Toyota Venza 2021

Toyota Venza 2021

Un peu de neuf, un peu de vieux

Benoit Charette

Il semble que ressortir un nom connu pour combler un vide soit toujours d’actualité. Après avoir fait renaître la Supra l’an dernier, Toyota nous ramène en 2021 le Venza, qui avait disparu depuis quatre ans. Ce nom, qui venait des mots Venture (pour aventure) et Monza (célèbre circuit de course italien), est devenu Venza. La première génération, basée sur un châssis de Camry, avait des airs de Camry familiale. La nouvelle génération est bâtie sur une plateforme de RAV4 et prend sa place entre le RAV4 et le Highlander. Elle ressemble sans contredit à un multisegment. Comme ses concurrents le Ford Edge, le Chevrolet Blazer ou le Honda Passport, le Venza est un strict 5-places. Au Japon, où il est construit, le Venza porte le nom d’Harrier.

Soigner son image

Comme tous les constructeurs semblent vouloir le faire en ce moment, Toyota soigne son image et offre un Venza plus haut de gamme avec garniture rembourrée, cuir surpiqué de meilleure qualité dans les versions haut de gamme, système audio JBL de 1200 watts, afficheur tête haute en couleur et écran central de 12,3 pouces. On va jouer, de l’aveu même de Toyota, dans le territoire de Lexus contre un modèle comme le RX.  Les Coréens ont sans doute forcé la concurrence à franchir cette étape et Toyota n’avait plus le choix. Tout ce qui reste à faire, c’est maintenant d’en faire l’essai, ce qui devrait arriver d’ici le mois de juillet. On vous tient au courant.

Uniquement en modèle hybride

Pour dire les choses simplement, le Venza reprend intégralement le groupe hybride du RAV4. Vous avez donc un moteur 4 cylindres de 2,5 litres et trois moteurs électriques. Le moteur à essence produit à lui seul 150 chevaux et utilise un système de distribution à calage variable. Les trois moteurs électriques amènent la puissance à 219 chevaux et une cote de consommation préliminaire combinée estimée par le fabricant de 5,9 litres aux 100 km pour la version LE. Le Venza sera disponible en trois versions : LE, XLE et Limited. Pour ceux qui comptent s’en servir pour remorquer, il pourra tirer 1750 livres. Ce n’est pas beaucoup.

Conduite souple mais sans émotion

Réussir à procurer un rendement énergétique aussi bas se fait à un prix. Le Venza risque de décevoir ceux qui recherchent une certaine expérience de conduite. Même avec l’apport de trois modes de conduite (Normal, Éco et Sport), en plus d’un mode tout-électrique (EV) qui permet de rouler à basse vitesse sur de courtes distances (environ 1 km), la conduite sera comme on le dit chez nous « assez pépère », sachant que le moteur est jumelé en plus à une boîte CVT. Les attentes devront être modestes. Toutefois, le Venza remplira bien son mandat de véhicule à vocation familiale. La traction intégrale est offerte de série sur tous les modèles. En lieu et place du boîtier de transfert et de l’arbre de transmission aux roues arrière, la traction intégrale électronique sur demande emploie un second moteur électrique indépendant qui entraîne les roues arrière lorsque c’est nécessaire. La répartition du couple moteur varie selon les conditions, de 100:0 en conduite à vitesse constante à 20:80 sur surfaces glissantes, et elle peut être affichée sur l’écran multifonction et sur l’écran du système audio. 

Conclusion

Avec d’aussi bons ingrédients et un nom qui a fait la joie de nombre de propriétaires satisfaits, on voit mal comment le nouveau Venza pourrait rater son coup.

Forces

Style réussi

Qualité de construction

Bien aménagé

Excellente consommation de carburant

Faiblesses

À venir lors d’un essai