26 870$ à 52 985$
Toyota Tundra
Lentement mais pas sûrement
Le rêve de Toyota d’ébranler le triumvirat américain responsable de la vente de la très grande majorité des camionnettes en Amérique du Nord n’est pas prêt de se réaliser. Malgré des efforts herculéens, Toyota n’a pas réussi à s’implanter comme elle l’aurait souhaité. Malgré une hausse notable de ses ventes de camionnettes, les gens continuent de faire confiance, majoritairement, à des camionnettes portant une signature américaine. Dans ce segment où environ 80 % de la clientèle se montre fidèle à une marque en particulier, le défi que s’était lancé Toyota était-il irréaliste ?
Carrosserie
En matière d’esthétique, la Tundra est réussie sur toute la ligne. Les concepteurs voulaient lui donner une allure masculine lui permettant de rivaliser avec les ténors américains; mission accomplie. Surtout, ils n’ont pas voulu trop en faire. L’autre truc pour rendre sa camionnette concurrentielle consiste à l’offrir en plusieurs versions. Encore là, avec onze variantes, Toyota vise juste. Trois types de cabines peuvent être sélectionnés : simple, double ou Crewmax. À cela s’ajoutent deux choix de moteurs. Bien évidemment, des transmissions à deux ou à quatre roues motrices peuvent être sélectionnées.
Habitacle
En offrant trois types de cabines, Toyota fait mouche. Ils seront peu nombreux à choisir la cabine simple, toutefois. Les ventes se partagent plutôt entre la cabine allongée et la Crewmax. Tout dépend de vos besoins. Pour accueillir des passagers sur une base régulière, la deuxième est toute désignée. Cependant, si l’espace arrière représente pour vous un fourre-tout, l’allongée suffira. Pour ce qui est de la présentation intérieure, c’est du Toyota. Cela signifie que c’est ultra fonctionnel, et que l’ergonomie est irréprochable. À preuve, ces gros boutons qu’on manipuler avec de gros gants, qui trônent au centre de la console centrale. En termes visuels, la présentation a le mérite d’être différente, mais je préfère de loin ce que Ford et Dodge proposent. Par contre, on ne peut rien reprocher au constructeur nippon quant à la qualité d’assemblage.
Mécanique
Contrairement à ce que proposent ses rivales, l’offre mécanique de la Tundra est plutôt simple. Il faut dire que le fabricant ne propose pas de série 2500 ou 3500, souvent détentrices de motorisations diesel. Ce sont deux moteurs V8 qu’on retrouve sous le capot de la Tundra. Même si l’offre de base d’une cylindrée de 4,6 litres effectue du bon travail, il faut prioriser le moteur de 5,7 litres et ses 381 chevaux pour obtenir des résultats probants. Ce qui est intéressant à propos de ces moteurs, c’est leur raffinement mécanique. D’ailleurs, les dernières retouches des ingénieurs donnent plus de puissance et une consommation de carburant réduite : une formule gagnante.
Comportement
La Tundra en est à sa quatrième année sous sa gouverne actuelle. On peut donc commencer à dresser un bilan de sa solidité et de sa robustesse après ces quelques années. L’exercice n’est pas simple car, bien franchement, on entend toutes sortes d’histoires. Celle qui revient le plus souvent a trait à la rigidité du châssis qui ne montrerait pas la même solidité que les produits américains. Les nombreux rappels qui ont touché la Tundra – souvent causés par des problèmes de sous-traitance – représentent aussi des taches à son dossier. Néanmoins, elle compte sur de nombreux propriétaires satisfaits qui n’ont que des éloges à adresser à leur grosse camionnette japonaise.
Sur la route, et pour la très grande majorité des tâches qui lui sont demandées, la Tundra est une camionnette qui n’a pas à rougir face à la concurrence. Son confort figure parmi les meilleurs, et la poussée du plus puissant de ses V8 est franchement impressionnante. En réalité, il s’agit d’une Toyota qu’on aime conduire.
Conclusion
La Tundra a-t-elle tout pour réussir ? Oui et non. Sur papier, rien ne laisse présager la moindre faiblesse. Pourtant, au volant, je penche encore pour une F-150 qui offre ce petit côté rassurant qui manque à la Tundra. Elle entretient encore des doutes, et seules de nombreuses années et une feuille de route irréprochable sauront rassurer les indécis.
