Toyota Tundra 2007 – 2011, Toyota tundra 2009 – 2012

Toyota Tundra

Benoit Charette

Si les constructeurs japonais n’offrent pas le même vaste choix de modèles que les grosses camionnettes américaines, il faut tout de même admettre que la fiabilité joue en leur faveur. Chez Toyota, qui a longtemps servi un sous-produit trop petit et pas assez puissant, le message a fini par se rendre au Japon, et, depuis 2007, la Tundra n’a rien à envier au chapitre de la puissance, du format et de son origine. Depuis cette date c’est à San Antonio, au Texas, que Toyota fabrique cette grosse camionnette pour fournir le pays de l’Oncle Sam.

Vous avez le choix de trois moteurs entre 2007 et 2012. Le plus intéressant et le seul qui est vraiment à considérer est le V8 de 5,7 litres produisant  381 chevaux et jumelé à une boîte de vitesses automatique à 6 rapports. La motorisation de base à son arrivée en 2007 est la même : un V8 de 4,7 litres développant  271 chevaux. Il est aussi gourmand que le 5,7‑litres et moins puissant. D’ailleurs, ce V8 a été remplacé en 2010 par un V8 de 4,6 litres produisant  310 chevaux. Plus performant et, surtout, drôlement plus économique que le 4,7‑litres, vous le choisirez pour sa meilleure consommation de carburant.

La Tundra est offerte en trois styles de cabines, régulière, Double Cab et CrewMax, et en trois longueurs de caisse, 5,5, 6,5 et 8,1 pieds. Trois versions sont offertes : Deluxe, SR5 et Limited. L’intérieur de la Tundra, comme tous les produits Toyota, a été soigneusement conçu de manière à créer un espace ample et fonctionnel suffisamment robuste pour s’acquitter des grosses besognes. La structure est imposante et solide. Toutes les commandes sont surdimensionnées pour que la Tundra s’adapte aisément entre les mains de son propriétaire, même quand celui-ci porte d’épais gants de travail. L’insonorisation est digne d’une berline, et les bruits de vent sont réduits au minimum.

Sur la route, la Tundra est confortable et remarquablement civilisée. Elle est capable abattre le gros boulot, mais le fera avec un meilleur confort que bien des américaines. Donc, si vous redoutez la fiabilité à long terme des camionnettes américaines, sachez que la Tundra offre tout ce qu’il faut aussi.

Les données essentielles

Indice de fiabilité : 3/5

Valeur de revente : 4/5

À SURVEILLER

Écaillage de la peinture, système d’injection,

boîte de vitesses automatique, démarrage à froid.

RAPPELS

Arbre de transmission arrière (2007).

Accélérateur coincé (2007 à 2010).

Tapis protecteur mal installé (2011).