37 990 $
Volkswagen EOS
Cabriolet quatre saisons
Dans la mythologie grecque, le lever d’Eos signifie la fin de la nuit, puisque c’est elle qui ouvre à son frère Helios (le soleil), les portes du ciel pour qu’il vienne éclairer la terre. Dans une réalité plus terrestre, la nouvelle Eos est le premier coupé-cabriolet fabriqué par Volkswagen. L’Eos a été présentée au salon de Francfort en septembre 2005. Le kiosque avait été décoré de tournesol pour l’occasion. La voiture l’a traversé avec son toit en train de se replier. C’était Wolgang Bernhard, le patron de Volkswagen qui était au volant. Une voiture pleine de soleil, utilisable à l’année longue.
Carrosserie
Volkswagen a rassemblé les meilleurs éléments de sa banque d’organes pour concevoir l’Eos. La voiture repose sur une plateforme modifiée de la Passat avec le même train arrière. Le train avant provient de la Golf. Tous les panneaux de carrosserie sont uniques èa ce modèle. Un mot sur le point central de la voiture, son toit unique. Au chapitre des premières, il est le premier toit rigide au monde à se replier en cinq parties. Pourquoi en cinq parties me direz-vous ? Pour être plus compact. Et de ce fait, il ne dénature pas la silhouette de la voiture qui demeure tout à fait désirable, même avec un toit. Autre attrait, sa vitre de toit coulissante fabriquée en verre. Vous pouvez donc, quand vous le désirez, simplement profiter du vent sans vous décoiffer avec ce toit ouvrant de grande dimension qui apporte en prime beaucoup de lumière dans l’habitacle. Vous avez donc un coupé, un cabriolet et un toit ouvrant : du trois en un. Ce système complexe met 25 secondes pour monter et descendre le toit, un peu plus que la moyenne. Il faut aussi noter qu’en raisons des longs montant de toit, le coffre doit s’ouvrir largement à l’arrière. Volkswagen a donc doté la voiture de détecteurs d’obstacles : s’il y a quelque chose à moins de 40 centimètres de l’arrière de l’auto, on ne peut ouvrir ni fermer le toit. Avec le toit levé vous avez 380 litres dans le coffre et 205 avec le toit en place dans le coffre, juste assez pour loger deux sacs pour le week-end.
Habitacle
Première belle surprise en prenant place à bord, nous sommes loin de l’austérité que nous réserve habituellement les produits VW. Notre voiture d’essai était doté d’un intérieur deux tons fort joli avec, en prime, une finition irréprochable. Partout à l’intérieur, ce sont de beaux plastiques. Il n’y a rien qui fasse cheap, ou alors, nous ne l’avons pas trouvé. Outre son espace plus que convenable pour les passagers à l’avant, ceux à l’arrière sont aussi bien traités, avec un espace pour les jambes convenables qui permet d’accueillir deux adultes. L’Eos est disponible en une seule version avec une liste d’équipement en option. Parmi elles, un système de navigation, qui avait du mal à trouver son chemin en Grèce, lors du lancement. Vous avez aussi une boîte séquentielle DSG et des roues de 18 pouces. Au chapitre de l’ergonomie, les habitués de la marque vont rapidement se retrouver en terrain connu, les boutons et commandes sont typiquement Volkswagen et les banquettes fermes mais confortables offrent une assise de première qualité.
Mécanique
Sur les trois motorisations développées pour l’Eos, le Canada en recevra une seule, la version 2,0T FSI. Elle offre 200 chevaux avec une boîte manuelle à six rapports de série et automatique en option. L’Europe profite d’une mécanique quatre cylindres Tdi plus économique et les Américains d’un V6 3,2 litres plus puissant. Le Canada n’a pas fait une croix définitive sur ce V6. Les prédictions de vente modeste d’environ 700 unités ont simplement incité les dirigeants de Volkswagen Canada à être prudent pour la première année de production. Cela pourrait changer, mais il y a peu de chance que le moteur Diesel traverse l’Atlantique. VW prépare pour 2008 un nouveau moteur avec injection directe et rampe commune et d’ici là, il n’y aura pas de Diesel au Canada. Dommage car le modèle Diesel essayé au lancement se débrouillait fort bien à tous points de vue. Pour ce qui est du 2,0T, il s’agit de la même motorisation que l’on retrouve déjà dans la Golf et la Passat. La poussée d’adrénaline n’est pas aussi forte qu’avec la GTI en raison des 167 kilos de surplus de l’Eos, mais la boîte manuelle très bien étagée, rapide et précise contribue au plaisir de conduire.
