performance donne un tel mordant à l’Echo bicorps que plusieurs bouderont la version « sport » RS. Cette dernière, à partir de 17 300 $, ne se différencie des autres versions que par des éléments esthétiques : sièges sport, accents de chrome dans l’habitacle, aileron arrière, jantes exclusives. Pourquoi payer plus pour du cosmétique alors que la version de base fait très bien l’affaire ? Surtout si vous réinvestissez l’argent ainsi économisé sur les éléments de réelle performance cités quelques lignes plus haut…

FORCES

Les freins ABS de série

Une belle gueule européenne

Un intérieur plus spacieux qu’il n’y paraît

Une faible consommation de carburant

FAIBLESSES

Le rayon de braquage peu athlétique

Des bruits de vent à haute vitesse

NOUVEAUTÉS 

Nouveau modèle

Fiche d'identité

nom du constructeur  toyota

modèle  echo

variante(s) berline, à hayon 3 et 5 portes

version(s) berline, 3 portes ce, 5 portes le

segment  petites voitures

roues motrices  avant

portières  2, 4

premier modèle  2000

dernière génération  2000

construction  toyota city, japon

sacs gonflables  2, frontaux

concurrence  chevrolet aveo, hyundai accent, kia rio, suzuki swift+

Fiche technique

moteur  4 cyl. 1.5 l dact 108 ch à 6000 tr/mn, 105 lb/pi à 4200 tr/mn

boîte de vitesses  manuelle à 5 rapports, automatique à 4 rapports

performances  0-100 km/h : 9.5 s

vitesse maximale 185 km/h

consommation  8.4 l au 100 km

sécurité active de série  freins abs (option sur la berline)

suspension avant  indépendante

suspension arrière  semi-indépendante

freins avant  disques ventilés

freins arrière  tambours

direction  à crémaillère assistée (assistée optionnelle sur 3 portes ce)

pneus  p175/65r14

Au quotidien

prime d'assurance  25 ans : 1600 à 1800$ / 40 ans : 1100 à 1300$ / 60 ans : 900 à 1100$

garantie générale  3 ans / 60 000 km

garantie groupe motopropulseur  5 ans / 100 000 km

garantie contre la perforation  5 ans / kilométrage illimité

assistance routière  3 ans / 60 000 km

collision frontale  4/5

collision latérale  3/5

ventes du modèle l'an dernier au québec  12 741

ventes du modèle l?an dernier au canada  23 909

nombre de concessionnaires au québec  63

nombre de concessionnaires au canada  206

dépréciation (3 ans) 40.2%

rappels (1998 à 2003) (3) servofrein et les garnitures de frein avant, orifice de dépression du freinage, tuyaux rigides des freins arrière

cote de fiabilité  supérieure à la moyenne

nouveautés en 2004  version coupé 2 portes discontinuée, deux nouveaux modèles à hayon 3 et 5 portes, lecteur am/fm/cd/mp3 de série sur la berline, couleur vert électrique discontinuée, groupe d?options c incluant les glaces électriques et les freins abs sur la berline.

Dimensions

empattement  237 cm

longueur  418 cm (berline), 373.3 cm (à hayon)

largeur  166 cm

hauteur  150 cm

poids   928 kg (berline), 944 kg (3-pr), 948 kg (5-pr)

diamètre de braquage  10 m

capacité du coffre  385 l (berline), 205 l (à hayon)

contenance du réservoir de carburant  45 l