Toyota Prius C 2019

Toyota Prius C

Toujours pertinente

Dans l’univers de la voiture hybride, le nom Prius a quelque chose de magique. Après tout, c’est un peu avec lui que tout a commencé, quelque part au Japon en 1997. Le modèle s’est amélioré avec les années et l’idée a donné des petits, comme cette Prius c née il y a déjà six ans. Malgré le poids des années, cette citadine représente toujours un choix logique à mes yeux. Pourquoi? Lisez la suite.

Tour du propriétaire : 75 %

Avec une note de 75 % d’entrée de jeu, vous devinez que ce n’est pas en raison d’un design à couper le souffle. La puce, à l’image des produits de Toyota avancés au début de la présente décennie, ne casse rien en matière de style. C’est même assez fade, merci. On a eu beau retoucher la calandre ou la doter de nouvelles roues, on n’a pas fait de miracles. Tout ça demeure secondaire, toutefois, car on sélectionne cette voiture pour bien d’autres raisons. Deux d’entre elles tiennent à son format et à sa motorisation, bien sûr, mais aussi à sa configuration à hayon, fort pratique. Les variantes se limitent à deux, cependant, ce qui vous force à choisir un camp. Avec le modèle de base, vous obtenez le minimum, mais à un prix intéressant. Avec l’ensemble Tech, vous ne manquerez de rien, sauf d’argent de poche. Souhaitons qu’une prochaine génération propose plus de flexibilité en matière d’offre.

Vie à bord : 75 %

La simplicité domine à bord alors qu’on nous réserve une présentation minimaliste. La signature Prius est respectée avec l’absence de cadrans traditionnels devant le conducteur. Les infos relatives à la conduite, affichées au centre et au sommet du tableau de bord, surplombent la console et les commandes des différents systèmes de la voiture. Les sièges avant se veulent accueillants, mais offrent peu de soutien. À l’arrière, la notion de confort est une question de perception et peut être influencée par votre gabarit. Quant à l’équipement, vous aurez deviné que c’est un peu tout ou rien selon la version, mais il est à noter que le groupe de sécurité Toyota Safety Sense est livré à travers la gamme.

Technique : 80 %

Rien d’extraordinaire sous le capot. Le moulin est un 4-cylindres de 1,5 litre à cycle Atkinson de 72 chevaux. L’unité électrique qui l’épaule en propose l’équivalent de 60 et fait qu’au total, la poussée atteint les 99 forces. Le travail des deux produit un couple de 125 lb-pi. On s’entend, c’est peu, mais c’est suffisant pour servir la Prius C, dont le poids dépasse à peine les 1100 kilos. Une boîte de vitesses à variation continue est là pour relayer la puissance aux roues et contribue à la faible consommation du bolide.

Au volant : 80 %

Au cours des six dernières années, j’ai eu l’occasion de prendre le volant de cette voiture à trois ou à quatre reprises. Chaque fois, j’en suis ressorti avec le sourire aux lèvres. Non pas que la Prius c cache un niveau de performance qui nous donne l’impression d’être aux commandes d’une Porsche, mais c’est que cette voiture n’annonce rien et réussit à nous surprendre. Ce qui étonne le plus, c’est le degré de confort; il est plus celui d’une compacte que d’une sous-compacte. Puis on retrouve un châssis plus rigide qu’anticipé de même qu’une direction plus précise qu’espérée. La résultante est qu’on se plaît à guider cette chose dans la circulation lourde. Bien sûr, c’est en ville qu’on obtient les meilleures cotes de consommation, soit entre quatre et cinq litres aux 100 kilomètres.

Conclusion : 75 %

Je trouve la Prius c aussi intéressante aujourd’hui qu’à ses débuts. Le hic, c’est qu’elle n’est plus la seule petite hybride sur le marché. Si Toyota veut poursuivre sa « domination » en matière d’offre, elle devra repenser sa citadine plus tôt que tard.

Forces

• Consommation qui permet de respirer
• Conduite bien équilibrée
• Prix de la version de base

Faiblesses

• Prix de la version Tech
• Présentation intérieure minimaliste
• Espace intérieur compté