Par Antoine Joubert
Toyota Tundra – 2011 à 2016
Il ne s’agit pas du camion le plus fort, le plus raffiné, ni du plus confortable du segment. On peut lui reprocher son style archaïque, son niveau sonore élevé ainsi que son équipement conservateur. Et sur le plan mécanique, il détient la palme d’or des moteurs les plus gourmands. Et pourtant, le Tundra possède une réputation en or, et la meilleure valeur de revente du marché. Pourquoi en est-il ainsi?
Il faut d’abord savoir que par rapport à la compétition américaine, les camionnettes Tundra se font rares sur le marché. L’usine produit à plein rendement et Toyota n’a aucun moyen d’en construire davantage. Conséquemment, l’offre est inférieure à la demande, ce qui explique une hausse des prix sur le marché de l’occasion. Qui plus est, le Tundra possède l’avantage d’une fiabilité quasi exemplaire. Certes, il est extrêmement gourmand, mais la durabilité des pièces mécaniques et les faibles coûts d’entretien compensent. Et pour certains acheteurs, parce qu’il s’agit d’un outil de travail qui doit être efficace chaque jour, les visites au garage sont à proscrire. Le Tundra devient donc en ce sens un excellent choix.
Le Tundra est la seule camionnette du marché (avec le Nissan Titan) à n’offrir aucun V6. Ici, deux V8 s’imposent. D’abord, un V8 de 4,6 litres proposant 310 chevaux, lequel se compare aux V6 de la compétition en matière de puissance et de capacités, puis un V8 de 5,7 litres, fort de ses 381 chevaux. Ce dernier est de loin le plus populaire parce qu’il permet de remorquer des charges pouvant atteindre 10 400 livres. Malheureusement, ce moteur est aussi un épouvantable glouton qui siphonne sans gêne un minimum de 16 à 17 litres aux 100 kilomètres (en combinant ville et route). Vous noterez également qu’en matière de comportement, la boîte automatique à six rapports est paresseuse et souvent hésitante. Heureusement qu’elle est solide!
Vaut-il la peine de payer plus cher pour un Toyota Tundra? Personnellement, je ne crois pas. Certes, la fiabilité est au rendez-vous, mais ce camion exige beaucoup de sacrifices de la part de l’acheteur, qui ne profitera pas du raffinement, du confort et des technologies présents chez la concurrence.
Les données essentielles
Indice de fiabilité : 3,5/5
Valeur de revente : 4/5
À SURVEILLER
Écaillage de la peinture, système d’injection, boîte de vitesses
automatique, démarrage à froid.
RAPPELS (4)
Un couvre-bagages optionnel dont le panneau le plus à l’avant peut
être ouvert avec la clé de contact du véhicule. (2011-2013)
Le joint coulissant de l’arbre de transmission pourrait faire défaut. (2011)
La garniture supérieure du montant milieu pourrait avoir été mal posée
et interférer avec le rideau gonflable en cas de déploiement. (2014)
Certains véhicules ne sont pas conformes aux exigences de
la Norme de sécurité des véhicules automobiles du Canada 110 –
Sélection des pneus et des jantes. (2014-2015)
Fiche d'identité
Indice de fiabilité 3,5/5
Valeur de revente 4/5
À SURVEILLER
Écaillage de la peinture, système dinjection, boîte de vitesses automatique, démarrage à froid.
RAPPEL
Un couvre-bagages optionnel dont le panneau le plus à lavant peut être ouvert avec la clé de contact du véhicule. (2011-2013)
Le joint coulissant de larbre de transmission pourrait faire défaut. (2011)
Fiche technique
V8 4,6 L DACT (2RM REGULAR CAB, 2RM/4RM DOUBLE CAB, SR, SR5, LIMITED)
310 CH À 5600 TR/MIN | COUPLE 327 LB-PI À 3400 TR/MIN
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 6 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) (2RM) 14,3 L, (4RM) 15,1 L (OCTANE 87)
V8 5,7 L DACT (2RM,4RM REGULAR CAB, CREW CAB, SR)
381 CH. À 5600 TR/MIN | COUPLE 401 LB-PI À 3600 TR/MIN.
TRANSMISSION AUTOMATIQUE À 6 RAPPORTS
CONSOMMATION (100 KM) (2RM) 15,4 L, (4RM) 16,3 L (OCTANE 87)
VOLUME DU COFFRE N.D.