Comportement
Il est étonnant et rassurant de constater que le Québec ne détient pas le monopole des routes mal revêtues. Les petits chemins en lacets qui sillonnent les rivages de la mer Égée en Grèce sont en certains endroits en bien mauvais état et truffés de nids-de-poule. Un bon test pour l’Eos qui maîtrise très bien la situation. Bénéficiant du meilleur de la Golf et de la Passat, l’Eos profite, entres autres, de barres antiroulis plus imposantes. Pas de bruits de caisses insolites, une direction précise, un freinage puissant, un bon compromis d’amortissement, un rayon de braquage réduit, ce coupé-cabriolet réalise presque le sans-faute. Le seul bémol revient au moteur, qui met un certain temps à se mettre en action. À bas régime, ce turbo manque un peu de souffle. Le blâme est èa jeter sur le surplus de poids. Il faut bien noter qu’il s’agit d’un accroc bien mineur car le 2,0T FSI est une mécanique très intéressante qui accomplit un travail superbe tant chez Volkswagen que chez Audi. Une fois lancée, cette mécanique supporte très bien le rythme. Un des nombreux points de satisfaction est celui de la consommation qui reste honnête pour ce niveau de performances. Nous avons relevé entre 10 et 12 l/100 selon le style de conduite adopté. Sous la rubrique comportement, cette dernière née de Volkswagen a répondu à mes attentes. Elle hérite d’un châssis rigide qui autorise une conduite aussi agréable avec ou sans toit.
Conclusion
Au final, l’EOS a beaucoup à offrir pour le prix demandé. Sa conduite efficace et agréable, sa finition irréprochable et son confort lui permettent de venir se positionner très favorablement dans un marché où la compétition Européenne est beaucoup plus onéreuse. Avec un prix de base à 36 900$, l’EOS est plus abordable que la Volvo C70 à plus de 55 000$ et plus pratique que la SLK de Mercedes. Une véritable voiture quatre saisons qui offre aussi de l’espace pour la famille : une belle réussite !
Forces
Les 3 possibilités offertes par le toit (cabriolet, coupé et toit ouvrant)
Qualité des matériaux et d’assemblage
Equipement complet
Fort pouvoir d’attraction
Tenue de route seine et relativement neutre
Places arrière habitables et confortables
Faiblesse
Une certaine lourdeur au démarrage
Bruits d’air en version coupé
Manœuvre de toit contraignante (obligation d’avoir le frein à main et doigt sur le bouton)
Fiche d'identité
modèle eos
version(s) 2.0t
roues motrices avant
portières 2
première génération 2007
génération actuelle 2007
construction setubal, portugal
sacs gonflables 6, frontaux, latéraux avant et rideaux latéraux
concurrence mitsubishi eclipse spyder, pontiac g6 cabriolet, toyota solara cabriolet
Fiche technique
moteurs
l4 2,0 l turbo dact 16s, 200 ch à 5500 tr/min
couple 207 lb-pi à 1800 tr/min
transmission manuelle à 6 rapports, automatique à 6 rapports avec mode manuel (option)
0-100 km/h 7,8 s
vitesse maximale 209 km/h
consommation par 100 km (selon énerguide) 8,4 l (octane: 91)
sécurité active freins abs, répartition électronique de force de freinage, antipatinage, contrôle de stabilité électronique
suspension avant indépendante
suspension arrière indépendante
freins avant disques
freins arrière disques
direction à crémaillère, assisté
pneus p225/45r17
Au quotidien
prime d'assurance
25 ans 3100 à 3300$
40 ans 1900 à 2100$
60 ans 1700 à 1900$
collision frontale
collision latérale
ventes du modèle l'an dernier
au québec
au canada
dépréciation (3 ans)
rappels (2001 à 2006)
cote de fiabilité
nouveautés en 2007 nouveau modèle
Dimensions
empattement 2578 mm
longueur 4407 mm
largeur 1791 mm
hauteur 1443 mm
poids 1539 kg
diamètre de braquage 10,9 m
coffre
réservoir de carburant 55 l
Transport et préparation
695 $