Forces
- Choix de modèles
- Silhouette réussie
- Puissance du moteur V8 de 5,7 litres
- Boîte automatique à 6 rapports efficace
Faiblesses
- Encore des choses à prouver
- Aucune boîte manuelle au catalogue
- Est-ce que les rappels sont terminés ?
La cote Verte
AVEC MOTEUR
V8 DE 4,6 L
Consommation (100km) 2RM 12,0 l, 4RM 12,7 l
Émissions polluantes CO2 2RM 5566 kg/an, 4RM 5934 kg/an
Empreinte écologique
(nombre d?arbres à planter par année) 28
Indice d?octane 87
Autre motorisation non
Coût du carburant moyen par année 2RM 2420 $, 4RM 2580$
Nombre de Litres par année 2RM 2420 l, 4RM 2580 l
Fiche d'identité
Versions 11 modèles, 3 cabines (Régulière, Double, Crewmax)
Roues motrices arrière, 4
Portières 2, 4
Nombre de passagers 5
Première génération 1999
Génération actuelle 2007
Construction Indiana, É.-U.
Sacs gonflables 2 (frontaux)
Concurrence Chevrolet Silverado, Dodge Ram, Ford F-150, GMC Sierra, Honda Ridgeline, Nissan Titan
Fiche technique
MOTEURS
(2RM cabine Double, 4RM cabine double)
V8 4,6 l DACT, 310 ch à 5600 tr/min
Couple 327 lb-pi à 3400 tr/min
Transmission automatique à 6 rapports avec mode manuel
0-100 km/h 9,0 s
Vitesse maximale 185 km/h
(Autres modèles)
V8 5,7 l DACT, 381 ch à 5600 tr/min
Couple 401 lb-pi à 3600 tr/min
Transmission automatique à 6 rapports avec mode manuel
0-100 km/h 8,0 s
Vitesse maximale 200 km/h
Consommation (100 km) 2RM 13,1 l , 4RM 14,4 l (octane 87)
Émissions de CO2 2RM 6384 kg/an , 4RM 7006 kg/an
Litres par année 2RM 2660 l 4RM 2880 l
Coût par an 2RM 2660 $ 4RM 2880 $
Autre motorisation non
Empreinte écologique 39 arbres
Autres Composantes
Sécurité active freins ABS, distribution électronique du freinage, assistance au freinage, contrôle électronique de la stabilité, antipatinage.
Suspension avant indépendante
Suspension arrière essieu rigide
Freins avant disques
Freins arrière disques
Direction à crémaillère assistée
Pneus 2RM/4RM P255/70R18 option 2RM/2RM cab. Double 5,7 boîte long./4RM Crewmax SR5 5,7 P275/65R18 Limited/Platinum P275/55R20
Au quotidien
Prime d?assurance
25 ans 1900 à 2100 $
40 ans 1100 à 1300 $
60 ans 900 à 1100 $
Collision frontale 4/5
Collision latérale 5/5
Ventes du modèle de l?an dernier
Au Québec 1528 Au Canada: 7637
Dépréciation 37,2 %
Rappels (2005 à 2010) 5
Cote de fiabilité 1/5
Garantie générale 3 ans/60 000 km
Garantie motopropulseur 5 ans/100 000 km
Perforation 5 ans/kilométrage illimité
Assistance routière 3 ans/60 000 km
Nombre de concessionnaires
Au Québec 68 Au Canada: 243
Nouveautés en 2011 Abandon de certaines versions 2RM (cab. rég. 4,6/5,7/4,6 boîte long., Crewmax SR5, Crewmax Limited), deux nouvelles couleurs.
Dimensions
Empattement 3220 à 4180 mm
Longueur 5329 à 6290 mm
Largeur 2030 mm
Hauteur 1925 à 1940 mm
Poids 2226 à 2561 kg
Diamètre de braquage 12 à 14,92 m
Réservoir de carburant 100 l
Capacité de remorquage 3760 à 4760 kg
Transport et préparation
1490$