Toyota highlander 2014

Toyota Highlander 

Double mandat

En 2013, Toyota renouvelait son populaire RAV4, en éliminant la possibilité d’opter ce sur dernier pour un moteur V6. Cette décision, qui ne fait certainement pas l’unanimité, obligera la clientèle à faire le saut vers ce nouveau Highlander, ou encore, à aller voir ailleurs. Est-ce que Toyota pourra donc convaincre cette clientèle de dépenser davantage, tout en continuant de plaire à une catégorie d’acheteurs plus exigeante, en quête de luxe, de confort et d’espace ?

Carrosserie

Je vous avouerais d’entrée de jeu que le Highlander ne m’a jamais plu. Insipide et d’un ennui mortel à conduire, je lui ai toujours préféré des modèles plus forts en personnalité. Aujourd’hui, le Highlander m’interpelle pour la première fois. Ses lignes sont finalement agréables, plus homogènes et fortes en caractère. Qu’importe l’angle sous lequel on le regarde, le Highlander à fière allure et saura donc séduire une clientèle qui, comme moi, ne l’aurait jamais considéré dans le passé. Comme le veut la tendance dans ce créneau, le Highlander prend du coffre, avec un gain d’un centimètre en largeur et près de huit centimètres en longueur. Cela lui permet ainsi de se comparer directement à ses nouveaux rivaux que sont les Hyundai Santa Fe XL et Nissan Pathfinder.

Habitacle

Naturellement, ce gain en dimensions n’avait pour but que d’améliorer l’habitabilité du véhicule afin que les sept occupants puissent y trouver plus de confort, qu’importe l’endroit où ils prennent place. L’accès à la banquette de troisième rangée est donc plus facile, et l’espace accordé aux occupants y est drôlement plus généreux. Même chose pour les passagers de la rangée médiane qui ont droit au confort de baquets aux multiples réglages, et modulables de nombreuses façons. Ces derniers pourront toutefois être remplacés par une banquette, ce qui permettra ainsi d’accueillir un huitième occupant. Quant à l’espace utilitaire, son volume fait un bond de 34 %, rien de moins.

L’habitacle du Highlander gagne aussi en raffinement, en qualité et en personnalité. Le poste de conduite est à lui seul beaucoup plus invitant que par le passé, affiche une qualité de finition magnifique, qui n’est pas sans rappeler celle de la berline Avalon. L’irréprochable position de conduite saura plaire à tous les types de conducteurs, grâce à de multiples réglages du siège et du volant, mais aussi parce que l’ergonomie de la planche de bord est optimale. Et naturellement, Toyota y intègre un centralisateur informatique des plus élaborés, avec écran tactile de 6,1 pouces, commande vocale, et tout le tra-la-la habituel…

Mécanique

Sans surprise, on abandonne cette année le 4-cylindres pour ne proposer qu’un V6 de 3,5 litres, bien connu, lequel produit 270 chevaux. Ce moteur fait désormais équipe avec une nouvelle boîte de vitesses automatique à 6 rapports qui s’accompagne d’un mode séquentiel. Bien sûr, il sera également possible d’opter pour une version hybride du Highlander, laquelle reçoit aussi les services de ce même V6, cette fois retravaillé pour faire équipe avec un moteur-générateur.

Comportement

Si les mécaniques ne changent à peu près pas, Toyota nous assure que le comportement du véhicule qui sera lancé en fin d’année sera de beaucoup amélioré. Le Highlander aura notamment droit à un tout système de transmission intégrale à contrôle dynamique du couple, offert en option. On s’est aussi efforcé de modifier la fermeté et la vivacité de la suspension afin d’offrir une meilleure tenue que par le passé, ce qui entre vous et moi, ne sera pas difficile. Fait intéressant, Toyota améliore de surcroît l’insonorisation de l’habitacle en le dotant de verre acoustique, de panneaux insonorisants sous le tableau de bord et de parois isolantes 30 % plus efficaces à la hauteur du plancher.

Conclusion

C’est clair, le nouveau Highlander saura plaire à davantage d’acheteurs et continuera à être un gage de qualité. Il ne reste maintenant qu’à savoir si l’équipement qui y sera offert, sera concurrentiel, et si la version d’entrée de gamme LE sera aussi impressionnante, à l’inverse du Toyota RAV4.

Points forts

• Motorisation exceptionnelle
• Aménagement intérieur ultra efficace
• Lignes plus inspirantes
• Fiabilité garantie
• Confort assuré

Points faibles

• Coûts probablement corsés (Limited, hybride)
• Pas de transmission intégrale dans l’hybride
• On espère que le freinage sera lui aussi amélioré…